Dans les années 90, un slogan lancé par le gouvernement d’Henri Konan Bédié, alors président de la République de Côte d’Ivoire, avait retenu l’attention des consommateurs : « Consommer ivoirien ». Il s’agissait pour les dirigeants de cette époque de promouvoir tout ce qui était fabriqué sur le sol ivoirien et permettre ainsi aux consommateurs de contribuer à l’essor des industries et des petites et moyennes entreprises ivoiriennes. Cette politique économique a valu son pesant d’or puisqu’elle a grandement contribué à créer un véritable marché pour les entreprises exerçant dans le textile. On se souvient que c’est à cette même époque que le « bogolan », un tissu africain qu’une unité industrielle installée en Côte d’Ivoire avait réussi à moderniser, a connu un boom des plus spectaculaires au pays d’Houphouët-Boigny. Que ce soient les couturiers de renom comme ceux exerçant dans les petits quartiers, ils ont pu faire de bonnes affaires grâce à cette politique.
Du côté des populations, porter le « Bogolan » à cette époque était une fierté. Certes, c’était la mode, mais bien plus, arborer le « bogolan » était une contribution à la promotion de la culture vestimentaire locale en permettant aux entreprises locales et à leurs employés d’en tirer le bénéfice afférent. Mais, de ces années où le politique exhortait le peuple à consommer les produits locaux jusqu’à nos jours, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Il faut admettre que les temps ont beaucoup changé. Aujourd’hui, la donne n’est plus la même. Le marché du textile ivoirien est envahi de tissus et vêtements « made in China », lesquels mènent une rude concurrence aux tissus et vêtements produits sur place.
F.K
Du côté des populations, porter le « Bogolan » à cette époque était une fierté. Certes, c’était la mode, mais bien plus, arborer le « bogolan » était une contribution à la promotion de la culture vestimentaire locale en permettant aux entreprises locales et à leurs employés d’en tirer le bénéfice afférent. Mais, de ces années où le politique exhortait le peuple à consommer les produits locaux jusqu’à nos jours, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Il faut admettre que les temps ont beaucoup changé. Aujourd’hui, la donne n’est plus la même. Le marché du textile ivoirien est envahi de tissus et vêtements « made in China », lesquels mènent une rude concurrence aux tissus et vêtements produits sur place.
F.K