“Les dozos ne doivent plus circuler en armes de façon visibles dans les rues de Gagnoa ». Ces propos sont du préfet de région, préfet du département de Gagnoa, N’Zi Kanga Remi. Il les a tenu face aux chasseurs traditionnels du nord de la Côte d’Ivoire, communément appelé Dozos, au cours d’une rencontre qui s’est tenue hier à son bureau. Le représentant du chef de l’Etat dans la région du Gôh a profité de l’occasion pour rappeler aux Dozos qu’ils ne font pas partie du système sécuritaire de ce pays et donc par conséquent, ils doivent lever les nombreux barrages qu’ils dressent sur les routes et qui portent entrave à la libre circulation des biens et des personnes. « Vous ne devez pas vous substituer aux forces régulières du pays en érigeant des barrages. J’interpelle et met en garde vos responsables, afin que les événements malheureux de Yamoussoukro ne se produisent pas dans la région que je gouverne ». Le préfet a, par ailleurs, rappelé à ces derniers que le fait d’appartenir à la confrérie Dozo ne leur donne pas le droit de détenir des armes à feu qui sont régies par une réglementation en Côte d’Ivoire. Il a noté que tous ceux qui ne respecteront pas ses consignes seront punis et jeté en prison. Le coordonnateur régional de cette confrérie, Traoré Seydou a, au nom de ses camardes, indiqué qu’il a pris bonne note des instructions du Gouverneur et que des instructions seront données afin que tous les barrages soient levés dans les plus brefs délais. Il a promis sensibiliser ses camarades aux respects des lois. Il faut préciser que les Dozos de la région du Gôh sont environ 2000 personnes, selon leurs responsables.
Gervais Amany à Gagnoa
Gervais Amany à Gagnoa