Face à toutes ces accusations, le Qatar est monté au créneau par la voix de son ministre du Travail et des Affaires sociales, SE Abdullah Saleh Mubarak Al-Khulaifi. Il a rassuré que son pays prendra toutes les dispositions pour que les entreprises qui emploient les travailleurs immigrés les traitent bien. « Nous avons recruté un grand nombre d’inspecteurs et auditeurs pour mener des contrôles dans les différentes entreprises qui emploient les travailleurs immigrés », a affirmé le ministre, lors d’une cérémonie à Doha. Il a fait savoir que les entreprises contractantes sont désormais sous une surveillance accrue pour s’assurer qu’elles «sont conformes à la législation du travail en vigueur». Car, soutient-il, elles sont les plus gros employeurs des travailleurs immigrés et la plupart des plaintes sont contre elles. Et pour mieux comprendre les préoccupations des travailleurs immigrés, SE Abdullah Saleh Mubarak Al-Khulaifi a révélé que plusieurs interprètes seront recrutés afin que les travailleurs lésés puissent être entendus et dédommagés. Les entreprises contractantes sont particulièrement sous surveillance. « Nous n’hésiterons pas à prendre les mesures nécessaires pour protéger les droits des travailleurs expatriés », promet le ministre du travail. Le Qatar ne nie pas tous ces problèmes et se propose d’y trouver des solutions.
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