Le Séwé Sport de San Pedro qui règne en maître sur le championnat national depuis deux saisons remet sa couronne en jeu dès ce samedi. L’Asec, l’Afad, le Sporting Club de Gagnoa et le Stella, font partie des favoris pour succéder aux Portuaires.
On largue les amarres de la Ligue 1 ce samedi, à partir de 15 heures. Le Séwé Sport, champion en titre, devra faire face à treize prédateurs dont certains aux griffes très acérées. L’Asec, qui ouvre la saison face au Stella au Stade Champroux de Marcory, l’Afad et le Sporting Club de Gagnoa, font partie de cette catégorie, si l’on s’en tient au fait qu’ils ont été les sérieux concurrents des Séwéké, la saison dernière.
«Nous voulons le titre de champion », avait renchéri Roger Ouégnin, le boss des Mimos, après la défaite en finale face au Séwé, lors de la Supercoupe Félix Houphouet-Boigny à Yamoussoukro, le week-end dernier. Diabaté Issouf, président du Sporting de Gagnoa, était allé dans le même sens : « Nous savons que l’effet de surprise de l’an dernier est passé.
Tout le monde nous attend. Nous visons une place africaine et pourquoi pas le titre ». L’AS Tanda, le promu, qui a recruté toute une équipe (22 joueurs) sera aussi à suivre tout comme le Stella Club, l’AS Denguélé et l’USC Bassam, tous forts de leur partenariat avec des sociétés de téléphonie mobile de la place. Si ces clubs ont préparé au mieux la saison et peuvent logiquement se fixer des objectifs, ce n’est pas le cas pour le deuxième plus grand club ivoirien (en termes de titres) et premier en termes de mobilisation de supporters ces dernières années, l’Africa Sports d’Abidjan.
Empêtrés dans une crise sans fin, tout le monde est à la tâche pour éviter aux vert et rouge une descente en Ligue 2. Les Amazones (nom des supportrices de l’Africa) sont montées récemment au créneau, en manifestant devant les bureaux du sage Cheickna Sylla, au Plateau, puis jeudi à la Fédération ivoirienne de football.
Tout ça pour rien, pourrait-on conclure, à en croire le président de la Fif, Sidy Diallo : « Actuellement, nous faisons tout pour sauver le club, mais il faut dire que moi-même, je n’ai pas de solution devant cette crise qui dure depuis le mois de mai. L’Africa est comme une mère que deux de ses enfants (Vagba et Koné, ndlr) veulent tuer », a-t-il confié jeudi, lors d’un déjeuner de presse, au siège de la Fif.
« Mais jusqu’à la dernière minute, nous ferons ce qui est en notre pouvoir pour que le club soit sauvé », a-t-il promis. Quand cela sera-t-il fait ? La question reste pendante et angoisse la famille oyé alors que le championnat reprend aujourd’hui. La Fédération dirigée par Diallo saura-t-elle joindre l’acte à la parole ?
Par Sanh Sévérin
On largue les amarres de la Ligue 1 ce samedi, à partir de 15 heures. Le Séwé Sport, champion en titre, devra faire face à treize prédateurs dont certains aux griffes très acérées. L’Asec, qui ouvre la saison face au Stella au Stade Champroux de Marcory, l’Afad et le Sporting Club de Gagnoa, font partie de cette catégorie, si l’on s’en tient au fait qu’ils ont été les sérieux concurrents des Séwéké, la saison dernière.
«Nous voulons le titre de champion », avait renchéri Roger Ouégnin, le boss des Mimos, après la défaite en finale face au Séwé, lors de la Supercoupe Félix Houphouet-Boigny à Yamoussoukro, le week-end dernier. Diabaté Issouf, président du Sporting de Gagnoa, était allé dans le même sens : « Nous savons que l’effet de surprise de l’an dernier est passé.
Tout le monde nous attend. Nous visons une place africaine et pourquoi pas le titre ». L’AS Tanda, le promu, qui a recruté toute une équipe (22 joueurs) sera aussi à suivre tout comme le Stella Club, l’AS Denguélé et l’USC Bassam, tous forts de leur partenariat avec des sociétés de téléphonie mobile de la place. Si ces clubs ont préparé au mieux la saison et peuvent logiquement se fixer des objectifs, ce n’est pas le cas pour le deuxième plus grand club ivoirien (en termes de titres) et premier en termes de mobilisation de supporters ces dernières années, l’Africa Sports d’Abidjan.
Empêtrés dans une crise sans fin, tout le monde est à la tâche pour éviter aux vert et rouge une descente en Ligue 2. Les Amazones (nom des supportrices de l’Africa) sont montées récemment au créneau, en manifestant devant les bureaux du sage Cheickna Sylla, au Plateau, puis jeudi à la Fédération ivoirienne de football.
Tout ça pour rien, pourrait-on conclure, à en croire le président de la Fif, Sidy Diallo : « Actuellement, nous faisons tout pour sauver le club, mais il faut dire que moi-même, je n’ai pas de solution devant cette crise qui dure depuis le mois de mai. L’Africa est comme une mère que deux de ses enfants (Vagba et Koné, ndlr) veulent tuer », a-t-il confié jeudi, lors d’un déjeuner de presse, au siège de la Fif.
« Mais jusqu’à la dernière minute, nous ferons ce qui est en notre pouvoir pour que le club soit sauvé », a-t-il promis. Quand cela sera-t-il fait ? La question reste pendante et angoisse la famille oyé alors que le championnat reprend aujourd’hui. La Fédération dirigée par Diallo saura-t-elle joindre l’acte à la parole ?
Par Sanh Sévérin
