Mes chers compatriotes
Comme il est de coutume, cette année, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unis pour l’Alimentation et l’Agriculture, la journée mondiale de l’alimentation est célébrée dans le monde entier autour du thème suivant : «Des systèmes alimentaires durables au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition».
Ce thème vise à inviter les nations du monde à adopter des systèmes de production durables pour assurer la sécurité alimentaire de la planète ; c’est-à-dire des systèmes de production agricole qui préservent les ressources naturelles dont dépend la production alimentaire.
Chers compatriotes,
En Côte d’Ivoire, comme dans la plupart des pays en de développement, la durabilité du système de production agricole est confrontée à la problématique de la gestion rationnelle et optimale des ressources naturelles notamment la terre, l’eau et la forêt.
En effet, notre couvert forestier connait un niveau de dégradation très avancé et malgré les progrès récents, notre agriculture reste de type extensif et tributaire de la pluie.
A titre d’illustration, jusqu’en 2010, 95% de notre production de riz était d’origine pluviale contre 5% de riz irrigué. Pour la plupart de nos cultures, les rendements moyens à l’hectare observés en milieu paysan sont en dessous des moyennes internationales.
C’est pourquoi le Programme Nationale d’Investissement Agricole (P.N.I.A) en cours de mise en œuvre vise entre autre, à transformer notre système de production extensive en un système de production intensive.
Cela se fera à travers les investissements dans la réhabilitation et la réalisation d’infrastructures hydro agricoles. Ainsi, plusieurs ouvrages sont en cours de réalisation ou programmés pour l’être. Ces ouvrages permettront d’irriguer 200.000 hectares d’ici 2016 pour une production alimentaire brute additionnelle de près de 2 000 000 de tonnes sans qu’un seul centimètre carré de terre de plus ne soit défriché.
La production intensive se fera également par l’utilisation maitrisée par les exploitants agricoles de variétés performantes mises au point par nos institutions de recherche.
A ce niveau, nous sommes heureux de constater que nos producteurs de riz sont passés de 3 à 5 tonnes de riz par hectare et par cycle. Ceux du cacao peuvent obtenir des rendements de 3 tonnes par hectare contre 0,4 tonne par le passé. Aujourd’hui, un producteur de manioc peut obtenir 30 tonnes à l’hectare contre moins de 10 tonnes il y a seulement quelques années.
En sommes, les nouvelles variétés mises au point par nos chercheurs, permettent de multiplier par quatre les rendements actuels atteignant ainsi les meilleures performances mondiales.
En outre, le P.N.I.A. promeut une agriculture respectueuse de l’environnement et de la préservation des sols. Ainsi, tous les projets inscrits dans ce programme sont préalablement soumis à une étude d’impact environnemental et social.
Chers compatriotes,
Notre système de production agricole s’oriente définitivement vers un modèle de production qui assurera durablement nos besoins alimentaires et nutritionnels ainsi que ceux de la sous-région.
Cette orientation fera l’objet d’un projet de loi que nous espérons présenter à l’Assemblée Nationale l’année prochaine.
Je vous remercie.
Comme il est de coutume, cette année, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unis pour l’Alimentation et l’Agriculture, la journée mondiale de l’alimentation est célébrée dans le monde entier autour du thème suivant : «Des systèmes alimentaires durables au service de la sécurité alimentaire et de la nutrition».
Ce thème vise à inviter les nations du monde à adopter des systèmes de production durables pour assurer la sécurité alimentaire de la planète ; c’est-à-dire des systèmes de production agricole qui préservent les ressources naturelles dont dépend la production alimentaire.
Chers compatriotes,
En Côte d’Ivoire, comme dans la plupart des pays en de développement, la durabilité du système de production agricole est confrontée à la problématique de la gestion rationnelle et optimale des ressources naturelles notamment la terre, l’eau et la forêt.
En effet, notre couvert forestier connait un niveau de dégradation très avancé et malgré les progrès récents, notre agriculture reste de type extensif et tributaire de la pluie.
A titre d’illustration, jusqu’en 2010, 95% de notre production de riz était d’origine pluviale contre 5% de riz irrigué. Pour la plupart de nos cultures, les rendements moyens à l’hectare observés en milieu paysan sont en dessous des moyennes internationales.
C’est pourquoi le Programme Nationale d’Investissement Agricole (P.N.I.A) en cours de mise en œuvre vise entre autre, à transformer notre système de production extensive en un système de production intensive.
Cela se fera à travers les investissements dans la réhabilitation et la réalisation d’infrastructures hydro agricoles. Ainsi, plusieurs ouvrages sont en cours de réalisation ou programmés pour l’être. Ces ouvrages permettront d’irriguer 200.000 hectares d’ici 2016 pour une production alimentaire brute additionnelle de près de 2 000 000 de tonnes sans qu’un seul centimètre carré de terre de plus ne soit défriché.
La production intensive se fera également par l’utilisation maitrisée par les exploitants agricoles de variétés performantes mises au point par nos institutions de recherche.
A ce niveau, nous sommes heureux de constater que nos producteurs de riz sont passés de 3 à 5 tonnes de riz par hectare et par cycle. Ceux du cacao peuvent obtenir des rendements de 3 tonnes par hectare contre 0,4 tonne par le passé. Aujourd’hui, un producteur de manioc peut obtenir 30 tonnes à l’hectare contre moins de 10 tonnes il y a seulement quelques années.
En sommes, les nouvelles variétés mises au point par nos chercheurs, permettent de multiplier par quatre les rendements actuels atteignant ainsi les meilleures performances mondiales.
En outre, le P.N.I.A. promeut une agriculture respectueuse de l’environnement et de la préservation des sols. Ainsi, tous les projets inscrits dans ce programme sont préalablement soumis à une étude d’impact environnemental et social.
Chers compatriotes,
Notre système de production agricole s’oriente définitivement vers un modèle de production qui assurera durablement nos besoins alimentaires et nutritionnels ainsi que ceux de la sous-région.
Cette orientation fera l’objet d’un projet de loi que nous espérons présenter à l’Assemblée Nationale l’année prochaine.
Je vous remercie.