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Politique Publié le mercredi 16 octobre 2013 | Le Patriote

Rentrés au pays, ils vaquent tranquillement à leurs occupations

Contrairement à ce que véhiculent le FPI et ses cadres, les Ivoiriens, qui ont quitté le pays après la crise postélectorale et qui ont trouvé refuge dans les pays limitrophes, retournent en masse en Côte d’Ivoire. Après plusieurs mois d’hésitation, ces derniers ont décidé de retourner au pays. Chaque semaine, c’est par centaines qu’à bord de cars en provenance du Ghana, du Libéria ou du Togo, ils arrivent à Abidjan. Le plus souvent aucune publicité n’est faite autour de ces retours massifs. Pourtant, le constat est là : les Ivoiriens refugiés dans les pays cités plus haut ou dans d’autres pays d’Afrique voire d’autres continents signent leur retour au bercail. A côté des ces milliers d’anonymes, plusieurs Ivoiriens, beaucoup plus connus, sont également rentrés au bercail. Ils sont issus du monde politique et militaire ou encore celui des Affaires. Quelques mois après la fin des hostilités à Abidjan, on a noté les premières vagues de retour. Ainsi a-t-on enregistré le retour au pays, le 29 juillet 2011, du Colonel-major Konan Boniface, ancien Commandant des opérations des ex-FANCI (Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire), du Lieutenant Oulaï Delafosse, ex-préfet militaire dans l’ouest du pays, ainsi que le Colonel Zohin Honoré et le Lieutenant Sama Emmanuel. Le 29 novembre 2011, c’était au tour de Gbamanan Djidan Félicien, ancien maire FPI de Yopougon, Yaké Evariste, ex-directeur de campagne de Laurent Gbagbo dans le grand-ouest de retrouver leurs familles restées au pays. Le 24 avril de l’année suivante, Mel Eg Théodore, président de l’Union démocratique citoyenne (UDCI), Appiah Kabran Aimé, président du Mouvement national citoyen-Alternative (MNC-Alternative) et Lagou Adjoua Henriette, ex-présidente du mouvement de soutien patriotique «2 millions de filles pour Gbagbo», tous membres du CNRD, étaient accueillis à leur retour à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan-Port-Bouët par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, M. Hamed Bakayoko. Récemment, soit exactement le 1er juillet dernier, toujours dans cette mouvance de retour massif au bercail, on a vu un Ernest Dally Zabo, souriant dire sa joie sur les antennes de la télévision ivoirienne de regagner la Côte d’Ivoire. Et le 28 septembre, suivra Djédjé Benjamain, ex-conseiller spécial de Laurent Gbagbo. Contrairement à ce qui se raconte, tous ces exilés vaquent tranquillement à leurs occupations depuis leur retour. Preuve qu’il n’y a aucune chasse aux sorcières, ils ne sont nullement inquiétés. Contrairement à ce que veulent faire croire les pro-Gbagbo, histoire de dissuader les autres exilés, désireux de rentrer au pays. La réalité, c’est que certains de ces exilés mènent tranquillement leurs activités politiques. C’est le cas de Mel Eg Théodore, Appiah Kabran Aimé et Lagou Adjoua Henriette, qui ont ainsi pesé de tout leurs poid pour obtenir la mise en liberté provisoire, le 6 août dernier, d’Affi N’Guessan et de 13 autres de ses camarades en détention. Que dire de Konan Boniface, qui est actuellement en service au ministère de la Défense. Le Président Alassane Ouattara l’a dit : «Il y a de la place pour tous ceux qui souhaitent travailler au progrès, au développement et à la réconciliation du pays ». Les frontières du pays ne sont donc pas fermées à ceux des filles et fils du pays qui acceptent la main tendue des autorités du pays. Et ils ont tout intérêt à venir apporter leur pierre à la reconstruction de cette Côte d’Ivoire où il fait bon vivre.

Thiery Latt
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