Abidjan - Les membres du Comité exécutif de la Fédération ivoirienne de football (FIF), réunis le 29 août, ont décidé de la suspension de la participation de l’Africa Sports d’Abidjan à toutes les compétitions organisées par elle jusqu’à ce qu’une solution définitive et durable mette fin à la dyarchie à la direction du club.
Dans un communiqué produit mardi, la FIF rappelle que le début du championnat national de Ligue 1 est fixé au 05 octobre et « faute d’avoir régularisé sa situation avant cette date, si le club venait à manquer deux matchs du championnat national de Ligue 1 », l’Africa Sports d’Abidjan s’exposera « à une relégation en Ligue 2 pour au moins deux saisons sportives », conformément aux règlements généraux de la FIF.
La FIF regrette que les parties ne soient pas encore parvenues à désigner de façon non équivoque une équipe dirigeante unique, légitime et légale qui puisse servir d’interlocuteur crédible afin de pouvoir instruire les nombreuses plaintes de joueurs et encadreurs.
Le Comité exécutif de la FIF reconnaît que le « club vert et rouge », pendant ce temps, ploie sous le poids des déférentes condamnations pécuniaires devant les instances compétentes de la Fédération ou du tribunal civil mais confirme sa décision du « maintien de la suspension de la subvention » de l’Africa Sports d’Abidjan.
Depuis le 25 mai, l’Africa Sports d’Abidjan traverse une crise qui est partie de la révocation du président du conseil d’administration (PCA), Koné Cheick Oumar, par sept membres de son conseil sur 11 et son remplacement par Alexis Vagba.
Cette affaire a donné lieu à un feuilleton judiciaire qui est « encore pendant » devant les instances juridiques par les deux parties. La Cour d’appel qui a été saisie en dernier recours l’a renvoyée au 29 octobre.
Dans son rôle de médiateur, la FIF avait pu réunir les deux parties autour d’une même table et obtenir le consensus sur le maintien au sein du Conseil des 11 membres administrateurs actuels jusqu’à la prochaine assemblée générale fixée au 31 août, la mise en place d’une commission paritaire chargée du toilettage des statuts et règlement intérieur du club, en accord et sous la supervision de la FIF, l’organisation d’un audit des comptes dudit club sous la supervision de la FIF, pour la période du mandat actuel du Conseil et même au-delà et enfin, l’établissement d’un état des arriérés de salaires des joueurs et encadreurs.
Malheureusement, ces décisions ont été foulées au pied par les protagonistes. Chacune des parties se réclamant de la légitimité et de la légalité, a organisé son assemblée générale et sorti des résolutions, pour « la bonne marche » du club.
La FIF a alors constaté que la feuille de route arrêtée par les deux parties sous sa médiation n’a pas été respectée et se voit obligée de brandir des sanctions pour en appeler « au sens de responsabilité de tous et tout particulièrement à celui des membres du conseil d’administration de l’Africa Sports ».
(AIP)
fmo/kkp/cmas
Dans un communiqué produit mardi, la FIF rappelle que le début du championnat national de Ligue 1 est fixé au 05 octobre et « faute d’avoir régularisé sa situation avant cette date, si le club venait à manquer deux matchs du championnat national de Ligue 1 », l’Africa Sports d’Abidjan s’exposera « à une relégation en Ligue 2 pour au moins deux saisons sportives », conformément aux règlements généraux de la FIF.
La FIF regrette que les parties ne soient pas encore parvenues à désigner de façon non équivoque une équipe dirigeante unique, légitime et légale qui puisse servir d’interlocuteur crédible afin de pouvoir instruire les nombreuses plaintes de joueurs et encadreurs.
Le Comité exécutif de la FIF reconnaît que le « club vert et rouge », pendant ce temps, ploie sous le poids des déférentes condamnations pécuniaires devant les instances compétentes de la Fédération ou du tribunal civil mais confirme sa décision du « maintien de la suspension de la subvention » de l’Africa Sports d’Abidjan.
Depuis le 25 mai, l’Africa Sports d’Abidjan traverse une crise qui est partie de la révocation du président du conseil d’administration (PCA), Koné Cheick Oumar, par sept membres de son conseil sur 11 et son remplacement par Alexis Vagba.
Cette affaire a donné lieu à un feuilleton judiciaire qui est « encore pendant » devant les instances juridiques par les deux parties. La Cour d’appel qui a été saisie en dernier recours l’a renvoyée au 29 octobre.
Dans son rôle de médiateur, la FIF avait pu réunir les deux parties autour d’une même table et obtenir le consensus sur le maintien au sein du Conseil des 11 membres administrateurs actuels jusqu’à la prochaine assemblée générale fixée au 31 août, la mise en place d’une commission paritaire chargée du toilettage des statuts et règlement intérieur du club, en accord et sous la supervision de la FIF, l’organisation d’un audit des comptes dudit club sous la supervision de la FIF, pour la période du mandat actuel du Conseil et même au-delà et enfin, l’établissement d’un état des arriérés de salaires des joueurs et encadreurs.
Malheureusement, ces décisions ont été foulées au pied par les protagonistes. Chacune des parties se réclamant de la légitimité et de la légalité, a organisé son assemblée générale et sorti des résolutions, pour « la bonne marche » du club.
La FIF a alors constaté que la feuille de route arrêtée par les deux parties sous sa médiation n’a pas été respectée et se voit obligée de brandir des sanctions pour en appeler « au sens de responsabilité de tous et tout particulièrement à celui des membres du conseil d’administration de l’Africa Sports ».
(AIP)
fmo/kkp/cmas