Des militants et délégués du Parti
démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI - majorité) de Henri Konan Bédié
poursuivent l’ex-chef de l’État pour son rôle dans l’organisation entachée
d’"irrégularités" d’un congrès du PDCI, a annoncé mardi leur avocat.
Le 12e congrès du PDCI, qui débute jeudi et se termine dimanche, constitue
l’évènement politique de l’année en Côte d’Ivoire. Ses participants y
choisiront leur dirigeant pour les cinq années à venir, quand la prochaine
élection présidentielle se tiendra en 2015.
"Nous avons demandé expressément au président du tribunal de suspendre
l’organisation de ce congrès. Le temps que les irrégularités que nous avons
relevées soient corrigées", a déclaré Me Narcisse Aka, l’avocat des dix-huit
plaignants, lors d’une conférence de presse.
L’audience se tiendra mercredi à 10H30 (locale et GMT) au tribunal de
première instance d’Abidjan-Plateau, a fait savoir Me Aka.
Les plaignants contestent notamment la décision prise par le bureau
politique du PDCI d’exclure du congrès tous les délégués du parti, soit 6.000
votants, a estimé l’avocat.
Ils dénoncent également "l’achat du corps électoral" par M. Bédié, ce qui
les conduit à demander de "confier l’organisation du congrès à une structure
indépendante", peut-on lire dans l’ordonnance d’assignation.
"M. Bédié est le premier responsable de cette situation. Il lui appartient
d’essayer de mettre un peu d’ordre", a lancé Me Narcisse Aka.
Henri Konan Bédié, 79 ans, grand allié du président Alassane Ouattara,
s’est déclaré candidat à sa propre succession alors qu’il est frappé par la
limite d’âge (fixée à 75 ans).
"On sera au procès", a réagi Maurice Kakou Guikahué, un membre du bureau
politique du PDCI, pro-Bédié, interrogé par l’AFP.
La candidature de M. Bédié est contestée notamment par le numéro deux du
parti Alphonse Djédjé Mady et le responsable de la jeunesse Kouadio Konan
Bertin (KKB), qui ont annoncé eux aussi leur intention de faire acte de
candidature.
"C’est dommage qu’on en arrive là, le PDCI ne mérite pas ça. Il aurait
fallu tout simplement nous conformer à nos statuts et on n’en serait pas là",
a de son côté déclaré KKB à l’AFP, ajoutant "ne pas être surpris" par
l’initiative des plaignants.
eak/jf/sba
démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI - majorité) de Henri Konan Bédié
poursuivent l’ex-chef de l’État pour son rôle dans l’organisation entachée
d’"irrégularités" d’un congrès du PDCI, a annoncé mardi leur avocat.
Le 12e congrès du PDCI, qui débute jeudi et se termine dimanche, constitue
l’évènement politique de l’année en Côte d’Ivoire. Ses participants y
choisiront leur dirigeant pour les cinq années à venir, quand la prochaine
élection présidentielle se tiendra en 2015.
"Nous avons demandé expressément au président du tribunal de suspendre
l’organisation de ce congrès. Le temps que les irrégularités que nous avons
relevées soient corrigées", a déclaré Me Narcisse Aka, l’avocat des dix-huit
plaignants, lors d’une conférence de presse.
L’audience se tiendra mercredi à 10H30 (locale et GMT) au tribunal de
première instance d’Abidjan-Plateau, a fait savoir Me Aka.
Les plaignants contestent notamment la décision prise par le bureau
politique du PDCI d’exclure du congrès tous les délégués du parti, soit 6.000
votants, a estimé l’avocat.
Ils dénoncent également "l’achat du corps électoral" par M. Bédié, ce qui
les conduit à demander de "confier l’organisation du congrès à une structure
indépendante", peut-on lire dans l’ordonnance d’assignation.
"M. Bédié est le premier responsable de cette situation. Il lui appartient
d’essayer de mettre un peu d’ordre", a lancé Me Narcisse Aka.
Henri Konan Bédié, 79 ans, grand allié du président Alassane Ouattara,
s’est déclaré candidat à sa propre succession alors qu’il est frappé par la
limite d’âge (fixée à 75 ans).
"On sera au procès", a réagi Maurice Kakou Guikahué, un membre du bureau
politique du PDCI, pro-Bédié, interrogé par l’AFP.
La candidature de M. Bédié est contestée notamment par le numéro deux du
parti Alphonse Djédjé Mady et le responsable de la jeunesse Kouadio Konan
Bertin (KKB), qui ont annoncé eux aussi leur intention de faire acte de
candidature.
"C’est dommage qu’on en arrive là, le PDCI ne mérite pas ça. Il aurait
fallu tout simplement nous conformer à nos statuts et on n’en serait pas là",
a de son côté déclaré KKB à l’AFP, ajoutant "ne pas être surpris" par
l’initiative des plaignants.
eak/jf/sba