Bongouanou - Le phénomène de dépôts de matières fécales dans les salles de classe a repris dans plusieurs écoles de l'inspection de l'enseignement primaire de Bongouanou (est, région du Moronou), a appris l'AIP au cours d'une réunion tenue mardi à la mairie en présence de la directrice régionale de l'Education nationale et de l'Enseignement technique et des parents d'élèves.
Selon l'inspecteur Kouamé Joseph, c'est au début du mois d'octobre que les enseignants en poste dans le village deTanosso, à cinq km de la ville, ont constaté la présence d'excréments humains dans plusieurs salles de classe.
"En dépit des démarches menées auprès de la notabilité, ces actes se sont malheureusement poursuivis sur trois semaines successives. Pire, ce phénomène est en train de s'étendre", a déploré M. Kouamé Joseph.
En effet, les directeurs d'école d'Ahorosso et de Guinou ont également enregistré la présence de matières fécales dans des salles de classe, il y a quelques jours.
"Le drame, c'est qu'il s'agit d'actes délibérés de personnes indélicates qui forcent le serrure des portes (des classes)pour accomplir leur basse besogne", a dénoncé l'inspecteur de l'enseignement primaire.
Il a donc tiré la sonnette d'alarme en demandant aux parents d'élèves de prendre les mesures idoines pour que cesse "ce phénomène qui n'honore pas l'école".
La DRENET de la ville, relevant les souillures, les risques de pathologie et traumatisme que peut causer ce phénomène, aussi bien aux élèves qu'aux enseignants, a promis saisir le préfet de région et la haute hiérarchie de l'Education, afin que "des décisions énergiques soient prises pour restaurer l'honorabilité de l'école dans la région", a-t-elle rassuré.
hk/amak/kp
Selon l'inspecteur Kouamé Joseph, c'est au début du mois d'octobre que les enseignants en poste dans le village deTanosso, à cinq km de la ville, ont constaté la présence d'excréments humains dans plusieurs salles de classe.
"En dépit des démarches menées auprès de la notabilité, ces actes se sont malheureusement poursuivis sur trois semaines successives. Pire, ce phénomène est en train de s'étendre", a déploré M. Kouamé Joseph.
En effet, les directeurs d'école d'Ahorosso et de Guinou ont également enregistré la présence de matières fécales dans des salles de classe, il y a quelques jours.
"Le drame, c'est qu'il s'agit d'actes délibérés de personnes indélicates qui forcent le serrure des portes (des classes)pour accomplir leur basse besogne", a dénoncé l'inspecteur de l'enseignement primaire.
Il a donc tiré la sonnette d'alarme en demandant aux parents d'élèves de prendre les mesures idoines pour que cesse "ce phénomène qui n'honore pas l'école".
La DRENET de la ville, relevant les souillures, les risques de pathologie et traumatisme que peut causer ce phénomène, aussi bien aux élèves qu'aux enseignants, a promis saisir le préfet de région et la haute hiérarchie de l'Education, afin que "des décisions énergiques soient prises pour restaurer l'honorabilité de l'école dans la région", a-t-elle rassuré.
hk/amak/kp
