Les Eléphants de Côte d’Ivoire affrontent les Lions de la Téranga du Sénégal pour l’ultime articulation des qualifications pour le Mondial 2014. C’est ce que la magie du tirage au sort effectué , lundi dernier, au Caire a révélé. Juste après ce tirage, des avertis du monde sportif décortiquent ce choc.
Salif Bictogo, Président de la Conférence des présidents de clubs de football :
« Notre adversaire, c’est nous-mêmes »
« Nous sommes malheureusement tombés sur une sélection motivée du Sénégal qui a envie de revanche sur son élimination de la CAN 2013. Face à une telle équipe, notre adversaire sera nous-mêmes, nos propres footballeurs ».
Soumahoro Mamadou, Président de la Conférence des présidents de fédérations :
« Prendre cette rencontre au sérieux »
« Cette rencontre ne sera pas comme les autres. La Fédération ivoirienne de football est en train de préparer cette rencontre. A ce niveau de la compétition, il n’y a pas de petite équipe. Il faut véritablement prendre cette rencontre au sérieux. Je ne peux pas dire que la Côte d’Ivoire passe haut-les-mains, c’est un match de football. Mais, on ne va pas aussi en victime résignée ».
Saraka Norbert, Sélectionneur des Eléphants locaux :
« Si nous les minimisons, ils nous joueront un sale tour »
« A ce stade de la compétition, toutes les équipes se valent. Personne n’est arrivé là par procuration. Il y a beaucoup à gagner en allant en Coupe du monde. Les Sénégalais sont motivés pour aller en Coupe du monde. Aussi, la Côte d’Ivoire les a-t-il écartés de la Coupe d’Afrique. A ce niveau, il y a un esprit de revanche en jeu. Il appartient donc aux Eléphants de se préparer sereinement. Sur le plan technique et tactique, les Eléphants ont un avantage. Parce qu’ils ont des individualités, ils jouent dans de grands clubs. Mais, cela ne suffit pas. Car, pour ce match, c’est la détermination du jour qui va faire la différence. Si les Ivoiriens veulent gagner, qu’ils se mettent en tête qu’ils doivent mouiller le maillot. Il faut qu’il y ait de l’engagement, de la volonté et l’expérience. Je pense qu’on peut s’en sortir. Mais si on minimise le Sénégal parce qu’on l’a déjà battu, cela va nous jouer un sale tour ».
Serge Dacoury, Consultant :
« On n’a pas besoin de noms ronflants »
C’est un tirage au sort favorable pour la Côte d’Ivoire. A condition que nos joueurs ne fonctionnent pas comme des sénateurs. Mais, onze guerriers volontaires qui ont envie de mouiller le maillot. Aussi, faut-il que l’entraîneur mette les joueurs qui ont la forme du moment et non pas des noms. Le Sénégal va jouer son match au Maroc puisque son terrain est suspendu. Il va falloir donc faire la différence à Abidjan en marquant beaucoup de buts. Mais avec ce que nous avons au dernier match Côte d’Ivoire-Sénégal, il va falloir faire attention. On n’est pas obligé de mettre des noms ronflants. Il faut classer les joueurs qui peuvent permettre à la Côte d’Ivoire d’obtenir son ticket pour la troisième fois consécutive au Mondial. Aujourd’hui, l’équipe de Côte d’Ivoire est faible. Ce sont les noms des joueurs tels que Drogba, Yaya, Gervinho qui font que les équipes d’en face ont peur. Sinon, une équipe qui pose le jeu et qui veut jouer au football sans complexe va nous gagner.
Propos recueillis par Francis Aké
Salif Bictogo, Président de la Conférence des présidents de clubs de football :
« Notre adversaire, c’est nous-mêmes »
« Nous sommes malheureusement tombés sur une sélection motivée du Sénégal qui a envie de revanche sur son élimination de la CAN 2013. Face à une telle équipe, notre adversaire sera nous-mêmes, nos propres footballeurs ».
Soumahoro Mamadou, Président de la Conférence des présidents de fédérations :
« Prendre cette rencontre au sérieux »
« Cette rencontre ne sera pas comme les autres. La Fédération ivoirienne de football est en train de préparer cette rencontre. A ce niveau de la compétition, il n’y a pas de petite équipe. Il faut véritablement prendre cette rencontre au sérieux. Je ne peux pas dire que la Côte d’Ivoire passe haut-les-mains, c’est un match de football. Mais, on ne va pas aussi en victime résignée ».
Saraka Norbert, Sélectionneur des Eléphants locaux :
« Si nous les minimisons, ils nous joueront un sale tour »
« A ce stade de la compétition, toutes les équipes se valent. Personne n’est arrivé là par procuration. Il y a beaucoup à gagner en allant en Coupe du monde. Les Sénégalais sont motivés pour aller en Coupe du monde. Aussi, la Côte d’Ivoire les a-t-il écartés de la Coupe d’Afrique. A ce niveau, il y a un esprit de revanche en jeu. Il appartient donc aux Eléphants de se préparer sereinement. Sur le plan technique et tactique, les Eléphants ont un avantage. Parce qu’ils ont des individualités, ils jouent dans de grands clubs. Mais, cela ne suffit pas. Car, pour ce match, c’est la détermination du jour qui va faire la différence. Si les Ivoiriens veulent gagner, qu’ils se mettent en tête qu’ils doivent mouiller le maillot. Il faut qu’il y ait de l’engagement, de la volonté et l’expérience. Je pense qu’on peut s’en sortir. Mais si on minimise le Sénégal parce qu’on l’a déjà battu, cela va nous jouer un sale tour ».
Serge Dacoury, Consultant :
« On n’a pas besoin de noms ronflants »
C’est un tirage au sort favorable pour la Côte d’Ivoire. A condition que nos joueurs ne fonctionnent pas comme des sénateurs. Mais, onze guerriers volontaires qui ont envie de mouiller le maillot. Aussi, faut-il que l’entraîneur mette les joueurs qui ont la forme du moment et non pas des noms. Le Sénégal va jouer son match au Maroc puisque son terrain est suspendu. Il va falloir donc faire la différence à Abidjan en marquant beaucoup de buts. Mais avec ce que nous avons au dernier match Côte d’Ivoire-Sénégal, il va falloir faire attention. On n’est pas obligé de mettre des noms ronflants. Il faut classer les joueurs qui peuvent permettre à la Côte d’Ivoire d’obtenir son ticket pour la troisième fois consécutive au Mondial. Aujourd’hui, l’équipe de Côte d’Ivoire est faible. Ce sont les noms des joueurs tels que Drogba, Yaya, Gervinho qui font que les équipes d’en face ont peur. Sinon, une équipe qui pose le jeu et qui veut jouer au football sans complexe va nous gagner.
Propos recueillis par Francis Aké