Le gouvernement ivoirien a décidé de passer à la vitesse supérieure pour l’accélération de la construction du pont de Jacqueville. C’est dans ce cadre que le samedi dernier, le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, accompagné du ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi et d’une forte délégation, s’est rendu sur le site de construction de ce pont dont la pose de la première pierre a eu lieu en 2009 et le démarrage des travaux, en 2010. Au terme de cette visite, l’on peut retenir que ce chantier sera livré au deuxième trimestre 2014. « Comme chacun le sait, ce dossier ne date pas de maintenant. Le président Alassane Ouattara nous a demandé d’accélérer les choses afin que ce pont devienne une réalité. Il y a eu des difficultés, en ce sens que le niveau des forages qui devait être fait et les premiers sondages ont indiqué que techniquement, les profondeurs pour trouver le sol solide devraient être de 50 mètres. Mais il s’est trouvé qu’en d’autres endroits, les profondeurs vont jusqu’à 60 mètres. Cela a posé des problèmes techniques pour lesquels nous ferons venir une machine particulière. La machine qui doit permettre d’atteindre les 100 mètres de profondeur va venir d’ici un mois. », a rassuré Duncan. Précisant que pour rattraper les retards techniques, l’entreprise en charge des travaux a va tripler la fabrication des poutres. Il y avait un seul lieu pour les fabriquer, il y en aura trois autres qui seront mis en place pour travailler avec célérité. Duncan a même fait savoir que des dispositions seront prises pour lever les éventuelles difficultés financières pour faire avancer rapidement ce projet. « L’année prochaine, le pont sera prêt même si nous sommes en moyenne autour de 25% de taux de réalisation », s’est voulu optimiste, le Premier ministre. Qui a relevé qu’il est prévu la construction d’un bâtiment de péage et du quai sud du Bac. « L’idée pour nous est de donner des ponts et des routes de qualité, mais toute qualité se paye. Il faut donc avoir des péages, même si c’est pour des montants relativement acceptables, de manière à ce que les usagers participent à l’amortissement du financement de ces ouvrages. », a expliqué Duncan. Le pont de Jacqueville, estimé à 25,391 milliards de FCFA est construit par l’entreprise égyptienne, Arab Contractor. 10 milliards de FCFA sont financés par la partie ivoirienne, mais les autres sont supportés par les concours extérieurs, notamment la Boad, la Bad, la Badea, le Fonds de l’Opep (Ofid). Ce pont a une longueur de 608 mètres et une largeur de 10,5 mètres, dont deux trottoirs de 1,5 mètres chacun. C’est un ouvrage qui comprend 17 appuis composés chacun de trois pieux de diamètre 1,2m chacun. Cette visite s’est déroulée en présence de la Grande chancelière de l’ordre national, Henriette Dagri Diabaté, originaire du département de Jacqueville.
Autoroute Abidjan-Bassam livrée en mars 2015
En tout cas, ce week end n’a pas été de tout repos pour le Premier ministre Duncan et le ministre Patrick Achi. Hier, ils étaient sur le site de construction de l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam. Ces soldats du président Alassane Ouattara qui avaient à leur côtés, Nialé Kaba, ministre en charge de l’Economie et des Finances, se sont imprégnés de l’état d’avancement des travaux de cette voie et des difficultés liées à son érection. Le constat, c’est que les travaux avancent et que les montants déjà décaissés ont été d’une grande utilité au point de livrer cette autoroute en mars 2015. « Nous avons un taux de réalisation du projet de 20 % et 49 % de taux de décaissement, soit environ 30 milliards de FCFA déjà décaissés sur les 62 milliards de FCFA, à injecter sur ce tronçon », a révélé Duncan. Avant d’ajouter : « C’est un dossier très important car la réalisation de cette autoroute est la première partie de l’axe devant relier Abidjan à Lagos. Ce dossier émane d’une décision prise par les chefs d’Etat de 5 pays : la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigéria. L’autoroute Abidjan-Lagos, long de 1 000 kilomètres, va coûter autour de 3 000 à 4 000 milliards de FCFA. Elle servira de jonction entre les différentes capitales des pays concernés par cette initiative. La partie ivoirienne va s’arrêter au Ghana et la partie du Nigéria ira jusqu’à la frontière du Bénin ». En ce qui concerne les travaux de l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam, le Premier ministre a souligné que l’ancienne route sera rénovée. Objectif : donner la possibilité aux usagers qui veulent emprunter la route à péage de le faire puisque la nouvelle voie autoroutière le sera. Cette visite a été l’occasion pour Duncan d’être édifié par le ministre Achi, sur les difficultés liées à la construction de ce tronçon. A savoir les problèmes liés aux déblais rocheux, purges des zones marécageuses et déplacements des réseaux (électricité, eau, télécommunications, etc.) et des populations situées sur l’emprise. « Ces endroits sont déclarés d’utilité publique. Donc, il va falloir dégager les populations », a prévenu Duncan. Qui a invité les populations à coopérer. « Le chef de l’Etat tient à ce que ces différents dossiers soient accélérés et que les choses prennent forme. C’est d’ailleurs la raison des différentes visites réalisées. La Côte d’Ivoire sera un pays émergent à l’horizon 2020 et les choses se mettent en place. Les différents chantiers en cours permettront à la Côte d’Ivoire d’atteindre cet objectif », a soutenu le chef du gouvernement. Annonçant par ailleurs que d’ici fin 2013 et début 2014, les problèmes d’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan seront terminés. Car des moyens ont été dégagés à cet effet. Faut-il le préciser, L’autoroute Abidjan- Grand Bassam, a une longueur totale de 42,7 km, dont 28,65 km en section autoroutière. Le coût global de ce projet est d’environ 82 milliards de FCFA. A savoir 62 milliards de FCFA pour la partie autoroutière qui bénéficie du financement de la Chine à hauteur de 52 milliards de FCFA et 10 milliards de FCFA par l’Etat de Côte d’Ivoire. Plus de 8 milliards de FCFA sont destinés à la libération de l’emprise des travaux, plus de 7 milliards de FCFA pour l’éclairage public et un peu plus de 2 milliards de FCFA pour le contrôle des travaux. Il reste à évaluer véritablement les montants de purge des droits fonciers et la maîtrise d’ouvrage déléguée.
Jean Eric ADINGRA
Autoroute Abidjan-Bassam livrée en mars 2015
En tout cas, ce week end n’a pas été de tout repos pour le Premier ministre Duncan et le ministre Patrick Achi. Hier, ils étaient sur le site de construction de l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam. Ces soldats du président Alassane Ouattara qui avaient à leur côtés, Nialé Kaba, ministre en charge de l’Economie et des Finances, se sont imprégnés de l’état d’avancement des travaux de cette voie et des difficultés liées à son érection. Le constat, c’est que les travaux avancent et que les montants déjà décaissés ont été d’une grande utilité au point de livrer cette autoroute en mars 2015. « Nous avons un taux de réalisation du projet de 20 % et 49 % de taux de décaissement, soit environ 30 milliards de FCFA déjà décaissés sur les 62 milliards de FCFA, à injecter sur ce tronçon », a révélé Duncan. Avant d’ajouter : « C’est un dossier très important car la réalisation de cette autoroute est la première partie de l’axe devant relier Abidjan à Lagos. Ce dossier émane d’une décision prise par les chefs d’Etat de 5 pays : la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigéria. L’autoroute Abidjan-Lagos, long de 1 000 kilomètres, va coûter autour de 3 000 à 4 000 milliards de FCFA. Elle servira de jonction entre les différentes capitales des pays concernés par cette initiative. La partie ivoirienne va s’arrêter au Ghana et la partie du Nigéria ira jusqu’à la frontière du Bénin ». En ce qui concerne les travaux de l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam, le Premier ministre a souligné que l’ancienne route sera rénovée. Objectif : donner la possibilité aux usagers qui veulent emprunter la route à péage de le faire puisque la nouvelle voie autoroutière le sera. Cette visite a été l’occasion pour Duncan d’être édifié par le ministre Achi, sur les difficultés liées à la construction de ce tronçon. A savoir les problèmes liés aux déblais rocheux, purges des zones marécageuses et déplacements des réseaux (électricité, eau, télécommunications, etc.) et des populations situées sur l’emprise. « Ces endroits sont déclarés d’utilité publique. Donc, il va falloir dégager les populations », a prévenu Duncan. Qui a invité les populations à coopérer. « Le chef de l’Etat tient à ce que ces différents dossiers soient accélérés et que les choses prennent forme. C’est d’ailleurs la raison des différentes visites réalisées. La Côte d’Ivoire sera un pays émergent à l’horizon 2020 et les choses se mettent en place. Les différents chantiers en cours permettront à la Côte d’Ivoire d’atteindre cet objectif », a soutenu le chef du gouvernement. Annonçant par ailleurs que d’ici fin 2013 et début 2014, les problèmes d’approvisionnement en eau potable de la ville d’Abidjan seront terminés. Car des moyens ont été dégagés à cet effet. Faut-il le préciser, L’autoroute Abidjan- Grand Bassam, a une longueur totale de 42,7 km, dont 28,65 km en section autoroutière. Le coût global de ce projet est d’environ 82 milliards de FCFA. A savoir 62 milliards de FCFA pour la partie autoroutière qui bénéficie du financement de la Chine à hauteur de 52 milliards de FCFA et 10 milliards de FCFA par l’Etat de Côte d’Ivoire. Plus de 8 milliards de FCFA sont destinés à la libération de l’emprise des travaux, plus de 7 milliards de FCFA pour l’éclairage public et un peu plus de 2 milliards de FCFA pour le contrôle des travaux. Il reste à évaluer véritablement les montants de purge des droits fonciers et la maîtrise d’ouvrage déléguée.
Jean Eric ADINGRA