Daloa - Une quarantaine de victimes des graves crises qui ont secoué la Côte d’Ivoire ont été sensibilisées dimanche à Daloa au pardon pour tout ce qu’elles ont vécu, puis mises en mission d’agents de réconciliation par des instructeurs de la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation (CDVR).
C’est au titre des rencontres communautaires inscrites dans le cadre de la phase dite qualitative du chronogramme de la CDVR, que ce rendez-vous a pu être possible entre la Commission locale de la CDVR et les victimes issues du coup d’Etat de 1999 puis de la crise postélectorale (210-2011), en passant par la crise militaro-politique de 2002.
Sous la houlette de M. Sery Emmanuel, à la fois membre de la CDVR centrale et locale, les participants ont travaillé dans l’optique d’asseoir le fondement des éventuelles réparations à faire à l’endroit des victimes.
A cet effet, ils ont planché sur des thèmes tels que ‘’A partir de quelle période faut-il prendre en compte les victimes des différentes crises ?", "Qui doit-on considérer comme victime ?", "La ou les méthodes à suivre concernant la recherche de la vérité, qui entendre, faut-il une confrontation ou non entre victimes et auteurs ?", "Les conditions nécessaires à la repentance et au pardon, quelle part donner à la justice ?’’.
Par rapport à toutes ces préoccupations évoquées, les victimes ont apporté des réponses qui ont été consignées. Mais tout en affichant leur volonté de pardonner à leurs bourreaux d’hier dans l’intérêt de la paix recherchée par tous, elles ont insisté sur un indispensable dédommagement qu’il soit moral, financier ou matériel.
M. Anet Norbert, coordinateur de la CDVR pour le Haut-Sassandra, a indiqué au cours de cette rencontre que les victimes et tous ceux qui ont subi des préjudices seront identifiés afin de permettre au Gouvernement de prendre des dispositions allant dans le sens d’un dédommagement, quel qu’en soit la teneur.
Cependant, il faut avant tout aller à la réconciliation pour que la paix s’installe et que le développement prenne cours, a-t-il conseillé à ces rescapés issus de la Coalition pour la Justice et le Pardon des victimes de Guerre de Côte d’Ivoire (CJPVGCI), auxquels il a également demandé de faire office d’agents de réconciliation dans leurs milieux respectifs.
Aip
yy/cmas
C’est au titre des rencontres communautaires inscrites dans le cadre de la phase dite qualitative du chronogramme de la CDVR, que ce rendez-vous a pu être possible entre la Commission locale de la CDVR et les victimes issues du coup d’Etat de 1999 puis de la crise postélectorale (210-2011), en passant par la crise militaro-politique de 2002.
Sous la houlette de M. Sery Emmanuel, à la fois membre de la CDVR centrale et locale, les participants ont travaillé dans l’optique d’asseoir le fondement des éventuelles réparations à faire à l’endroit des victimes.
A cet effet, ils ont planché sur des thèmes tels que ‘’A partir de quelle période faut-il prendre en compte les victimes des différentes crises ?", "Qui doit-on considérer comme victime ?", "La ou les méthodes à suivre concernant la recherche de la vérité, qui entendre, faut-il une confrontation ou non entre victimes et auteurs ?", "Les conditions nécessaires à la repentance et au pardon, quelle part donner à la justice ?’’.
Par rapport à toutes ces préoccupations évoquées, les victimes ont apporté des réponses qui ont été consignées. Mais tout en affichant leur volonté de pardonner à leurs bourreaux d’hier dans l’intérêt de la paix recherchée par tous, elles ont insisté sur un indispensable dédommagement qu’il soit moral, financier ou matériel.
M. Anet Norbert, coordinateur de la CDVR pour le Haut-Sassandra, a indiqué au cours de cette rencontre que les victimes et tous ceux qui ont subi des préjudices seront identifiés afin de permettre au Gouvernement de prendre des dispositions allant dans le sens d’un dédommagement, quel qu’en soit la teneur.
Cependant, il faut avant tout aller à la réconciliation pour que la paix s’installe et que le développement prenne cours, a-t-il conseillé à ces rescapés issus de la Coalition pour la Justice et le Pardon des victimes de Guerre de Côte d’Ivoire (CJPVGCI), auxquels il a également demandé de faire office d’agents de réconciliation dans leurs milieux respectifs.
Aip
yy/cmas
