Conçu par le Ministère de l’Agriculture et adopté par le gouvernement ivoirien sous l’égide de la Cedeao et des partenaires au dévelpoppement, le Programme national d’investissement agricole (Pnia) s’est doté de deux organes de suivi et de gestion .Il s’agit notamment du comité national de pilotage et du sécretariat technique. L’installation de ces organes de gestion s’est déroulée le jeudi 19 septembre dernier en présence du Premier ministre et des ministres techniques concernés. En plus des deux organes sus-cités, les ministères de l’Agriculture, de la production animale et des ressources halieutiques , celui des eaux et forêts puis de l’environnement ont tous reçu des mains du chef du gouvernement leur feuille de route . Dans son intervention, Daniel Kablan Duncan a demandé aux responsables de ces organes de faire en sorte qu’à travers leur détermination, l’agriculture ivoirienne retrouve ses lettres de noblesse. « Pour atteindre les objectifs du Pnia, le gouvernement entend jouer à fond sa partition.Le succès du Pnia dépendra de l’exécution rigoureuse des projets », a-t-il déclaré. Et non sans préciser que le programme national d’investissement agricole connait déjà un début d’exécution prometteur au regard des projets déjà installés dans plusieurs localités et à installer dans l’avenir à Korhogo et Odienné .Il est à noter que sur 2002 milliards fcfa attendus, les partenaires au développement et des bailleurs de fonds ont récolté 2040 milliards d’intention. Selon M.Nouhou Coulibaly, secrétaire technique, « Certes , le Pnia connaît un début d’exécution encourageant , cependant certaines dificultés subsistent , notamment la libération de la part du gouvernement qui est de 10% du budget de l’Etat » . Le Premier ministre a donné l’assurance que cette promesse du gouvernement sera tenue. Il convient toutefois de souligner que les objectifs du Pnia sont entre autres de relancer la croissance agricole, d’atteindre un taux de 9% par an d’ici à 2015 et ce, afin de stimuler la croissance économique nationale. Réduire la pauvreté en milieu rural. Créer des emplois dans le domaine rural en général et agricole en particulier .Ainsi 2 400 000 emplois sont prévus d’ici 2015 dans le secteur agricole.Assurer la sécurité alimentaire sur toute l’étendue du territoire ivoirien. La transformation locale d’au moins 50 % des produits agricoles.
Gisèle Tienfô
Gisèle Tienfô