La victoire (3-1) enregistrée, samedi dernier, devrait permettre de passer sous silence les tergiversations du sélectionneur de la Côte d’Ivoire. Même si les Lions de la Teranga sont apparus frêles à Abidjan, le coaching de Sabri Lamouchi pouvait également jouer des tours à la sélection ivoirienne. De la titularisation de Bamba Souleman au changement de toute sa ligne d’attaque, le patron du banc ivoirien a montré qu’il reste encore un «petit» technicien. Toujours en train de faire des tests. Entre un joueur titulaire à Liverpool en Premier League (Kolo Touré Abib) et un remplaçant à Trabzonspor Kulübü (Bamba Souleman), on n’a pas besoin d’être un medium pour opérer le choix idoine. Car Bamba, ce sont juste 90mn en Europa League (le 19 septembre) depuis le début de la saison. Kolo Touré comptabilise cinq titularisations et une entrée en jeu pour 471 minutes jouées en sept journées de championnat. Dans l’entrejeu, si Serey Dié et Tioté Cheick n’ont pas eu leur rendement habituel, tout simplement parce qu’ils étaient sous le coup d’une suspension, Sabri Lamouchi n’a jamais eu le flair de les sortir et de les préserver pour le match retour. Conséquence, ils ont tous les deux pris de petits papillons jaunes et sont donc out pour le match retour. Et pourtant N’Dri Romaric, Gosso Gosso et Bobley Anderson pouvaient les supplier. Surtout que l’équipe avait un avantage de trois buts. Au niveau de l’attaque, Sabri s’est brillamment illustré en remplaçant les trois du coup d’envoi. Kalou, Drogba et Gervinho sont tous repartis sur le banc. Alors qu’on attendait qu’il préserve les deux défensifs, Lamouchi avait à c?ur son bricolage. On peut se réjouir tout de même du résultat mais il faut reconnaître que le sélectionneur a fait preuve d’insuffisance dans son coaching.
OG
De qui se moquent-ils ?
Soit les joueurs ne reconnaissent pas les décisions prises par la fédération ivoirienne de football (FIF) soit la FIF ne se respecte pas. La scène qu’il a été donnée de voir le samedi dernier au stade Félix Houphouët-Boigny atteste des deux hypothèses susmentionnées. On joue la 75ème minute du match aller des barrages pour le Mondial 2014 entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Sabri Lamouchi décide de sortir Didier Drogba. Le capitaine des Eléphants lègue son brassard à Yaya Touré. Mais au moment où tous s’attendaient à voir le milieu de Manchester City enfilé le précieux ruban, ce dernier se dirige vers Didier Zokora et le lui cède. Sans aucune gène, le joueur de Trazbonspor l’attache bien à l’avant-bras. Pendant 20 minutes, il a retrouvé l’objet de sa fronde du mercredi 6 septembre 2013. Zokora qui refusait de céder le brassard à Drogba a quitté le groupe et y est retourné le lendemain après une virée bien arrosée dans un bar abidjanais. Une attitude qui a amené le Comité exécutif à se réunir d’urgence et à arrêter des sanctions disciplinaires contre l’indiscipliné. Outre les 10 millions de francs CFA d’amende infligée au joueur, il a été prononcé sa mise à l'écart immédiate pour le match contre le Maroc. Mais surtout dans le communiqué de l’instance fédérale signée par son président Sidy Diallo, on peut lire que «Monsieur Zokora Didier est désormais exclu du port du brassard de capitaine de l’équipe nationale, quelles qu'en soient les circonstances». Cette prescription a été rappelée par le président de la FIF lors du déjeuner de presse, le jeudi 3 septembre dernier. Alors que s’est-il passé pour que Zokora Didier hérite du brassard à la sortie de Drogba ? Qui de la Direction exécutive et de l'encadrement technique ont été instruits pour appliquer ces décisions ? Qui n’a pas joué sa partition ? Toujours est-il qu’à travers le brassard porté par Zokora, le manque de rigueur dans l’application des décisions est mise à nu. Puisque la mise à l’écart de Zokora pour le match contre le Maroc n’avait pas été respectée. Et la FIF n’a toujours pas donné d’explication. Et si c’était une défiance des joueurs à la fédération ? Dans un cas ou dans l’autre, ils se moquent d’eux-mêmes.
OG
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De qui se moquent-ils ?
Soit les joueurs ne reconnaissent pas les décisions prises par la fédération ivoirienne de football (FIF) soit la FIF ne se respecte pas. La scène qu’il a été donnée de voir le samedi dernier au stade Félix Houphouët-Boigny atteste des deux hypothèses susmentionnées. On joue la 75ème minute du match aller des barrages pour le Mondial 2014 entre la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Sabri Lamouchi décide de sortir Didier Drogba. Le capitaine des Eléphants lègue son brassard à Yaya Touré. Mais au moment où tous s’attendaient à voir le milieu de Manchester City enfilé le précieux ruban, ce dernier se dirige vers Didier Zokora et le lui cède. Sans aucune gène, le joueur de Trazbonspor l’attache bien à l’avant-bras. Pendant 20 minutes, il a retrouvé l’objet de sa fronde du mercredi 6 septembre 2013. Zokora qui refusait de céder le brassard à Drogba a quitté le groupe et y est retourné le lendemain après une virée bien arrosée dans un bar abidjanais. Une attitude qui a amené le Comité exécutif à se réunir d’urgence et à arrêter des sanctions disciplinaires contre l’indiscipliné. Outre les 10 millions de francs CFA d’amende infligée au joueur, il a été prononcé sa mise à l'écart immédiate pour le match contre le Maroc. Mais surtout dans le communiqué de l’instance fédérale signée par son président Sidy Diallo, on peut lire que «Monsieur Zokora Didier est désormais exclu du port du brassard de capitaine de l’équipe nationale, quelles qu'en soient les circonstances». Cette prescription a été rappelée par le président de la FIF lors du déjeuner de presse, le jeudi 3 septembre dernier. Alors que s’est-il passé pour que Zokora Didier hérite du brassard à la sortie de Drogba ? Qui de la Direction exécutive et de l'encadrement technique ont été instruits pour appliquer ces décisions ? Qui n’a pas joué sa partition ? Toujours est-il qu’à travers le brassard porté par Zokora, le manque de rigueur dans l’application des décisions est mise à nu. Puisque la mise à l’écart de Zokora pour le match contre le Maroc n’avait pas été respectée. Et la FIF n’a toujours pas donné d’explication. Et si c’était une défiance des joueurs à la fédération ? Dans un cas ou dans l’autre, ils se moquent d’eux-mêmes.
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