Les tout prochains jours vont voir l'installation d'un complexe industriel à Famienkro dans le département de Prikro. Ce projet vise la promotion de l’hévéaculture et des cultures vivrières pour lutter contre la pauvreté des populations dans, l’un des départements les plus sinistrés du pays, Prikro. Malheureusement, avant sa réalisation une incompréhension de ce message a créée des divisions au sein de la communauté villageoise allant jusqu'à aboutir à des affrontements sanglants, des dommages de toutes sortes, et des arrestations au sein des populations. Même sa Majesté Nanan Akoumoro 2 chef de canton installé à Famienkro en a subi les affres des affrontements. Pour une partie de cette population, ce projet vise à les spolier de leur terre.
quand l'autre partie souhaitait sa mise rapide en place. La médiation réussie du gouvernement menée par le ministre de l'agriculture Mamadou Sangafowa a permis de ramener le calme dans la maison.
Prikro a toujours été le département le plus sinistré de la région de l’Iffou. Comme si cela n’était pas suffisant, la crise de 2002 l’a totalement enfoncé dans la profondeur de l’abîme. C’est dans la recherche de solution à cette situation que, le ministère de l’agriculture, a donné son accord un un complexe industriel de conduire ce projet à Famienkro sur le site de l'ex-complexe sucrier de Serebou-Comoe. C'est au début de la réalisation des premiers travaux que sont survenus les affrontements. Pour ramener la paix dans ce village, chef lieu de cette sous-préfecture, l'envoyé du gouvernement, le ministre SANGAFOWA s’est appuyé sur les autorités administratives et la chefferie traditionnelle, avec à sa tête sa majesté Nanan Anzan Kpin 3. Le ministre a salué les populations pour leur mobilisation avant de leur expliquer le bien fondé du projet qui va permettre au président de la république Alassane Ouattara d'offrir des milliers d'emplois aux jeunes de Côte d'Ivoire pendant son mandat. « Je suis impressionné par cette mobilisation de la population de Famienkro, je suis impressionné par la forte mobilisation de la chefferie traditionnelle et surtout par la mobilisation exceptionnelle de la jeunesse de ce village. Nous sommes sur le site de l’ancien complexe sucrier de Sérébou-Comoé. Je vous rappelle que la terre est la propriété de l’Etat et que par conséquent dans son programme d’action de création d’emplois et de lutte contre la pauvreté, il peut permettre à des structures de s’installer sur ses propriétés. Rassurez-vous que ce projet va profiter aux fils et filles de cette localité en premier. Plus de 3000 emplois seront créés pour permettre la réduction de la pauvreté. Et il n’y aura de recrutement en dehors que lorsque les compétences locales auront été toutes retenues ».
Répondant aux préoccupations des populations concernant leurs enfants objets d’arrestation, le ministre de l’agriculture a reconnu qu’ils sont allés au-delà de leurs compétences en s’attaquant à des personnes et des biens. « Aucune plainte n’est arrivée au niveau de l’Etat. Je vais demander aux plaignants de reconsidérer leurs plaintes et de bien vouloir les retirer », a-t-il répondu à la chefferie de Famienkro. Avant de rassurer qu’il mettra tout en ouvre pour que le 14 septembre, au lancement des travaux d’implantation de cette compagnie, tous ceux qui ont été interpellés soient à leur côté. « A la fin de l’exploitation, les terres vont revenir à leur propriétaire. Faites donc vos titres de propriété afin que vos terres vous reviennent », a-t-il conseillé. Avant de prendre l’engagement que tous les documents seront signés ce 14 septembre en présence du premier ministre lors du lancement officiel des travaux.
AK
quand l'autre partie souhaitait sa mise rapide en place. La médiation réussie du gouvernement menée par le ministre de l'agriculture Mamadou Sangafowa a permis de ramener le calme dans la maison.
Prikro a toujours été le département le plus sinistré de la région de l’Iffou. Comme si cela n’était pas suffisant, la crise de 2002 l’a totalement enfoncé dans la profondeur de l’abîme. C’est dans la recherche de solution à cette situation que, le ministère de l’agriculture, a donné son accord un un complexe industriel de conduire ce projet à Famienkro sur le site de l'ex-complexe sucrier de Serebou-Comoe. C'est au début de la réalisation des premiers travaux que sont survenus les affrontements. Pour ramener la paix dans ce village, chef lieu de cette sous-préfecture, l'envoyé du gouvernement, le ministre SANGAFOWA s’est appuyé sur les autorités administratives et la chefferie traditionnelle, avec à sa tête sa majesté Nanan Anzan Kpin 3. Le ministre a salué les populations pour leur mobilisation avant de leur expliquer le bien fondé du projet qui va permettre au président de la république Alassane Ouattara d'offrir des milliers d'emplois aux jeunes de Côte d'Ivoire pendant son mandat. « Je suis impressionné par cette mobilisation de la population de Famienkro, je suis impressionné par la forte mobilisation de la chefferie traditionnelle et surtout par la mobilisation exceptionnelle de la jeunesse de ce village. Nous sommes sur le site de l’ancien complexe sucrier de Sérébou-Comoé. Je vous rappelle que la terre est la propriété de l’Etat et que par conséquent dans son programme d’action de création d’emplois et de lutte contre la pauvreté, il peut permettre à des structures de s’installer sur ses propriétés. Rassurez-vous que ce projet va profiter aux fils et filles de cette localité en premier. Plus de 3000 emplois seront créés pour permettre la réduction de la pauvreté. Et il n’y aura de recrutement en dehors que lorsque les compétences locales auront été toutes retenues ».
Répondant aux préoccupations des populations concernant leurs enfants objets d’arrestation, le ministre de l’agriculture a reconnu qu’ils sont allés au-delà de leurs compétences en s’attaquant à des personnes et des biens. « Aucune plainte n’est arrivée au niveau de l’Etat. Je vais demander aux plaignants de reconsidérer leurs plaintes et de bien vouloir les retirer », a-t-il répondu à la chefferie de Famienkro. Avant de rassurer qu’il mettra tout en ouvre pour que le 14 septembre, au lancement des travaux d’implantation de cette compagnie, tous ceux qui ont été interpellés soient à leur côté. « A la fin de l’exploitation, les terres vont revenir à leur propriétaire. Faites donc vos titres de propriété afin que vos terres vous reviennent », a-t-il conseillé. Avant de prendre l’engagement que tous les documents seront signés ce 14 septembre en présence du premier ministre lors du lancement officiel des travaux.
AK
