En quittant hier Yamoussoukro pour Bouaké, long de 101 km, et comptant pour la 4ème étape du 20ème Tour cycliste de Côte d’Ivoire dit de la réconciliation, l’Ivoirien Cissé Issiaka portait toujours le maillot de leader Castel Beer conquis depuis Man. Il l’a conservé en arrivant dans la capitale du Gbêkê devant son concurrent direct, le Français Bodin Malween qui est cependant monté sur la plus haute marche du podium grâce à son meilleur temps de 2h 24’ 51’’ pour une vitesse moyenne de 41, 84 km/h.
Le coureur français est suivi de son compatriote Bastien Romain. Cissé Issiaka arrivé en troisième position à Bouaké maintient toujours les 5 secondes d’écart entre Bodin Malween et lui. L’Ivoirien est tout de même très menacé car son grand rival qui fait toujours partie du trio gagnant à chaque étape compte 114 points contre 101 pour Cissé Issiaka. Le porteur du maillot de leader a intérêt à gagner des étapes au risque de céder son bien.
« On voulait gagner l’étape, mais ce n’était pas moi qui devrais le faire. C’est mon compatriote Sébastien classé deuxième qui aurait pu le faire, mais j’ai vu venir très fort Cissé. Il fallait accélérer plus. Sébastien aurait pu mériter largement la première place », commente Bodin Malween. Parlant de Cissé Issiaka, il a dit ceci : « Cissé est très fort. Il est toujours dans nos roues. Il est imbattable. Je pense qu’il fera la différence lors de la course contre la montre individuelle ». Et le coureur français d’ajouter : « La course de demain (NDLR, aujourd’hui) longue de 175 km va beaucoup épuiser. Déjà, on ressent la fatigue. On n’a pas de plan spécial, mais on fera ce qu’il y a à faire ».
Toute la stratégie des Français est bâtie autour de Cissé Issiaka. Leur sélectionneur l’a dit dimanche. « Il faut rester dans les roues de Cissé et prendre des étapes », a dit Hudin Didier, le patron du staff technique français. Sa stratégie a bien marché. Nul doute qu’il va remettre le couvert ce matin.
Pour Cissé Issiaka, c’est maintenant que la bataille commence. « Je suis déterminé à porter le maillot de leader jusqu’à la fin. La vraie bataille ne fait que commencer », a-t-il confié.
La caravane quitte ce matin Katiola pour Ferkessedougou long de 175 km. La course promet de chaudes empoignades.
Ephrem Touboui
Envoyé spécial sur le Tour
Le coureur français est suivi de son compatriote Bastien Romain. Cissé Issiaka arrivé en troisième position à Bouaké maintient toujours les 5 secondes d’écart entre Bodin Malween et lui. L’Ivoirien est tout de même très menacé car son grand rival qui fait toujours partie du trio gagnant à chaque étape compte 114 points contre 101 pour Cissé Issiaka. Le porteur du maillot de leader a intérêt à gagner des étapes au risque de céder son bien.
« On voulait gagner l’étape, mais ce n’était pas moi qui devrais le faire. C’est mon compatriote Sébastien classé deuxième qui aurait pu le faire, mais j’ai vu venir très fort Cissé. Il fallait accélérer plus. Sébastien aurait pu mériter largement la première place », commente Bodin Malween. Parlant de Cissé Issiaka, il a dit ceci : « Cissé est très fort. Il est toujours dans nos roues. Il est imbattable. Je pense qu’il fera la différence lors de la course contre la montre individuelle ». Et le coureur français d’ajouter : « La course de demain (NDLR, aujourd’hui) longue de 175 km va beaucoup épuiser. Déjà, on ressent la fatigue. On n’a pas de plan spécial, mais on fera ce qu’il y a à faire ».
Toute la stratégie des Français est bâtie autour de Cissé Issiaka. Leur sélectionneur l’a dit dimanche. « Il faut rester dans les roues de Cissé et prendre des étapes », a dit Hudin Didier, le patron du staff technique français. Sa stratégie a bien marché. Nul doute qu’il va remettre le couvert ce matin.
Pour Cissé Issiaka, c’est maintenant que la bataille commence. « Je suis déterminé à porter le maillot de leader jusqu’à la fin. La vraie bataille ne fait que commencer », a-t-il confié.
La caravane quitte ce matin Katiola pour Ferkessedougou long de 175 km. La course promet de chaudes empoignades.
Ephrem Touboui
Envoyé spécial sur le Tour