La Côte d’ivoire abrite depuis le 09 septembre 2013 et ce jusqu’au 12 ,la réunion des Ministres pour l’adoption du Plan de convergence pour la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers de l’Afrique de l’Ouest et du Programme d’action sous régional de lutte contre la désertification.
La réunion des Ministres de la CEDEAO s’est ouverte le mercredi 09 septembre par la session des experts au Centre de Conférence du Ministère des Affaires Etrangères. Durant trois jours, ces techniciens de l’environnement et des eaux et forêts de la sous région ouest africaine auront à mener des réflexions de fond et de forme sur le plan de Convergence pour la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers de l’Afrique de l’Ouest et du Programme d’action sous régional de lutte contre la désertification. Ces travaux préparatoires visent à faire des propositions et préparer des recommandations pour les Ministres en vue de l’adoption définitive du document.
C’est le Ministre Ivoirien des Eaux et Forêts qui a ouvert les travaux, non sans indiquer toutes les attentes des chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO. En effet, le Ministre Mathieu Babaud DARRET indiquera aux experts que les deux documents qui seront produits, à l’issue de leurs travaux, serviront de documents de référence à considérer dans les politiques nationales de chaque pays. Pour le Ministre Ivoirien, il apparait important, pour toutes les régions du monde, d’adopter des modes de gestion durable de leurs ressources naturelles et surtout d’en faire une gestion commune tant nationale, sous régionale qu’internationale. Cette approche de gestion que soutient le Ministre Mathieu Babaud DARRET s’appuie sur le constat de la cohabitation, dans tous les pays de la sous région, de différents types de végétations qui partent de la forêt dense humide sempervirente aux zones subhumides sèches, semi-arides et arides. Ainsi, fera remarquer le Ministre, chacun de ces types de végétation régule les conditions de vie des populations et constituent leur source d’alimentation et de richesse qu’il faut utiliser de façon rationnelle afin de permettre aux générations présentes et futures de toujours continuer d’en bénéficier. C’est pourquoi, se réjouissant de la tenue de ces assises et proclamant l’ouverture officielle de la session des experts, Monsieur le Ministre des Eaux et Forêts de Côte d’ivoire a indiqué pouvoir compter sur les fruits de leurs travaux, afin de permettre à chaque pays de la sous région de gérer de manière durable et concertée ses terres, ses ressources forestières, fauniques et ses ressources en eau pour le bien-être des populations et pour la sauvegarde de l’environnement, d’ici à l’horizon 2025.
Avant Le Ministre des Eaux et Forêts, c’est Monsieur Luc GENOT, Coordinateur Sous Régional du Bureau de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest qui a dressé un tableau très critique de la situation de la forêt en Afrique de l’Ouest. Selon lui, la sous région ouest Africaine est la seule au monde dont le taux de dégradation de la forêt est le plus élevé. En témoigne, la disparition de plus de 870.000 ha de forêt par an, de 2000 à 2010 ; soit un recul net de 19% par rapport à la superficie totale des forêts et des terres boisées de cette partie de l’Afrique qui est estimée à environ 72,1millions d’ha dont 4,2 millions d’ha de forêts primaires,66,2 millions de forêts secondaires et 1,7 millions d’ha de plantations forestières avec une importante présence de parcs agroforestiers. A cette statistique, il faut ajouter les aires protégée qui représentent 27,7 millions d’ha. Ainsi, face à ce triste constat, Monsieur Luc GENOT se réjouira de la prise de conscience des gouvernants en vue de fédérer leurs efforts pour une gestion commune et durable de leurs patrimoines forestiers. Enfin, il faut noter l’intervention du docteur LAPODINI Marc, le Commissaire de la CEDEAO chargé de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en eaux. Il a indiqué que le Plan qui est en élaboration a pour ambition de fédérer les efforts de tous les pays de la CEDEAO pour une gestion durable et concertée des écosystèmes forestiers. Le Docteur LAPODINI Marc a ajouté que l’issue de cette rencontre des experts est un tournant décisif pour la préservation de la forêt et la lutte contre la désertification en Afrique de l’Ouest.
La réunion des Ministres de la CEDEAO s’est ouverte le mercredi 09 septembre par la session des experts au Centre de Conférence du Ministère des Affaires Etrangères. Durant trois jours, ces techniciens de l’environnement et des eaux et forêts de la sous région ouest africaine auront à mener des réflexions de fond et de forme sur le plan de Convergence pour la conservation et la gestion durable des écosystèmes forestiers de l’Afrique de l’Ouest et du Programme d’action sous régional de lutte contre la désertification. Ces travaux préparatoires visent à faire des propositions et préparer des recommandations pour les Ministres en vue de l’adoption définitive du document.
C’est le Ministre Ivoirien des Eaux et Forêts qui a ouvert les travaux, non sans indiquer toutes les attentes des chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO. En effet, le Ministre Mathieu Babaud DARRET indiquera aux experts que les deux documents qui seront produits, à l’issue de leurs travaux, serviront de documents de référence à considérer dans les politiques nationales de chaque pays. Pour le Ministre Ivoirien, il apparait important, pour toutes les régions du monde, d’adopter des modes de gestion durable de leurs ressources naturelles et surtout d’en faire une gestion commune tant nationale, sous régionale qu’internationale. Cette approche de gestion que soutient le Ministre Mathieu Babaud DARRET s’appuie sur le constat de la cohabitation, dans tous les pays de la sous région, de différents types de végétations qui partent de la forêt dense humide sempervirente aux zones subhumides sèches, semi-arides et arides. Ainsi, fera remarquer le Ministre, chacun de ces types de végétation régule les conditions de vie des populations et constituent leur source d’alimentation et de richesse qu’il faut utiliser de façon rationnelle afin de permettre aux générations présentes et futures de toujours continuer d’en bénéficier. C’est pourquoi, se réjouissant de la tenue de ces assises et proclamant l’ouverture officielle de la session des experts, Monsieur le Ministre des Eaux et Forêts de Côte d’ivoire a indiqué pouvoir compter sur les fruits de leurs travaux, afin de permettre à chaque pays de la sous région de gérer de manière durable et concertée ses terres, ses ressources forestières, fauniques et ses ressources en eau pour le bien-être des populations et pour la sauvegarde de l’environnement, d’ici à l’horizon 2025.
Avant Le Ministre des Eaux et Forêts, c’est Monsieur Luc GENOT, Coordinateur Sous Régional du Bureau de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest qui a dressé un tableau très critique de la situation de la forêt en Afrique de l’Ouest. Selon lui, la sous région ouest Africaine est la seule au monde dont le taux de dégradation de la forêt est le plus élevé. En témoigne, la disparition de plus de 870.000 ha de forêt par an, de 2000 à 2010 ; soit un recul net de 19% par rapport à la superficie totale des forêts et des terres boisées de cette partie de l’Afrique qui est estimée à environ 72,1millions d’ha dont 4,2 millions d’ha de forêts primaires,66,2 millions de forêts secondaires et 1,7 millions d’ha de plantations forestières avec une importante présence de parcs agroforestiers. A cette statistique, il faut ajouter les aires protégée qui représentent 27,7 millions d’ha. Ainsi, face à ce triste constat, Monsieur Luc GENOT se réjouira de la prise de conscience des gouvernants en vue de fédérer leurs efforts pour une gestion commune et durable de leurs patrimoines forestiers. Enfin, il faut noter l’intervention du docteur LAPODINI Marc, le Commissaire de la CEDEAO chargé de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en eaux. Il a indiqué que le Plan qui est en élaboration a pour ambition de fédérer les efforts de tous les pays de la CEDEAO pour une gestion durable et concertée des écosystèmes forestiers. Le Docteur LAPODINI Marc a ajouté que l’issue de cette rencontre des experts est un tournant décisif pour la préservation de la forêt et la lutte contre la désertification en Afrique de l’Ouest.
