Le directeur général de l’Agence nationale d’appui au développement rural (Anader), Dr Sidiki Cissé a expliqué, lundi, dans un entretien avec APA que l’hévéaculture constitue une «menace» pour la sécurité alimentaire, exhortant les exploitants agricoles à diversifier leur production.
Face au défi de la sécuritaire alimentaire, il a relevé qu'une « diversification des cultures est plus que nécessaire pour permettre aux exploitants d'assurer une sécurité alimentaire ». Selon Dr Cissé, «les acteurs du secteur agricole ne doivent pas se focaliser » uniquement sur la culture de l'hévéaculture.
«L'hévéaculture et les changements climatiques constituent une menace pour la sécurité alimentaire » prévient Dr Cissé, expliquant que « les technologies transférées aux exploitants agricoles sont une réponse à la question de la sécurité alimentaire ».
« En partenariat avec le Centre national des recherches agronomiques (Cnra), de nouvelles variétés de semences ont vu le jour pour accroître la productivité des paysans. Il s'agit du manioc avec le Bocou1, 2 et 3 qui est très prisée, la banane plantain, le riz… », affirme-t-il.
Par ailleurs, selon Dr Sidiki Cissé, l'Anader reste aux côtés des exploitants pour atteindre le schéma proposé par l'Etat en matière de sécurité alimentaire.
« Au lieu de détruire les plants de caféiers ou cacaoyers pour planter l'hévéa, nous recommandons aux exploitants les priorités de l'Etat », indique-t-il. Les autorités ivoiriennes s'emploient à l'autosuffisance alimentaire d'ici 2020.
A ce propos et à l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation, le 15 octobre prochain, le Directeur général de l'Anader annonce une contribution de sa structure autour de la « réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle durable en Côte d'Ivoire ».
«Il s'agira pour nous d'inviter les exploitants et les collectivités territoriales à s'approprier des transferts de technologies pour un suivi efficient de leurs productions et assurer efficacement la sécurité alimentaire », explique Dr Sidiki Cissé.
«La crise que notre pays a traversée, est majeure et a coûté cher à la Côte d'Ivoire. Il faut donc des investissements agricoles importants pour que le pays continue son rayonnement agricole » propose-t-il, assurant que «les agents de l'Anader sont conscients de ces enjeux».
En Côte d'Ivoire, 12.6% des ménages ruraux soit 1 269 549 personnes sont en insécurité alimentaire dont 2,5 % dans une situation sévère selon une étude réalisée en 2009 par l'Institut nationale des statistiques (INS).
La production mondiale de l'hévéa est de 11 500 000 tonnes. La Côte d'Ivoire occupe le 7ème rang mondial avec une production de 256 000 tonnes par an. Les acteurs de cette filière envisagent à l'horizon 2020 de produire plus de 600 000 tonnes et prévoient la création de 300 000 ha.
Les usiniers de la filière hévéicole menacés de faillite d'ici 2014, envisagent de délocaliser leurs firmes vers le Ghana voisin. Ils souhaitent la suppression des taxes et primes sur la production fixée depuis 2012 par l'Etat Ivoirien.
L'Anader, partenaire privilégié du monde agricole, créée en 1993, fête ses vingt ans d'existence dont les activités ont commencé le 13 septembre et prendront fin le 19 décembre prochain par un gala au cours duquel les agents et autres acteurs de développement rural seront distingués.
HS/mc/ls/APA -
Face au défi de la sécuritaire alimentaire, il a relevé qu'une « diversification des cultures est plus que nécessaire pour permettre aux exploitants d'assurer une sécurité alimentaire ». Selon Dr Cissé, «les acteurs du secteur agricole ne doivent pas se focaliser » uniquement sur la culture de l'hévéaculture.
«L'hévéaculture et les changements climatiques constituent une menace pour la sécurité alimentaire » prévient Dr Cissé, expliquant que « les technologies transférées aux exploitants agricoles sont une réponse à la question de la sécurité alimentaire ».
« En partenariat avec le Centre national des recherches agronomiques (Cnra), de nouvelles variétés de semences ont vu le jour pour accroître la productivité des paysans. Il s'agit du manioc avec le Bocou1, 2 et 3 qui est très prisée, la banane plantain, le riz… », affirme-t-il.
Par ailleurs, selon Dr Sidiki Cissé, l'Anader reste aux côtés des exploitants pour atteindre le schéma proposé par l'Etat en matière de sécurité alimentaire.
« Au lieu de détruire les plants de caféiers ou cacaoyers pour planter l'hévéa, nous recommandons aux exploitants les priorités de l'Etat », indique-t-il. Les autorités ivoiriennes s'emploient à l'autosuffisance alimentaire d'ici 2020.
A ce propos et à l'occasion de la journée mondiale de l'alimentation, le 15 octobre prochain, le Directeur général de l'Anader annonce une contribution de sa structure autour de la « réalisation de la sécurité alimentaire et nutritionnelle durable en Côte d'Ivoire ».
«Il s'agira pour nous d'inviter les exploitants et les collectivités territoriales à s'approprier des transferts de technologies pour un suivi efficient de leurs productions et assurer efficacement la sécurité alimentaire », explique Dr Sidiki Cissé.
«La crise que notre pays a traversée, est majeure et a coûté cher à la Côte d'Ivoire. Il faut donc des investissements agricoles importants pour que le pays continue son rayonnement agricole » propose-t-il, assurant que «les agents de l'Anader sont conscients de ces enjeux».
En Côte d'Ivoire, 12.6% des ménages ruraux soit 1 269 549 personnes sont en insécurité alimentaire dont 2,5 % dans une situation sévère selon une étude réalisée en 2009 par l'Institut nationale des statistiques (INS).
La production mondiale de l'hévéa est de 11 500 000 tonnes. La Côte d'Ivoire occupe le 7ème rang mondial avec une production de 256 000 tonnes par an. Les acteurs de cette filière envisagent à l'horizon 2020 de produire plus de 600 000 tonnes et prévoient la création de 300 000 ha.
Les usiniers de la filière hévéicole menacés de faillite d'ici 2014, envisagent de délocaliser leurs firmes vers le Ghana voisin. Ils souhaitent la suppression des taxes et primes sur la production fixée depuis 2012 par l'Etat Ivoirien.
L'Anader, partenaire privilégié du monde agricole, créée en 1993, fête ses vingt ans d'existence dont les activités ont commencé le 13 septembre et prendront fin le 19 décembre prochain par un gala au cours duquel les agents et autres acteurs de développement rural seront distingués.
HS/mc/ls/APA -