La corruption dans la passation des marchés publics est un fait. Le directeur de cette administration, Coulibaly Yacouba, en a donné, récemment, un aperçu au siège d’une Ong dont il était l’invité du mois de septembre, à la Riviera route de Bingerville. «La transparence dans les marchés publics en Côte d’Ivoire : contribution de la direction des marchés Publics» était le thème traité.
Selon lui, la passation des marchés obéit à des règles. Entre autres, l’obligation de se soumettre à un contrôle, l’obligation d’aller vers les entreprises et de les mettre en compétition, la sélection de fournisseurs à partir d’une réglementation. Cependant, reconnaît-il, certains responsables cachent les dossiers et les présentent à leurs amis. «Et même quand l’avis d’appel d’offres est publié, à la phase de dépouillement, il se passe beaucoup de choses. C’est d’ailleurs à cette phase que se situe le niveau le plus sensible de la corruption. Nous, notre rôle est de veiller à ce que des candidats ne soient pas favorisés au détriment d’autres. Il est clair que nous sommes de gendarmes qui ne sont pas toujours bien apprécié par les ministres», a fait observer Coulibaly Yacouba.
Pour prétendre combattre la corruption, il faut savoir comment les organisations fonctionnent. C’est pourquoi, l’Ong de lutte contre la corruption, Alico, organise chaque mois, depuis février 2013, des conférences publiques au cours desquelles elles invitent les institutions nationales au cœur des scandales de corruption ou préjugés de corruption.
Bruno Kouadio
Selon lui, la passation des marchés obéit à des règles. Entre autres, l’obligation de se soumettre à un contrôle, l’obligation d’aller vers les entreprises et de les mettre en compétition, la sélection de fournisseurs à partir d’une réglementation. Cependant, reconnaît-il, certains responsables cachent les dossiers et les présentent à leurs amis. «Et même quand l’avis d’appel d’offres est publié, à la phase de dépouillement, il se passe beaucoup de choses. C’est d’ailleurs à cette phase que se situe le niveau le plus sensible de la corruption. Nous, notre rôle est de veiller à ce que des candidats ne soient pas favorisés au détriment d’autres. Il est clair que nous sommes de gendarmes qui ne sont pas toujours bien apprécié par les ministres», a fait observer Coulibaly Yacouba.
Pour prétendre combattre la corruption, il faut savoir comment les organisations fonctionnent. C’est pourquoi, l’Ong de lutte contre la corruption, Alico, organise chaque mois, depuis février 2013, des conférences publiques au cours desquelles elles invitent les institutions nationales au cœur des scandales de corruption ou préjugés de corruption.
Bruno Kouadio