La Commission de reforme du sport en Côte d’Ivoire (CRSCI) a procédé, le vendredi 20 septembre 2013, à la restitution officielle des conclusions de ses travaux au ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs à son cabinet. Un texte de 135 articles élaboré au terme de deux mois dont l’économie générale s’analyse à deux niveaux (Système Sportif Ivoirien retenu et Innovations introduites dans le système sportif). Un grand moment dans la vie du sport en Côte d’Ivoire que n’a pas manqué de souligner le ministre Alain Lobognon. «C’est avec une immense joie et un réel plaisir que je reçois, ce jour, pour le compte du Gouvernement, les conclusions des travaux de la Commission de Réforme du Sport en Côte d’Ivoire», a-t-il déclaré. Fier de la conduite des travaux et surtout de la qualité des conclusions, le ministre a fait savoir que «Chaque acteur du mouvement sportif connaitra, une fois le projet adopté en Conseil des Ministres puis à l’Assemblée Nationale, son rôle et sa place dans la gouvernance du sport. Bien plus, en définissant clairement les mécanismes de gestion économique du sport, l’avant-projet de loi résout de façon satisfaisante la lancinante question du financement du sport en Côte d’Ivoire». Car a admis Alain Lobognon, «Le texte qui vient d’être présenté augure d’un avenir meilleur du sport dans notre pays». Tout en manifestant sa gratitude au président de la Commission de reforme du sport en Côte d’Ivoire dont la sagesse et la patience ont permis à la Commission de faire aboutir ses travaux sur des conclusions qui comblent «les espoirs du Gouvernement et de l’ensemble de nos concitoyens», le ministre des sports ivoirien a indiqué toute l’importance que revêt le sport aujourd’hui dans le processus de développement des nations. Mieux, a ajouté Lobognon, «il n’est plus à démontrer que le sport est un puissant moyen pour assurer le rayonnement et le prestige international d’une nation. Il contribue également à la réalisation de la cohésion sociale et de la réconciliation nationale». Il a ainsi appelé l’ensemble du mouvement sportif, les décideurs et les populations à militer dans la perspective de la réalisation des enjeux sociaux et financiers que revêt le sport afin que naisse un modèle d’encadrement juridique et économique qui fasse référence dans la Sous-région, au-delà, en Afrique et par-delà, dans le monde. C’est pourquoi, a-t-il exhorté, la communauté sportive à créer «une synergie d’action» pour faire aboutir cet avant projet de loi. Car c’est des efforts combinés de tous que le sport connaîtra un rayonnement pour contribuer à l’émergence de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2020.
Le président de la Commission de reforme du sport en Côte d’Ivoire, Dicoh Adama a indiqué qu’un texte de loi ne vaut que par son esprit et son application. Avant de rassurer de la disponibilité de son équipe à accompagner le ministre tout au long du processus menant à son adoption pour en faire une loi. «C’est la quatrième fois que des avant-projets de loi ont été proposés. Ça veut dire que les autres n’ont pas eu l’aboutissement escompté. Cet avant-projet que nous allons vous remettre est un compris entre les volontés, les desirata, les aspirations profondes du monde sportif et aussi de la volonté rassurée du pouvoir d’assurer son pouvoir régalien, de développer le sport. D’ailleurs si vous regardez l’historique de l’élaboration des lois, c’est une des rares fois que les destinataires de la loi sont étroitement associés à l’élaboration de la loi. C’est mérite là, on vous le doit», a dit Dicoh Adama. C’est le 8 juillet 2013 que le bureau de la Commission de reforme du sport en Côte d’Ivoire a été installé par le ministre Alain Lobognon après que le Gouvernement ait adopté sa mise en place, le 26 juin 2013, en Conseil des ministres suite à une Communication du ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs.
OUATTARA Gaoussou
Le président de la Commission de reforme du sport en Côte d’Ivoire, Dicoh Adama a indiqué qu’un texte de loi ne vaut que par son esprit et son application. Avant de rassurer de la disponibilité de son équipe à accompagner le ministre tout au long du processus menant à son adoption pour en faire une loi. «C’est la quatrième fois que des avant-projets de loi ont été proposés. Ça veut dire que les autres n’ont pas eu l’aboutissement escompté. Cet avant-projet que nous allons vous remettre est un compris entre les volontés, les desirata, les aspirations profondes du monde sportif et aussi de la volonté rassurée du pouvoir d’assurer son pouvoir régalien, de développer le sport. D’ailleurs si vous regardez l’historique de l’élaboration des lois, c’est une des rares fois que les destinataires de la loi sont étroitement associés à l’élaboration de la loi. C’est mérite là, on vous le doit», a dit Dicoh Adama. C’est le 8 juillet 2013 que le bureau de la Commission de reforme du sport en Côte d’Ivoire a été installé par le ministre Alain Lobognon après que le Gouvernement ait adopté sa mise en place, le 26 juin 2013, en Conseil des ministres suite à une Communication du ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs.
OUATTARA Gaoussou
