Après le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, le ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida était l’invité de « Les rendez-vous du gouvernement » qui se tient chaque quinzaine à la salle polyvalente du ministère de l’Economie et des finances sise à l’immeuble Sciam au Plateau. C’était le jeudi 19 septembre.
L’objectif de cette rencontre, selon Goudou Coffie Raymonde, est de présenter les actions, les décisions et les grands axes du gouvernement dans le domaine de la santé. Face à la presse, la responsable en charge de la santé et de la lutte contre le Sida en Côte d’Ivoire, après présentation des actions à court et moyen termes, a reconnu l’impuissance du gouvernement à respecter sa décision de gratuité ciblée des soins et à lutter contre la vente de médicaments dans la rue. Concernant la gratuité ciblée des soins, Goudou Coffie Raymonde a fait savoir que cette opération n’a pas donné entière satisfaction. Elle a trouvé pour argument la trop grande charge financière engendrée par l’élargissement du périmètre de la gratuité ciblée qui est allé bien au-delà de la gratuité de la césarienne, de l’accouchement par voie basse et de la prise en charge gratuite des enfants de 0 à 5 ans pour un certain nombre de pathologies les plus coutant. Elle a aussi fait cas de la démotivation et de la déshumanisation du personnel de santé sans toutefois apporter de solution de son département pour réussir ce programme très cher au président de la République Alassane Ouattara. Pour la lutte contre la vente des médicaments de la rue, Goudou Coffie Raymonde a révélé que ce sont huit mille (8000) femmes qui occupent le marché noir de l’ancien cinéma Roxy à Adjamé et qui vendent toutes sortes de médicaments (Contrefaits, illicites et d’autres provenant d’officines.) Certains pharmaciens sont impliqués, a-t-elle dit. « Il est quasiment imposible de détruire ce marché. Malgré les bulldozers, nous nous heurtons à la résistance de ces femmes», a-t-elle indiqué avant de poursuivre que pour réussir, il faut, en collaboration avec le ministère de la Solidarité, voir comment réorienter ces femmes dans d’autres secteurs d’activités. Une solution quasiment impossible quand Goudou Raymonde, pharmacienne de son état, sait bien le revenu qu’une personne peu avoir dans la vente de médicaments. Alors, l’on assistera impuissant à des morts dues à l’utilisation de médicaments de la rue.
Etienne Atta
L’objectif de cette rencontre, selon Goudou Coffie Raymonde, est de présenter les actions, les décisions et les grands axes du gouvernement dans le domaine de la santé. Face à la presse, la responsable en charge de la santé et de la lutte contre le Sida en Côte d’Ivoire, après présentation des actions à court et moyen termes, a reconnu l’impuissance du gouvernement à respecter sa décision de gratuité ciblée des soins et à lutter contre la vente de médicaments dans la rue. Concernant la gratuité ciblée des soins, Goudou Coffie Raymonde a fait savoir que cette opération n’a pas donné entière satisfaction. Elle a trouvé pour argument la trop grande charge financière engendrée par l’élargissement du périmètre de la gratuité ciblée qui est allé bien au-delà de la gratuité de la césarienne, de l’accouchement par voie basse et de la prise en charge gratuite des enfants de 0 à 5 ans pour un certain nombre de pathologies les plus coutant. Elle a aussi fait cas de la démotivation et de la déshumanisation du personnel de santé sans toutefois apporter de solution de son département pour réussir ce programme très cher au président de la République Alassane Ouattara. Pour la lutte contre la vente des médicaments de la rue, Goudou Coffie Raymonde a révélé que ce sont huit mille (8000) femmes qui occupent le marché noir de l’ancien cinéma Roxy à Adjamé et qui vendent toutes sortes de médicaments (Contrefaits, illicites et d’autres provenant d’officines.) Certains pharmaciens sont impliqués, a-t-elle dit. « Il est quasiment imposible de détruire ce marché. Malgré les bulldozers, nous nous heurtons à la résistance de ces femmes», a-t-elle indiqué avant de poursuivre que pour réussir, il faut, en collaboration avec le ministère de la Solidarité, voir comment réorienter ces femmes dans d’autres secteurs d’activités. Une solution quasiment impossible quand Goudou Raymonde, pharmacienne de son état, sait bien le revenu qu’une personne peu avoir dans la vente de médicaments. Alors, l’on assistera impuissant à des morts dues à l’utilisation de médicaments de la rue.
Etienne Atta