Abidjan -Créée par ordonnance le 13 juillet 2011, la Commission, Dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) souffle ses deux bougies ce samedi, avec un bilan jugé mitigé par des observateurs de la vie socio-politique nationale.
Présidée par l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, la CDVR a pour mission de conduire les Ivoiriens vers la réconciliation dans le seul intérêt de la nation entière et de créer les conditions d’une paix permanente en proposant des outils de veille et de prévention qui mettent le pays à l’abri de nouvelles secousses.
Deux ans après, le bilan semble être en-dessous des attentes, au regard du processus de réconciliation des Ivoiriens qui demeure encore long, bien que, depuis janvier, plusieurs commissions locales ont pu être installées dans toutes les régions du pays.
La Commission a également organisé de nombreux contacts avec des groupes ou des individus, en vue de faire adhérer un plus grand nombre d’Ivoiriens à l’idée de la réconciliation.
En outre, face au désastre dans lequel la Côte d’Ivoire est engluée et devant les milliers de corps tombés pendant la crise meurtrière qui l’a secouée, la Commission s’est également forcée de faire le deuil et la purification des cœurs et des terres afin d’obtenir le pardon des ancêtres en attendant celui des hommes.
En attendant de rendre son rapport au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, la CDVR s’engage à démarrer effectivement la phase qualitative des consultations nationale, "deuxième grande activité inscrite au tableau du plan d’action opérationnelle de la Commission", a annoncé son porte-parole, Franck Sran Kouassi, lors d’un point de presse tenu le 26 août au cabinet privé du président Charles Konan Banny.
Cette phase qui va bénéficier d’un soutien matériel et financier d’organismes internationaux (Pnud, Onuci, Usaid), est une opération d’écoute active au bénéfice des populations avec pour enjeu majeur, la prise en compte de leurs avis dans la conduite du processus de réconciliation nationale, a ajouté M. Sran.
(Aip)
kp
Présidée par l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, la CDVR a pour mission de conduire les Ivoiriens vers la réconciliation dans le seul intérêt de la nation entière et de créer les conditions d’une paix permanente en proposant des outils de veille et de prévention qui mettent le pays à l’abri de nouvelles secousses.
Deux ans après, le bilan semble être en-dessous des attentes, au regard du processus de réconciliation des Ivoiriens qui demeure encore long, bien que, depuis janvier, plusieurs commissions locales ont pu être installées dans toutes les régions du pays.
La Commission a également organisé de nombreux contacts avec des groupes ou des individus, en vue de faire adhérer un plus grand nombre d’Ivoiriens à l’idée de la réconciliation.
En outre, face au désastre dans lequel la Côte d’Ivoire est engluée et devant les milliers de corps tombés pendant la crise meurtrière qui l’a secouée, la Commission s’est également forcée de faire le deuil et la purification des cœurs et des terres afin d’obtenir le pardon des ancêtres en attendant celui des hommes.
En attendant de rendre son rapport au chef de l’Etat, Alassane Ouattara, la CDVR s’engage à démarrer effectivement la phase qualitative des consultations nationale, "deuxième grande activité inscrite au tableau du plan d’action opérationnelle de la Commission", a annoncé son porte-parole, Franck Sran Kouassi, lors d’un point de presse tenu le 26 août au cabinet privé du président Charles Konan Banny.
Cette phase qui va bénéficier d’un soutien matériel et financier d’organismes internationaux (Pnud, Onuci, Usaid), est une opération d’écoute active au bénéfice des populations avec pour enjeu majeur, la prise en compte de leurs avis dans la conduite du processus de réconciliation nationale, a ajouté M. Sran.
(Aip)
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