Recettes budgétaires / Les Douanes révèlent la contribution des importateurs de poisson : ‘’ Elle est chiffrée à 19 milliards de FCFA pour un volume de 281 511 tonnes’’

« Les opérateurs économiques trouvent que le délai de dédouanement du poisson est long et couteux », dixit le colonel Ehivet Kamon Germain, représentant le directeur général des Douanes ivoiriennes, à l’ouverture du séminaire sur le thème « Dédouanement du poisson : quelles stratégies pour optimiser la procédure ? ». Les travaux se déroulent du 16 au 18 septembre 2013, à l’hôtel Belle Côte. S’exprimant au nom du Colonel Issa Coulibaly, Ehivet Kamon s’est étendu sur la part importante du dédouanement du poisson dans les recettes douanières, mais surtout sur le besoin impérieux de l’institution douanière ivoirienne d’intégrer les exigences de la mondialisation. « Le poisson est devenu l’un des principaux produits pourvoyeurs de recettes douanières. Au titre de l’année 2012, la contribution du poisson s’est chiffrée à près de 19 milliards de FCFA pour un volume de 281 511 tonnes (…) En tenant compte du contexte international marqué par la facilitation des échanges, il était impérieux pour la direction générale des Douanes, de tenir des assises pour apporter des réponses adéquates à ces difficultés », a-t-il révélé. Prenant la parole au nom de Mme Kaba Nialé, ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Economie et des Finances, M. Yao Drissa, chef de cabinet, s’est réjoui de l’initiative qui est la preuve pertinente que les Douanes entendent pleinement jouer leur partition dans le cadre dynamique de l’émergence économique de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020. Selon lui « Kaba Nialé s’honore de l’initiative de ce cadre de concertation et d’échanges avec l’ensemble des acteurs de la chaine d’importation et de valorisation du poisson en vue de la définition claire et partagée des actions conséquentes à mettre en œuvre au regard des exigences de la mondialisation». Ce séminaire se veut le cadre d’analyse des procédés déjà utilisés pour le dédouanement du poisson congelé et du « faux thon ». Les réflexions seront ensuite poussées sur les procédures d’optimisation en tenant compte des enjeux fiscaux et sanitaires liés au secteur du poisson.

DC