La Côte d’Ivoire ne veut pas être l’ennemie de personne, mais l’amie de tous. Pour preuves les autorités du pays ne ménagent aucun effort pour s’ouvrir aux autres pays du monde. C’est dans ce sens que hier, le président de l’Assemblée nationale a reçu en audience leurs excellences Saud Saad Al Thobaiti et Alfredo José Calcanti, respectivement ambassadeur de l’Arabie Saoudite et du Brésil en Côte d’Ivoire. Selon les deux diplomates ces visitent s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la coopération entre leur pays et la Côte d’Ivoire. Le diplomate saoudien a particulièrement mis l’accent sur le renforcement de la coopération entre l’assemblée nationale de son pays et celle de la Côte d’Ivoire. « Nous avons parlé de la nécessité d’échanger nos expériences sur le question, mais aussi de créer un rapprochement entre nos deux assemblées. C’est pourquoi nous avons invité le président de l’assemblée nationale de Côte d’Ivoire à se rendre chez nous pour une visite de travail », a expliqué le diplomate saoudien. Pour le diplomate brésilien, il s’agit d’une visite à un ami de son pays. Les deux parties ont évoqué, selon lui, les perspectives de développement entre la Côte d’Ivoire et le Brésil, des projets de coopérations et les perspectives qui s’ouvrent pour le futur avec les progrès que la Côte d’Ivoire connait depuis quelques temps et qui vont faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent très prochainement. Les projets concernent le domaine de l’agriculture, du commerce. Il s’agit surtout de parler du retour du Brésil en Côte d’Ivoire. « A une époque nous avions des entreprises installées. Nous voulons retrouver cette période glorieuse », a indiqué Alfredo José Calcanti. Avant ces deux audiences, Guillaume Soro a échangé avec le Dr Lamine Lachiroy, président du conseil de l’ordre national des pharmaciens de Côte d’Ivoire. Dr Lamine a fait cas des difficultés de sa coopération. « Beaucoup de nos confrères ont subi des préjudice à l’accession de la crise postélectorale. Il y a un flux de jeunes confrères qui ont des difficultés d’intégration par manque d’infrastructures », a-t-il égrené.
Thiery Latt
Thiery Latt