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Économie Publié le samedi 14 septembre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Anacarde et coton / Après la réforme des filières - Un président de coopérative annonce une tournée d’explications

Largaton Karim Ouattara est le président du conseil d’administration de l’Union interrégionale des coopératives agricoles de Côte d’Ivoire (URECA-CI). Il a pris part au dernier atelier sur la réforme des filières anacarde et coton à Yamoussoukro. Dans les échanges que nous avons eus avec lui, il revient sur ses impressions après cette ‘’importante’’ réunion. Largaton Karim Ouattara revendique 150 coopératives adhérentes à son Union, qui s’étend à travers toute la Côte d’Ivoire depuis 2010. Et pour lui, à l’issue de l’atelier de Yamoussoukro, c’est de ‘’l’espoir’’ qui envahit les producteurs d’anacarde et de coton. «Au sortir de l’atelier, il va y avoir du mieux pour la filière que par le passé (…) comme toute organisation, à un moment, il faut reformer», a indiqué le PCA de l’URECA-CI. «L’un des points principaux de cette réforme, c’est le passage du statut de coopérative simple aux sociétés coopératives pour les coopératives. Avec l’obligation d’avoir un conseil d’administration. Cette structuration a beaucoup d’avantages dans la mesure où les producteurs lésés pourront saisir les tribunaux pour réclamer leurs droits. Cela va limiter la gabegie et la mal gouvernance qui avaient lieu par le passé. Et nous allons parcourir les hameaux de la Côte d’Ivoire pour expliquer cette réforme et surtout organiser les coopératives en sociétés coopératives. Le problème de la filière, c’est le manque de communication et la mauvaise foi. Nous allons relayer les réformes’’, a insisté le PCA de l’URECA-CI. Selon Largaton Karim Ouattara, la mise en place d’une interprofession ‘’forte’’ et dans ‘’l’immédiat’’ devrait permettre de ‘’redonner confiance à tous les acteurs de la filière, car c’est l’interprofession qui va appliquer le reste des décisions, c’est le maillon essentiel de la reforme’’. Il soutient en outre l’idée selon laquelle, les porte-voix des producteurs devraient eux-mêmes être propriétaires et/ou producteurs d’anacarde et de coton. ‘’Je revendique près de 14 ha d’anacarde et l’une des conditions d’adhésion à l’Union est d’avoir au moins 2 ha de culture’’, a-t-il argumenté.

FO
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