Abidjan - Le Recteur de l’Université de l’Atlantique, Pr Dominique Assalé Aka Bwassi, prône l’avènement des universités purement africaines, non calquées sur le modèle occidental mais dont les enseignements dispensés tiennent compte des besoins du continent noir.
Lors d’une conférence qu’il a animée mercredi, en tant que directeur scientifique de l’université d’été 2013, sur le thème : "Université et société : le rôle des universités dans l’élaboration d’un projet de société", le Pr Assalé a indiqué que les programmes universitaires mis en place depuis longtemps n’ont pas réussi à sortir l’Afrique de l’ornière.
Son appel à la création d’universités africaines en lieu et place de celles "des cultures assimilées" ne signifie pas, selon lui, le rejet total des cultures occidentales mais l’élaboration de pôles de développement aux plans pédagogique et social, censés résoudre les problèmes fondamentaux de l’Afrique.
"Le problème n’est pas de rompre avec les universités de cultures européennes mais de penser le développement du continent africain par la promotion de nos valeurs au cours des enseignements. Ce n’est pas en nous assimilant à une culture savante que nous serons les meilleurs", a précisé le conférencier.
Le directeur scientifique de l’université d’été a accusé l’intelligentsia africaine d’être à la base de l’aliénation culturelle de l’Afrique pour avoir toujours déconseillé la rupture avec l’Occident, d’où la faiblesse du continent qui a accentué le complexe d’infériorité de ses habitants vis-à-vis de l’Europe.
"Toute modernité suppose une crise qu’il faille surmonter. Ce que nous voulons, c’est la libération de l’Afrique par la culture parce que nos universités sont devenues de plus en plus performantes", a-t-il suggéré.
(AIP)
Fmo/kkp/kam
Lors d’une conférence qu’il a animée mercredi, en tant que directeur scientifique de l’université d’été 2013, sur le thème : "Université et société : le rôle des universités dans l’élaboration d’un projet de société", le Pr Assalé a indiqué que les programmes universitaires mis en place depuis longtemps n’ont pas réussi à sortir l’Afrique de l’ornière.
Son appel à la création d’universités africaines en lieu et place de celles "des cultures assimilées" ne signifie pas, selon lui, le rejet total des cultures occidentales mais l’élaboration de pôles de développement aux plans pédagogique et social, censés résoudre les problèmes fondamentaux de l’Afrique.
"Le problème n’est pas de rompre avec les universités de cultures européennes mais de penser le développement du continent africain par la promotion de nos valeurs au cours des enseignements. Ce n’est pas en nous assimilant à une culture savante que nous serons les meilleurs", a précisé le conférencier.
Le directeur scientifique de l’université d’été a accusé l’intelligentsia africaine d’être à la base de l’aliénation culturelle de l’Afrique pour avoir toujours déconseillé la rupture avec l’Occident, d’où la faiblesse du continent qui a accentué le complexe d’infériorité de ses habitants vis-à-vis de l’Europe.
"Toute modernité suppose une crise qu’il faille surmonter. Ce que nous voulons, c’est la libération de l’Afrique par la culture parce que nos universités sont devenues de plus en plus performantes", a-t-il suggéré.
(AIP)
Fmo/kkp/kam