La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) d’Afrique de l’Ouest basée à Abidjan en Côte d’ivoire, pourrait accueillir neuf nouvelles entreprises au sein de sa cote, a fait savoir Gabriel Fal, le président du Conseil d’administration de cette institution dans une autre récente interview accordée au quotidien sénégalais « le Soleil »
Monsieur Fal a expliqué qu’on retrouve dans cette perspective trois entreprises ivoiriennes et trois sénégalaises. Les autres entreprises devraient venir du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Les identités des entreprises n’ont cependant pas été révélées, ni le niveau de processus auquel elles se trouvent actuellement par rapport à leur introduction en bourse.
Ces entreprises devraient appartenir au secteur de la banque et des assurances, mais aussi des télécommunications et des matières premières a simplement indiqué celui qui, avant de présider la BRVM, a fait ses preuves à la Chase Bank de New York et à Citi Group.
Il est à noter que, même si elle fait mieux que ses autres consœurs francophones d’Afrique au sud du Sahara (Douala Stock Exchange et Bourse des Valeurs Mobilière d’Afrique Centrale), la BRVM en 14 années, est passée de 35 entreprises à seulement 37. « En fait, 10 sociétés sont rentrées alors que 8 sont sorties de la cote pour diverses raisons, soit une progression nette de 2 entreprises, en plus de 14 années de fonctionnement, ce qui n’est pas un très bon résultat », a commenté M. Fal.
L’institution a pourtant fait d’énormes progrès. Elle a mis l’accent en 2013 sur la communication pour sensibiliser plus d’investisseurs. Au terme de l’année 2012, la BRVM avait déjà terminé en hausse avec une capitalisation boursière estimée à 4,031 milliards de FCFA. Au mois de mai 2013 ce chiffre a même atteint la barre des 5 milliards de FCFA.
Pourtant reconnait M. Fal, « l’un de nos plus grands défis reste l’accroissement du nombre de sociétés inscrites à la cote du marché des actions de la Bourse régionale ». L’institution souffre encore selon lui de la faible généralisation de la culture boursière dans la sous-région, de l’absence au sein des banques de produits destinées à mobiliser les épargnants, ces banques craignant de voir la bourse leur faire concurrence dans la captation de l’épargne individuelle, et une base d’investissement encore trop dépendante des fonds étrangers et de quelques fonds institutionnels locaux.
Gabriel Fal est cependant confiant. « Les mentalités changent », a-t-il fait savoir, ajoutant que les « entreprises sont de plus en plus favorables à échanger leurs titres sur le marché financier sous régional »
En attendant, la BRVM a clôturé la semaine du 16 au 20 septembre 2013 sur une baisse avec une valeur totale des transactions enregistrées sur la semaine ayant atteint 1,13 milliard de FCFA pour 823 208 titres, contre 1,67 milliard de FCFA pour 605 668 titres traités la semaine précédente.
Monsieur Fal a expliqué qu’on retrouve dans cette perspective trois entreprises ivoiriennes et trois sénégalaises. Les autres entreprises devraient venir du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Les identités des entreprises n’ont cependant pas été révélées, ni le niveau de processus auquel elles se trouvent actuellement par rapport à leur introduction en bourse.
Ces entreprises devraient appartenir au secteur de la banque et des assurances, mais aussi des télécommunications et des matières premières a simplement indiqué celui qui, avant de présider la BRVM, a fait ses preuves à la Chase Bank de New York et à Citi Group.
Il est à noter que, même si elle fait mieux que ses autres consœurs francophones d’Afrique au sud du Sahara (Douala Stock Exchange et Bourse des Valeurs Mobilière d’Afrique Centrale), la BRVM en 14 années, est passée de 35 entreprises à seulement 37. « En fait, 10 sociétés sont rentrées alors que 8 sont sorties de la cote pour diverses raisons, soit une progression nette de 2 entreprises, en plus de 14 années de fonctionnement, ce qui n’est pas un très bon résultat », a commenté M. Fal.
L’institution a pourtant fait d’énormes progrès. Elle a mis l’accent en 2013 sur la communication pour sensibiliser plus d’investisseurs. Au terme de l’année 2012, la BRVM avait déjà terminé en hausse avec une capitalisation boursière estimée à 4,031 milliards de FCFA. Au mois de mai 2013 ce chiffre a même atteint la barre des 5 milliards de FCFA.
Pourtant reconnait M. Fal, « l’un de nos plus grands défis reste l’accroissement du nombre de sociétés inscrites à la cote du marché des actions de la Bourse régionale ». L’institution souffre encore selon lui de la faible généralisation de la culture boursière dans la sous-région, de l’absence au sein des banques de produits destinées à mobiliser les épargnants, ces banques craignant de voir la bourse leur faire concurrence dans la captation de l’épargne individuelle, et une base d’investissement encore trop dépendante des fonds étrangers et de quelques fonds institutionnels locaux.
Gabriel Fal est cependant confiant. « Les mentalités changent », a-t-il fait savoir, ajoutant que les « entreprises sont de plus en plus favorables à échanger leurs titres sur le marché financier sous régional »
En attendant, la BRVM a clôturé la semaine du 16 au 20 septembre 2013 sur une baisse avec une valeur totale des transactions enregistrées sur la semaine ayant atteint 1,13 milliard de FCFA pour 823 208 titres, contre 1,67 milliard de FCFA pour 605 668 titres traités la semaine précédente.