Lors de l’inauguration du bureau régional de San-Pedro le jeudi 3 septembre 2013, nous avons rencontré le chef central des kroumens de San-Pedro, Nemlin Goué Pierre. Il revient ici sur la situation sécuritaire dans la ville portuaire.
L’Addr vient d’inaugurer son bureau régional dans votre ville, quelle est votre appréciation ?
L’inauguration du bureau régional de l’Addr nous réjouit au plus haut point. Mais nous souhaitons vivement que la réintégration des ex-combattants de notre région dans le tissu social soit une réalité. Il ne faut pas que cela soit flatteur. Car les jeunes, contrairement aux adultes, n’ont pas la patience d’attendre.
Quelle est la situation sécuritaire à San Pedro ?
Il n’y a aucune arme dans la ville de San Pedro. Après la crise post électorale le maire avait lancé un appel pour qu’on ramasse toutes les armes qui étaient dans les villages. Ce qui a été fait. Aujourd’hui aucune arme ne circule dans les villages de la commune de San Pedro, ni dans les villages de la sous-préfecture. La paix et la cohésion règnent à San Pedro.
Vous avez un appel à lancer?
Les populations autochtones ne possèdent plus d’armes à San Pedro. Et nous vivons en parfaite harmonie avec toutes les communautés présentes, ici. Mais notre préoccupation majeure, à ce jour, est la présence des dozos. Ce sont eux qui trainent avec les armes ici. Ils vont dans les campements, dans les villages pour soutirer de l’argent à nos femmes et à nos parents. Nous nous félicitons de l’implantation du bureau régional de l’ADDR à San Pedro, mais seul le gouvernement est en mesure de la régler la question des dozos.
S.M
L’Addr vient d’inaugurer son bureau régional dans votre ville, quelle est votre appréciation ?
L’inauguration du bureau régional de l’Addr nous réjouit au plus haut point. Mais nous souhaitons vivement que la réintégration des ex-combattants de notre région dans le tissu social soit une réalité. Il ne faut pas que cela soit flatteur. Car les jeunes, contrairement aux adultes, n’ont pas la patience d’attendre.
Quelle est la situation sécuritaire à San Pedro ?
Il n’y a aucune arme dans la ville de San Pedro. Après la crise post électorale le maire avait lancé un appel pour qu’on ramasse toutes les armes qui étaient dans les villages. Ce qui a été fait. Aujourd’hui aucune arme ne circule dans les villages de la commune de San Pedro, ni dans les villages de la sous-préfecture. La paix et la cohésion règnent à San Pedro.
Vous avez un appel à lancer?
Les populations autochtones ne possèdent plus d’armes à San Pedro. Et nous vivons en parfaite harmonie avec toutes les communautés présentes, ici. Mais notre préoccupation majeure, à ce jour, est la présence des dozos. Ce sont eux qui trainent avec les armes ici. Ils vont dans les campements, dans les villages pour soutirer de l’argent à nos femmes et à nos parents. Nous nous félicitons de l’implantation du bureau régional de l’ADDR à San Pedro, mais seul le gouvernement est en mesure de la régler la question des dozos.
S.M
