Il avait prévenu. Depuis près de deux (2) ans, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait mis en garde plusieurs établissements privés de l’enseignement supérieur non conformes avec les nouvelles dispositions en matière de qualité. Le couperet est tombé : 37 établissements supérieurs privés viennent d’être fermés et 12 autres ont mis en demeure. L’annonce a été faite le mardi 1er octobre 2013 par le professeur Adohi Krou Viviane, Directrice générale de l’Enseignement supérieur et des Œuvres universitaires.
Mme Adohi a souligné que les mesures ont été prises par rapport aux infrastructures d’accueil et aux équipements et aux matériels didactiques. Les évaluations se sont également bassées sur l’adéquation des formations par rapport à l’emploi et de leur pertinence au regard des objectifs de développement du pays. Elle a rappelé que de nombreuses initiatives ont été prises afin d’assainir le milieu. Malheureusement, au-delà desdites initiatives, des actions vigoureuses s’imposent. C’est pourquoi, Mme Adohi a indiqué qu’au terme de l’année académique 2012-2013 placée sous le sceau du départ nouveau, une redynamisation du sous secteur de l’enseignement supérieur privé va s’appliquer. Les unes concernent les structures d’enseignement, les autres les services impliqués dans leurs contrôles et le suivi de leurs activités.
37 établissements
fermés sans appel
Concernant les structures d’enseignement, il est donc décidé de procéder à la fermeture immédiate et sans appel de 37 établissements (25 à Abidjan et 12 à l’intérieur). Au niveau d’Abidjan, il s’agit de : Ecoforp-A, Ecole internationale de gestion et de management (EIGM), Ecole supérieur africaine de commerce (Groupe ESACOM), Ecole supérieure de commerce et de l’industrie (ESCI), ESAC Adjamé, ESAM Treichville (Institut des hautes études professionnelles et techniques), ESEPT, Ecole supérieure de gestion et de commerce (ESGC), ESIC Afrique, ESTP le Jourdain, Groupe Entente (IPH), Groupe scolaire international de l’amitié (GSIA), Institut des hautes études internationales en sciences et technique de gestion (HEI SIG), IHECMA, INSMA, Institut Aimé Césaire, Institut supérieur Adja Madoue Touré (ISAMAT), Institut supérieur d’informatique et d’électronique (ISIE), Institut supérieur des carrières juridiques et judicaires Orly (ISCJJO), Institut supérieur technique professionnel (ISTP), IPAAM, IPTEC le Chandelier de Yopougon, Institut supérieur pour l’enseignement technique (ISET), ISGES, Management informatique sport et arts (MISA).
A l’intérieur du pays les établissements ci-dessous sont fermés : CECOS San Pedro, Cestia 2EP Dabou, CUP San Pedro, EFAC Bouaké, ESET Dimbokro, GECOS Bouaké, GS Mohamed 5 Bouaké, IEGT Bondoukou, INSSA Yamoussoukro, IST ST Jacques Bingerville, Jules Ferry San Pedro et Racine Divo.
D’autres
mis en demeure
Parallèlement, 12 établissements (8 à Abidjan et 4 à l’intérieur) feront l’objet, formellement et individuellement, d’une mise en demeure en même temps qu’ils seront placés sous observation durant toute l’année académique 2013-2014, au cours de laquelle ils ne recevront pas d’orientés de l’Etat. Il s’agit des établissements suivant pour Abidjan: BLM ISACOM, Ecole supérieur Fatoumaba, EFIT-CESTIA, ESTP- BERETE, Groupe expert Côte d’Ivoire (GECI), IFAD (Institut de formation arts et développement), Institut Marcath (IMC), Institut presbytérien de théologie évangélique de côte d’Ivoire (IPTECI)
Voici les quatre (4) écoles à l’intérieur du pays qui sont concernées: AIST Bouaké, ESICOM Korhogo, ESSECT Poincaré Bouaké, IHEM/SO Bouaké
Tous les affectés de l’Etat qui sont dans ces 37 établissements seront transférés ailleurs, a relevé, le professeur Adohi. Elle a annoncé qu’il avait été aussi décidé de supprimer purement et simplement, les prises en charge dites sociales attribuées aux étudiants n’ayant pas vocation à bénéficier de la prise en charge de leurs frais d’écolage par l’Etat, aux étudiants ayant perdu le bénéfice de ladite prise en charge ainsi qu’à ceux des cycles post-BTS. Enfin, s’agissant des services impliqués dans le contrôle et le suivi des activités des établissements privés d’enseignement supérieur, tous les responsables dont l’implication dans les irrégularités constatées sera établie, seront relevés de leurs fonctions, sans préjudice de poursuites judicaires, si nécessaire.
Olivier Guédé
Mme Adohi a souligné que les mesures ont été prises par rapport aux infrastructures d’accueil et aux équipements et aux matériels didactiques. Les évaluations se sont également bassées sur l’adéquation des formations par rapport à l’emploi et de leur pertinence au regard des objectifs de développement du pays. Elle a rappelé que de nombreuses initiatives ont été prises afin d’assainir le milieu. Malheureusement, au-delà desdites initiatives, des actions vigoureuses s’imposent. C’est pourquoi, Mme Adohi a indiqué qu’au terme de l’année académique 2012-2013 placée sous le sceau du départ nouveau, une redynamisation du sous secteur de l’enseignement supérieur privé va s’appliquer. Les unes concernent les structures d’enseignement, les autres les services impliqués dans leurs contrôles et le suivi de leurs activités.
37 établissements
fermés sans appel
Concernant les structures d’enseignement, il est donc décidé de procéder à la fermeture immédiate et sans appel de 37 établissements (25 à Abidjan et 12 à l’intérieur). Au niveau d’Abidjan, il s’agit de : Ecoforp-A, Ecole internationale de gestion et de management (EIGM), Ecole supérieur africaine de commerce (Groupe ESACOM), Ecole supérieure de commerce et de l’industrie (ESCI), ESAC Adjamé, ESAM Treichville (Institut des hautes études professionnelles et techniques), ESEPT, Ecole supérieure de gestion et de commerce (ESGC), ESIC Afrique, ESTP le Jourdain, Groupe Entente (IPH), Groupe scolaire international de l’amitié (GSIA), Institut des hautes études internationales en sciences et technique de gestion (HEI SIG), IHECMA, INSMA, Institut Aimé Césaire, Institut supérieur Adja Madoue Touré (ISAMAT), Institut supérieur d’informatique et d’électronique (ISIE), Institut supérieur des carrières juridiques et judicaires Orly (ISCJJO), Institut supérieur technique professionnel (ISTP), IPAAM, IPTEC le Chandelier de Yopougon, Institut supérieur pour l’enseignement technique (ISET), ISGES, Management informatique sport et arts (MISA).
A l’intérieur du pays les établissements ci-dessous sont fermés : CECOS San Pedro, Cestia 2EP Dabou, CUP San Pedro, EFAC Bouaké, ESET Dimbokro, GECOS Bouaké, GS Mohamed 5 Bouaké, IEGT Bondoukou, INSSA Yamoussoukro, IST ST Jacques Bingerville, Jules Ferry San Pedro et Racine Divo.
D’autres
mis en demeure
Parallèlement, 12 établissements (8 à Abidjan et 4 à l’intérieur) feront l’objet, formellement et individuellement, d’une mise en demeure en même temps qu’ils seront placés sous observation durant toute l’année académique 2013-2014, au cours de laquelle ils ne recevront pas d’orientés de l’Etat. Il s’agit des établissements suivant pour Abidjan: BLM ISACOM, Ecole supérieur Fatoumaba, EFIT-CESTIA, ESTP- BERETE, Groupe expert Côte d’Ivoire (GECI), IFAD (Institut de formation arts et développement), Institut Marcath (IMC), Institut presbytérien de théologie évangélique de côte d’Ivoire (IPTECI)
Voici les quatre (4) écoles à l’intérieur du pays qui sont concernées: AIST Bouaké, ESICOM Korhogo, ESSECT Poincaré Bouaké, IHEM/SO Bouaké
Tous les affectés de l’Etat qui sont dans ces 37 établissements seront transférés ailleurs, a relevé, le professeur Adohi. Elle a annoncé qu’il avait été aussi décidé de supprimer purement et simplement, les prises en charge dites sociales attribuées aux étudiants n’ayant pas vocation à bénéficier de la prise en charge de leurs frais d’écolage par l’Etat, aux étudiants ayant perdu le bénéfice de ladite prise en charge ainsi qu’à ceux des cycles post-BTS. Enfin, s’agissant des services impliqués dans le contrôle et le suivi des activités des établissements privés d’enseignement supérieur, tous les responsables dont l’implication dans les irrégularités constatées sera établie, seront relevés de leurs fonctions, sans préjudice de poursuites judicaires, si nécessaire.
Olivier Guédé