Le Séwé Sports de San Pedro a disputé les phases de poules de la Ligue africaine des champions 2013-2014. Ceux qui veulent voir le verre à moitié plein diront que c’est (déjà) bon. Mais ce sont des vérités aux apparences trompeuses et des satisfactions de façade selon certains observateurs avertis du milieu sportif ivoirien. Avec un début en trombe dans la compétition (3-1, 2e journée, face à Recreativo Libolo), les Séwéké ont donné de l’espoir à tout leur monde. Quand il s’est agi de continuer sur leur lancée, les limites du double champion de Côte d’Ivoire ont sauté aux yeux comme le nez en plein visage.
Où est passé le jeu ?
Trois claques successives face à Coton Sports (1-0, 1ère journée en retard) et l’Espérance de Tunis (3e et 4e journée, 1-0) ont ramené les poulains de Rigo Gervais à… leur place. Pour leur dernier match des phases de poules, les bleu et blanc ont enregistré un nul en Angola face au Recreativo (2-2, 6e journée). « Notre plus grand adversaire dans cette poule (ndlr : B), c’est le Séwé. Nous sommes heureux de les avoir battus à 100% et éliminer à 90% », se réjouissait Maher Kanzari, le coach espérantiste après la victoire en terre tunisienne (1-0, 5e journée). Si le Tunisien jubilait ainsi, c’est parce que le Séwé avait séduit lors de son entrée en lice dans la compétition. Belle circulation de balle, vivacité dans le jeu, efficacité. Tout était réuni pour que le champion de Côte d’Ivoire fasse une bonne campagne. Et puis patatras ! Le jeu séwéké est tombé en désuétude. Et certains observateurs n’ont pas manqué de le souligner. « Le Séwé pêche depuis un certain moment au niveau du jeu. D’ailleurs depuis le début de la compétition, le système de jeu et la tactique laissent à désirer», analysait Koné Yaya Toutou, consultant sur la RTI1, juste après le match face à Coton Sports de Garoua (0-0, 5e journée). A côté de tout ça, il faut reconnaître que le Séwé n’a pas connu de repos du début jusqu’à la fin de la saison 2012-2013 (11 mois). Les joueurs ne pouvaient logiquement pas aller loin dans cette épreuve avec plus de 50 matches, toutes compétitions confondues, dans les jambes en ( presque) un an…
Sanh Séverin
Où est passé le jeu ?
Trois claques successives face à Coton Sports (1-0, 1ère journée en retard) et l’Espérance de Tunis (3e et 4e journée, 1-0) ont ramené les poulains de Rigo Gervais à… leur place. Pour leur dernier match des phases de poules, les bleu et blanc ont enregistré un nul en Angola face au Recreativo (2-2, 6e journée). « Notre plus grand adversaire dans cette poule (ndlr : B), c’est le Séwé. Nous sommes heureux de les avoir battus à 100% et éliminer à 90% », se réjouissait Maher Kanzari, le coach espérantiste après la victoire en terre tunisienne (1-0, 5e journée). Si le Tunisien jubilait ainsi, c’est parce que le Séwé avait séduit lors de son entrée en lice dans la compétition. Belle circulation de balle, vivacité dans le jeu, efficacité. Tout était réuni pour que le champion de Côte d’Ivoire fasse une bonne campagne. Et puis patatras ! Le jeu séwéké est tombé en désuétude. Et certains observateurs n’ont pas manqué de le souligner. « Le Séwé pêche depuis un certain moment au niveau du jeu. D’ailleurs depuis le début de la compétition, le système de jeu et la tactique laissent à désirer», analysait Koné Yaya Toutou, consultant sur la RTI1, juste après le match face à Coton Sports de Garoua (0-0, 5e journée). A côté de tout ça, il faut reconnaître que le Séwé n’a pas connu de repos du début jusqu’à la fin de la saison 2012-2013 (11 mois). Les joueurs ne pouvaient logiquement pas aller loin dans cette épreuve avec plus de 50 matches, toutes compétitions confondues, dans les jambes en ( presque) un an…
Sanh Séverin