Le Président ivoirien, Alassane Ouattara a affirmé vendredi avoir quelques doutes sur la mise en place des districts dans le cadre de sa politique de décentralisation, lors d’une rencontre avec le corps préfectoral au palais présidentiel du Plateau, le quartier administratif et des affaires d’Abidjan d’Abidjan.
"J'ai demandé au premier ministre de reprendre ce dossier et de l'examiner en toute objectivité et de voir si nous devons mettre en place les districts ou pas", a dit le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara aux Préfets, Secrétaires généraux de préfecture et Sous-préfets.
"Les districts ne sont pas un échelon essentiel dans la gestion de l'administration. Nous allons réexaminer ce dossier en toute objectivité. Les districts ne seront pas mis en place immédiatement'' a-t-il ajouté en insistant que ‘'nous allons réévaluer leur nécessité. J'admets que j'ai des doutes quant à leur nécessité''.
Le corps préfectoral voyait ce projet de mise en place de douze districts d'un mauvais œil, craignant des conflits de leadership dans la collaboration avec les Gouverneurs qui devraient être nommés.
En présence du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, le porte-parole du corps préfectoral, Konin Aka, Préfet de la région du Gbèkè (Bouaké, 379 km au Nord d'Abidjan) a émis le vœu d'institutionnaliser ce type de rencontre pour qu'une fois par an, les Préfets, Secrétaires généraux de préfecture et Sous-Préfets rendent compte des réalités du terrain et qu'ils reçoivent les ‘'instructions'' du Chef de l'Etat pour une bonne marche de la Nation.
‘'La cohabitation entre le corps préfectoral et les Gouverneurs de district peut être source de friction, au cas où ils n'auraient pas été suffisamment instruits sur le tracé des lignes de démarcation quant à la représentation sur le terrain du Président de la République'', a relevé, le Préfet Konin Aka.
Dans le récent découpage administratif, douze districts ont été créés regroupant chacun deux ou trois régions en plus des districts autonomes d'Abidjan et de Yamoussoukro. A la tête de ces districts, devraient être nommés des Gouverneurs.
Ce découpage avait fait disparaître les conseils généraux qui étaient dans les différents départements du pays pour laisser la place aux conseils régionaux. S'agissant des régions, le nombre est passé de 19 à 31 avec de nouvelles dénominations.
"J'ai demandé au premier ministre de reprendre ce dossier et de l'examiner en toute objectivité et de voir si nous devons mettre en place les districts ou pas", a dit le Chef de l'Etat, Alassane Ouattara aux Préfets, Secrétaires généraux de préfecture et Sous-préfets.
"Les districts ne sont pas un échelon essentiel dans la gestion de l'administration. Nous allons réexaminer ce dossier en toute objectivité. Les districts ne seront pas mis en place immédiatement'' a-t-il ajouté en insistant que ‘'nous allons réévaluer leur nécessité. J'admets que j'ai des doutes quant à leur nécessité''.
Le corps préfectoral voyait ce projet de mise en place de douze districts d'un mauvais œil, craignant des conflits de leadership dans la collaboration avec les Gouverneurs qui devraient être nommés.
En présence du ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, le porte-parole du corps préfectoral, Konin Aka, Préfet de la région du Gbèkè (Bouaké, 379 km au Nord d'Abidjan) a émis le vœu d'institutionnaliser ce type de rencontre pour qu'une fois par an, les Préfets, Secrétaires généraux de préfecture et Sous-Préfets rendent compte des réalités du terrain et qu'ils reçoivent les ‘'instructions'' du Chef de l'Etat pour une bonne marche de la Nation.
‘'La cohabitation entre le corps préfectoral et les Gouverneurs de district peut être source de friction, au cas où ils n'auraient pas été suffisamment instruits sur le tracé des lignes de démarcation quant à la représentation sur le terrain du Président de la République'', a relevé, le Préfet Konin Aka.
Dans le récent découpage administratif, douze districts ont été créés regroupant chacun deux ou trois régions en plus des districts autonomes d'Abidjan et de Yamoussoukro. A la tête de ces districts, devraient être nommés des Gouverneurs.
Ce découpage avait fait disparaître les conseils généraux qui étaient dans les différents départements du pays pour laisser la place aux conseils régionaux. S'agissant des régions, le nombre est passé de 19 à 31 avec de nouvelles dénominations.