La 20ème édition du Tour cycliste de Côte d’Ivoire s’est arrêtée mardi à mi-parcours après la cinquième étape à Ferkéssédougou dans l’extrême Nord du pays pour faute de moyen, a annoncé le président de la Fédération ivoirienne de cyclisme (Fic), Alla Kouamé.
« Vous connaissez nos difficultés. Nous sommes à mi-parcours. Je n’ai pas de honte à vous dire que le tour s’arrête à Ferkéssédougou. L’Etat de Côte d’Ivoire, au moment où je vous parle, n’a pas encore donné sa quote-part qui devrait nous permettre d’organiser le Tour de Côte d’Ivoire » a expliqué M. Kouamé devant la presse.
« Ce n’est pas par entêtement que le tour de Côte d’Ivoire est organisé. Certains pensent qu’on m’avait prévenu qu’il n’y avait d’argent et j’ai voulu quand même organiser le Tour. Ce n’est pas du tout cela », a-t-il insisté.
A en croire M. Kouamé, depuis le mois de novembre 2012, un document de la direction générale des Sports faisait état de ce que Le Tour de Côte d’Ivoire faisait partie des compétitions internationales retenues par l’Etat ivoirien.
« (…) Un budget de 230 millions Fcfa avait été élaboré par la fédération. Le ministre des Sports nous avait répondu que ce n’était pas possible et que l’Etat allait prendre en compte la moitié. Il fallait trouver des sponsors pour l’autre moitié. C’est ce que nous avons fait », a indiqué M. Kouamé.
« Comme vous le constatez, il n’y a pas mal de sponsors qui sont venus nous aider. En réalité, les sponsors n’ont pas pu rassembler cette moitié. Mais ils ont fait ce qu’ils ont pu faire. Et nous avons pu démarrer le Tour de Côte d’Ivoire », a encore ajouté Alla Kouamé, soulignant que « l’Etat n’a pas encore donné sa part ».
« J’ai fait toutes les démarches qu’il y avait à faire. Je me retrouve aujourd’hui sans rien. En conclusion, j’ai le regret de vous annoncer que le Tour s’arrête à Ferkéssédougou », a conclu le président de la Fic.
Cette 20ème édition du Tour de la Côte d’Ivoire a démarré le vendredi dernier à Touba au Nord-Ouest du pays et devrait prendre fin le 6 octobre prochain avec l’étape d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Quelques 60 coureurs issus de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Togo, du Nigeria, de la Sierra Leone, du Gabon, du Bénin, du Mali et de la France participaient à cette compétition.
PIG/ls/APA
« Vous connaissez nos difficultés. Nous sommes à mi-parcours. Je n’ai pas de honte à vous dire que le tour s’arrête à Ferkéssédougou. L’Etat de Côte d’Ivoire, au moment où je vous parle, n’a pas encore donné sa quote-part qui devrait nous permettre d’organiser le Tour de Côte d’Ivoire » a expliqué M. Kouamé devant la presse.
« Ce n’est pas par entêtement que le tour de Côte d’Ivoire est organisé. Certains pensent qu’on m’avait prévenu qu’il n’y avait d’argent et j’ai voulu quand même organiser le Tour. Ce n’est pas du tout cela », a-t-il insisté.
A en croire M. Kouamé, depuis le mois de novembre 2012, un document de la direction générale des Sports faisait état de ce que Le Tour de Côte d’Ivoire faisait partie des compétitions internationales retenues par l’Etat ivoirien.
« (…) Un budget de 230 millions Fcfa avait été élaboré par la fédération. Le ministre des Sports nous avait répondu que ce n’était pas possible et que l’Etat allait prendre en compte la moitié. Il fallait trouver des sponsors pour l’autre moitié. C’est ce que nous avons fait », a indiqué M. Kouamé.
« Comme vous le constatez, il n’y a pas mal de sponsors qui sont venus nous aider. En réalité, les sponsors n’ont pas pu rassembler cette moitié. Mais ils ont fait ce qu’ils ont pu faire. Et nous avons pu démarrer le Tour de Côte d’Ivoire », a encore ajouté Alla Kouamé, soulignant que « l’Etat n’a pas encore donné sa part ».
« J’ai fait toutes les démarches qu’il y avait à faire. Je me retrouve aujourd’hui sans rien. En conclusion, j’ai le regret de vous annoncer que le Tour s’arrête à Ferkéssédougou », a conclu le président de la Fic.
Cette 20ème édition du Tour de la Côte d’Ivoire a démarré le vendredi dernier à Touba au Nord-Ouest du pays et devrait prendre fin le 6 octobre prochain avec l’étape d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne.
Quelques 60 coureurs issus de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Togo, du Nigeria, de la Sierra Leone, du Gabon, du Bénin, du Mali et de la France participaient à cette compétition.
PIG/ls/APA
