Cette nouvelle loi prendra en compte, à la fois, l’existence de nouvelles pratiques commerciales, jusque-là méconnues et la nécessité d’un changement d’orientation des activités de la Commission chargée de la répression des pratiques anticoncurrentielles collectives. Il s’agit notamment des ventes sauvages ou para-commercialisme qui consistent à offrir à la vente des produits ou services en occupant de manière anarchique les domaines publics ; des importations, exportations et réexportations sans titres ou en falsifiant les documents relatifs à ces opérations ; de l’absence de garanties à l’occasion de la commercialisation des appareils et biens d’équipements. Une autre arme de lutte contre la cherté de la vie est le projet de loi sur le code de la consommation. Ce projet porte sur cinq aspects, à savoir : l’information et la sécurité des produits et services, l’endettement et les conditions des crédits à la consommation, la conformité et la sécurité des produits et des services, les associations et les organisations de consommateurs et enfin, les institutions chargées de réguler la consommation. Ce projet prévoit la mise en place du Conseil national de la Consommation avec pour objet de permettre la confrontation et la concertation entre les représentants des intérêts collectifs des consommateurs et usagers, les représentants des professionnels, des services publics et des pouvoirs publics et tout ce qui a trait aux problèmes liés à la concurrence et à la consommation. En tout cas, la Commission de la concurrence et de la lutte contre la vie chère et le code de la consommation permettront de réguler les prix pour tous, avoir des biens et services de meilleure qualité et avoir un plus grand choix de produits. Tout cela, au bénéfice du consommateur final qui ne verra plus le panier de la ménagère se réduire comme peau de chagrin.
Soumba.O
Soumba.O