Le match aller se joue entre le 11 et le 15 octobre prochain en terre tunisienne, avant le retour qui aura lieu entre le 15 et le 19 novembre 2013.
Les boules ont livré leur verdict. Le Cameroun a désormais le cœur net sur son adversaire à cet ultime tour à qualification directe à la Coupe du monde prévue l’an prochain au Brésil. Les amoureux des pronostics ont certainement raflé le jackpot. Eux qui avaient prédit que les Lions indomptables croiseront la Tunisie qui s’est vue attribué en dernière minute, le fauteuil du Cap-Vert qui a aligné un joueur suspendu pour une finale de poule comptant pour le 2e tour. Les Tunisiens s’étaient alors fait dévorer par les Requins bleus (2-0). Mais sur le plan administratif, la roue a tourné en faveur des Aigles de Carthage qui ont fait appel et ont eu gain de cause puisque la Fifa a tranché en leur faveur. C’est donc à cette miraculée Tunisie que les poulains de Volker Finke vont devoir se mesurer en match aller et retour à l’effet d’obtenir le ticket qualificatif pour le Mondial 2014. Certes, le Cameroun et sa dégringolade fracassante au classement Fifa de ce mois (de 51e à 61e) a évité de justesse les grosses pointures comme la Côte d’Ivoire ou le Nigeria mais le Onze Tunisien n’est pas un enfant de chœur. C’est dire que les deux confrontations particulièrement s’annoncent sulfureuses.
Habitués des phases finales de la Coupe du Monde, la Tunisie qui totalise quatre participations et le Cameroun qui en compte six, s’affronteront pour le compte du match aller prévu en octobre prochain en Tunisie. Sur le terrain, le public dont le cœur bat déjà la chamade, assistera à une très belle opposition de jeu, sauf que, au regard des performances des deux formations ces derniers moments, le Cameroun part avec un léger avantage même si la Tunisie avait participé à la dernière Coupe d’Afrique des nations (Can) contrairement à son adversaire qui a lamentablement manqué les deux derniers rendez-vous. Interrogé hier par nos confrères de cafonline.com, Martin Ndtoungou Mpilé, le coach adjoint de la sélection nationale fanion n’est pas du tout surpris. Lui qui qualifie le duel Cameroun-Tunisie de match difficile. Car, explique-t-il, « les tunisiens ont toujours été de bons footballeurs. En plus l’autre facteur c’est que la Tunisie a été repêchée après un problème administratif lors du tour précédent. Et comme on dit au quartier, les équipes qui sont souvent repêchées sont souvent les plus difficiles à manœuvrer. Car elles jouent le tout pour le tout pour démontrer qu’elles méritent leur qualification ». Même s’il faut reconnaître que ces derniers mois, les Aigles de Carthage ne sont plus des foudres de guerre. Aymen Abdennour et ses coéquipiers ont mordu la poussière devant la Sierra Leone et le Cap Vert.
Constellation
Pire, lors de la Can 2013 en Afrique du Sud, les hommes de Sami Trabelsi, logés dans le même groupe que la Côte d’Ivoire, du Togo et de l’Algérie, ont été sortis dès le premier tour. L’instabilité sur le banc de touche avec pour cas patent, deux sélectionneurs en l’intervalle de deux ans, peut également se présenter comme un sérieux handicap. Toutefois, c’est une équipe très homogène qui regorge des joueurs qui ont l’habitude de jouer ensemble en clubs. La preuve, elle possède des clubs qui sont actuellement dans le dernier carré ou en passe de se qualifier pour les demi-finales des Coupes africaines de clubs, tels que l’Espérance Sportive de Tunis, le CA Bizertin et le Club Sportif Sfaxien. Ce qui n’est pas vraiment le cas au Cameroun où la sélection est une constellation de stars évoluant dans divers championnats à l’étranger.
Avec un vestiaire au bord de l’implosion et la retraite internationale annoncée de son capitaine Samuel Eto’o, l’équipe nationale lorgne l’avenir avec anxiété. A cela vient se greffer le passage du témoin qui s’assimile visiblement une guerre de clans difficilement résolvable. D’un côté les cadres, malgré leur âge avancé et leurs contreperformances, veulent s’éterniser dans le groupe. De l’autre, la jeune garde relativement talentueuse, et déterminée à briller, entend imposer son diktat dans la tanière, contre vents et marées. Un chapelet de problèmes qu’il faudra à tout prix régler dans moins d’un mois, sinon le Cameroun pourra dire adieu au Mondial brésilien.
Christian TCHAPMI
Focal: Baroud d’honneur pour Didier Drogba ?
Pour les autres combinaisons, l’Ethiopie, autre révélation de la Can 2013, devra passer sur les cendres nigérianes pour atteindre le Brésil. Il y a surtout le choc au sommet entre le Ghana et l’Egypte. Si elle veut retrouver la Coupe du monde, 24 ans après sa dernière participation, la sélection des Pharaons, septuples champions d’Afrique et impérial en phase de poules (six victoires en six matches), devra ainsi se mesurer aux Black stars, quart-de-finalistes du dernier Mondial. Un autre duel de géants va secouer l’Afrique de l’Ouest francophone : celui entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Quart-de-finalistes lors de leur seule participation au tournoi mondial, en 2002, les Lions de la Téranga mettront tout leur poids offensif dans la balance pour contrer des Eléphants certainement désireux d’offrir à leur capitaine Didier Drogba une troisième et (certainement) dernière Coupe du monde. Après avoir éclaboussé de sa classe et de sa jeunesse la dernière Can en disputant la finale, le Burkina Faso aura lui pour objectif de continuer sur sa lancée en décrochant sa première participation à ce Mondial contre des Fennecs algériens qui comptent déjà trois à leur actif. C’est dire que les jeux sont ouverts. Gare aux surprises.
C. T.
Les combinaisons
Côte d’Ivoire – Sénégal
Ethiopie – Nigeria
Tunisie – Cameroun
Ghana – Egypte
Burkina Faso – Algérie
Les boules ont livré leur verdict. Le Cameroun a désormais le cœur net sur son adversaire à cet ultime tour à qualification directe à la Coupe du monde prévue l’an prochain au Brésil. Les amoureux des pronostics ont certainement raflé le jackpot. Eux qui avaient prédit que les Lions indomptables croiseront la Tunisie qui s’est vue attribué en dernière minute, le fauteuil du Cap-Vert qui a aligné un joueur suspendu pour une finale de poule comptant pour le 2e tour. Les Tunisiens s’étaient alors fait dévorer par les Requins bleus (2-0). Mais sur le plan administratif, la roue a tourné en faveur des Aigles de Carthage qui ont fait appel et ont eu gain de cause puisque la Fifa a tranché en leur faveur. C’est donc à cette miraculée Tunisie que les poulains de Volker Finke vont devoir se mesurer en match aller et retour à l’effet d’obtenir le ticket qualificatif pour le Mondial 2014. Certes, le Cameroun et sa dégringolade fracassante au classement Fifa de ce mois (de 51e à 61e) a évité de justesse les grosses pointures comme la Côte d’Ivoire ou le Nigeria mais le Onze Tunisien n’est pas un enfant de chœur. C’est dire que les deux confrontations particulièrement s’annoncent sulfureuses.
Habitués des phases finales de la Coupe du Monde, la Tunisie qui totalise quatre participations et le Cameroun qui en compte six, s’affronteront pour le compte du match aller prévu en octobre prochain en Tunisie. Sur le terrain, le public dont le cœur bat déjà la chamade, assistera à une très belle opposition de jeu, sauf que, au regard des performances des deux formations ces derniers moments, le Cameroun part avec un léger avantage même si la Tunisie avait participé à la dernière Coupe d’Afrique des nations (Can) contrairement à son adversaire qui a lamentablement manqué les deux derniers rendez-vous. Interrogé hier par nos confrères de cafonline.com, Martin Ndtoungou Mpilé, le coach adjoint de la sélection nationale fanion n’est pas du tout surpris. Lui qui qualifie le duel Cameroun-Tunisie de match difficile. Car, explique-t-il, « les tunisiens ont toujours été de bons footballeurs. En plus l’autre facteur c’est que la Tunisie a été repêchée après un problème administratif lors du tour précédent. Et comme on dit au quartier, les équipes qui sont souvent repêchées sont souvent les plus difficiles à manœuvrer. Car elles jouent le tout pour le tout pour démontrer qu’elles méritent leur qualification ». Même s’il faut reconnaître que ces derniers mois, les Aigles de Carthage ne sont plus des foudres de guerre. Aymen Abdennour et ses coéquipiers ont mordu la poussière devant la Sierra Leone et le Cap Vert.
Constellation
Pire, lors de la Can 2013 en Afrique du Sud, les hommes de Sami Trabelsi, logés dans le même groupe que la Côte d’Ivoire, du Togo et de l’Algérie, ont été sortis dès le premier tour. L’instabilité sur le banc de touche avec pour cas patent, deux sélectionneurs en l’intervalle de deux ans, peut également se présenter comme un sérieux handicap. Toutefois, c’est une équipe très homogène qui regorge des joueurs qui ont l’habitude de jouer ensemble en clubs. La preuve, elle possède des clubs qui sont actuellement dans le dernier carré ou en passe de se qualifier pour les demi-finales des Coupes africaines de clubs, tels que l’Espérance Sportive de Tunis, le CA Bizertin et le Club Sportif Sfaxien. Ce qui n’est pas vraiment le cas au Cameroun où la sélection est une constellation de stars évoluant dans divers championnats à l’étranger.
Avec un vestiaire au bord de l’implosion et la retraite internationale annoncée de son capitaine Samuel Eto’o, l’équipe nationale lorgne l’avenir avec anxiété. A cela vient se greffer le passage du témoin qui s’assimile visiblement une guerre de clans difficilement résolvable. D’un côté les cadres, malgré leur âge avancé et leurs contreperformances, veulent s’éterniser dans le groupe. De l’autre, la jeune garde relativement talentueuse, et déterminée à briller, entend imposer son diktat dans la tanière, contre vents et marées. Un chapelet de problèmes qu’il faudra à tout prix régler dans moins d’un mois, sinon le Cameroun pourra dire adieu au Mondial brésilien.
Christian TCHAPMI
Focal: Baroud d’honneur pour Didier Drogba ?
Pour les autres combinaisons, l’Ethiopie, autre révélation de la Can 2013, devra passer sur les cendres nigérianes pour atteindre le Brésil. Il y a surtout le choc au sommet entre le Ghana et l’Egypte. Si elle veut retrouver la Coupe du monde, 24 ans après sa dernière participation, la sélection des Pharaons, septuples champions d’Afrique et impérial en phase de poules (six victoires en six matches), devra ainsi se mesurer aux Black stars, quart-de-finalistes du dernier Mondial. Un autre duel de géants va secouer l’Afrique de l’Ouest francophone : celui entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Quart-de-finalistes lors de leur seule participation au tournoi mondial, en 2002, les Lions de la Téranga mettront tout leur poids offensif dans la balance pour contrer des Eléphants certainement désireux d’offrir à leur capitaine Didier Drogba une troisième et (certainement) dernière Coupe du monde. Après avoir éclaboussé de sa classe et de sa jeunesse la dernière Can en disputant la finale, le Burkina Faso aura lui pour objectif de continuer sur sa lancée en décrochant sa première participation à ce Mondial contre des Fennecs algériens qui comptent déjà trois à leur actif. C’est dire que les jeux sont ouverts. Gare aux surprises.
C. T.
Les combinaisons
Côte d’Ivoire – Sénégal
Ethiopie – Nigeria
Tunisie – Cameroun
Ghana – Egypte
Burkina Faso – Algérie
