Gagnoa – Le directeur général adjoint chargé de la production et de la prospective du Conseil du café-cacao, N’Guessan Kouassi Edouard fustige les frais de mission faramineux que se fixent les membres des conseils d’administration des coopératives de café-cacao, au détriment de certaines charges beaucoup plus importantes pour la bonne marche d’une structure coopérative.
"Nous avons vu les campagnes écoulées que les membres des conseils d’administration des coopératives agricoles café-cacao, s’octroyaient des frais de mission très onéreux au détriment de chapitres beaucoup plus importants comme l’entretien des véhicules", a affirmé mercredi, à l’occasion de la cérémonie de lancement de la campagne de commercialisation 2013-2014 du cacao à Gagnoa, M. N’Guessan.
Répondant à la préoccupation du président du conseil d’administration de l’Union des coopératives de département de Gagnoa (UCDG) qui estime que la marge différentielle de 80 FCFA revenant aux coopératives sur le prix d’un kilogramme de cacao pour travailler est insignifiante, il a indiqué que, bien au contraire, tous les calculs d’experts en la matière montrent que ce différentiel suffit aux coopératives pour travailler convenablement.
"Il suffit que celles-ci soient viables et commercialisent au moins 1.000 tonnes de cacao voire surtout au-delà", a-t-il fait remarquer, précisant qu’à 500 tonnes seulement, la coopérative doit faire des ajustements à son niveau, pour s’en sortir à plus forte raison à moins de 500 tonnes de produits commercialisés.
"Comme les membres des CA des coopératives se plaignent sur cette marge différentielle, cette année nous allons suivre les livres de comptes des coopératives et voir comment l’argent est dépensé, et nous n’allons pas accepter que des PCA et autres membres des conseils d'administration s’offrent des frais de missions faramineux, sans raison valable, alors que cet argent aurait pu être affecté à des chapitres bien plus nécessaires", a-t-il souligné.
Pour étayer ses propos, le DGA du Conseil du café-cacao a relevé qu’en Côte d’Ivoire, sur 3.000 coopératives qui interviennent dans la filière, seulement 44% (1.300) travaillent effectivement contre 56%, environ 1.700, qui ne collectent et ne commercialisent de cacao. Il a donc appelé au regroupement des coopératives en union afin d’être viables et fortes.
(AIP)
ja/cmas
"Nous avons vu les campagnes écoulées que les membres des conseils d’administration des coopératives agricoles café-cacao, s’octroyaient des frais de mission très onéreux au détriment de chapitres beaucoup plus importants comme l’entretien des véhicules", a affirmé mercredi, à l’occasion de la cérémonie de lancement de la campagne de commercialisation 2013-2014 du cacao à Gagnoa, M. N’Guessan.
Répondant à la préoccupation du président du conseil d’administration de l’Union des coopératives de département de Gagnoa (UCDG) qui estime que la marge différentielle de 80 FCFA revenant aux coopératives sur le prix d’un kilogramme de cacao pour travailler est insignifiante, il a indiqué que, bien au contraire, tous les calculs d’experts en la matière montrent que ce différentiel suffit aux coopératives pour travailler convenablement.
"Il suffit que celles-ci soient viables et commercialisent au moins 1.000 tonnes de cacao voire surtout au-delà", a-t-il fait remarquer, précisant qu’à 500 tonnes seulement, la coopérative doit faire des ajustements à son niveau, pour s’en sortir à plus forte raison à moins de 500 tonnes de produits commercialisés.
"Comme les membres des CA des coopératives se plaignent sur cette marge différentielle, cette année nous allons suivre les livres de comptes des coopératives et voir comment l’argent est dépensé, et nous n’allons pas accepter que des PCA et autres membres des conseils d'administration s’offrent des frais de missions faramineux, sans raison valable, alors que cet argent aurait pu être affecté à des chapitres bien plus nécessaires", a-t-il souligné.
Pour étayer ses propos, le DGA du Conseil du café-cacao a relevé qu’en Côte d’Ivoire, sur 3.000 coopératives qui interviennent dans la filière, seulement 44% (1.300) travaillent effectivement contre 56%, environ 1.700, qui ne collectent et ne commercialisent de cacao. Il a donc appelé au regroupement des coopératives en union afin d’être viables et fortes.
(AIP)
ja/cmas