Le chef de l’Etat a eu, hier dans l’après-midi, un agenda chargé. Il a reçu en audience trois personnalités. Le Représentant Spécial du Secrétaire général des Nations-Unies pour le Sahel, Romano prodi a été le premier hôte. Avec lui, le président de la République, Alassane Ouattara a évoqué le problème du Sahel. A ce niveau, Romano Prodi a relevé la nécessité du développement dans la lutte contre le terrorisme. «Il n’y a pas de solution au problème du terrorisme sans développement véritable », a fait remarquer l'ancien président du Conseil italien par ailleurs ancien président de la Commission européenne. Dans cet élan, il a invité le chef de l’Etat à unir ses forces avec la CEDEAO et l’Union africaine en vue de poursuivre les efforts de lutte contre le terrorisme. Il a ensuite plaidé pour qu’il aide au maintien de la pression à l’endroit de la communauté internationale en vue de l’obtention des ressources nécessaires pour le développement. Le chef de l’Etat, pour sa part, a indiqué que ‘’le Sahel nous interpelle tous avec ce qui s’est passé au Mali’’. Il a félicité son invité pour les efforts faits et les projets réalisés dans le cadre de la lutte contre ce fléau. « Nous voulons compter sur votre autorité et votre sagesse pour nous aider à aller de l’avant dans la résolution des problèmes qui se posent au Sahel », a relevé le président Ouattara. Après cette audience, c’est le Représentant de l’Union africaine en Côte d’Ivoire, Ambroise Nyonsaba qui a été reçu. Il a exprimé la reconnaissance de l’UA à la Côte d’Ivoire par rapport, explique-t-il, à l’appui qu’elle apporte à l’Institution. M. Ambroise Nyonsaba a remercié le président Ouattara pour l’implication de son pays dans l’organisation de la réunion des Représentants Spéciaux, des Médiateurs de l’UA prévue du 28 au 30 octobre. Le Représentant de l’Union africaine explique avoir en plus, échangé avec le président Ouattara sur d’autres sujets qui intéressent la CEDEAO et le continent. Le sujet du Sommet extraordinaire sur les relations entre l’Afrique et la Cour pénale internationale (CPI) prévu les 11 et 12 octobre a été également évoqué. A la suite de ces deux personnalités, le chef de l’Etat a échangé avec l’Honorable Ambassadeur Amina C. Mohamed, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, envoyé spécial du président kenyan. A cette audience, il s’est agit de la coopération entre les deux pays. L’émissaire du président kenyan a transmis au chef de l’Etat, une invitation de son homologue du Kenya pour une visite dans ce pays.
COULIBALY Zoumana
COULIBALY Zoumana
