Seulement quelques semaines après son élection, et à quatre jours de son investiture, la nouvelle présidente de l’Association Sodade, regroupant les membres de la communauté Cap Verdienne de Côte d’Ivoire. Ramata Dinah, nous livre les secrets de sa victoire, ses ambitions pour cette association et pour le renforcement de relations entre son pays et la Côte d’Ivoire. Lisez plutôt.
Madame la Présidente, à en croire certaines rumeurs au sein de la communauté Cap verdienne de Côte d’Ivoire, vous n’êtes pas très connue dans le milieu. Par quels moyens avez-vous procédé pour vous faire élire si brillamment dès le premier tour ?
Pas très connue ? Je reprouve cette expression. J’en connais, des Cap verdiens en Côte d’Ivoire ! Je suis née a Abidjan, ma mère, Cap verdienne de son état, nous a toujours rapproché de ses compatriotes, je parle couramment le Créole, je suis allée plusieurs fois au Cap-Vert ou j’ai de la famille, je suis membre de l’Amicale des Capverdiens de Côte d’Ivoire dès sa création et c’est d’ailleurs ma sœur aînée qui en a rédigé les statuts. Feu mon père, a toujours participé à toutes les manifestations de la communauté Capverdienne. Enfin, je tiens à souligner que tous les postes du bureau exécutif étaient électifs, répondaient aux mêmes critères, et les heureux élus sont pour la plupart de nouveaux adhérents à l’association. Je sais que cela a été un argument de campagne pour certains, mais la mayonnaise n’a pas pris. Je n’ai pas voulu verser dans ce genre d’arguments pour me faire élire à tout prix, car ne l’oublions pas, il s’agit ensuite de servir toute la communauté, sans en oublier un seul de ses membres, et ce de manière sacerdotale. J’avais de grandes ambitions pour les miens, je les leur ai présentées et ils y ont adhéré dans l’ensemble ; il me revient maintenant de rassembler tout le monde autour de ce projet qui n’est plus mien, mais celui des membres de Sodade.
Beaucoup soutiennent que vous avez usé de coups bas et de votre puissant réseau relationnel pour impressionner vos compatriotes.
Des coups bas ? De quelles espèces ? Et ce juste pour se mettre gracieusement au service des autres ? Cela n’est pas de mes pratiques ! Cela me rassure tout de même de savoir que je dispose au sein de la communauté Capverdienne, dont les membres étaient les seuls habilités à voter bien entendu, d’une si grande estime. Et notez par ailleurs que j’ai bien indiqué lors de ma campagne que je comptais m’appuyer sur les compétences dont regorge la communauté pour la réalisation de cet ambitieux programme. Il est évident par ailleurs que je ne manquerai de solliciter des amis amoureux du Cap Vert dont vous avez pu jauger de l’engouement lors de la dernière Coupe d’Afrique de football, et surtout à l’Afro basket à Abidjan, à nous apporter tout leur concours.
Ainsi donc, pas même le Consul du Cap n’a influencé le vote ?
Je tiens à rappeler que le vote était à bulletin secret, et à ce jour je ne peux vous dire quel à été son choix. Plus sérieusement, de quels moyens aurait-il pu user pour influencer le vote de nos compatriotes ? Il ne faisait partie d’aucune des commissions mises en place pour assurer la transition, ni de l’organisation des élections.
Venons-en maintenant à votre programme. Pensez-vous vraiment qu’il soit à la dimension des maigres moyens dont dispose Sodade. On raconte même que vos caisses sont à sec ?
Pour une fois, ceux qui le racontent ont vu juste; les caisses sont effectivement vides et cela me donne l’occasion de féliciter une fois de plus notre Présidente Mme Angèle Assani Da Silva pour avoir su maintenir en vie notre amicale malgré nos maigres moyens. Je sais qu’elle y a investi beaucoup de ses fonds propres. C’est fort de ce constat que j’ai opté pour un investissement humain, la Diaspora Capverdienne en Côte d’Ivoire regorgeant d’immenses compétences. Nous sommes allés vers nos compatriotes médecins, architectes, ingénieurs, chefs d’entreprises, tous cadres confondus…pour les mobiliser à la réalisation de ce programme. C’est fort de cet appui que nous sommes confiants en l’avenir.
Quels sont les axes principaux de votre programme ?
La reconnaissance de notre association par les autorités compétentes de la République de Côte d’Ivoire conformément à la législation en vigueur. La réalisation d’un centre dénommé la Maison du Cap vert. Ce centre permettra de regrouper toutes nos initiatives socioculturelles afin d’assurer une meilleure promotion de la culture du Cap Vert. L’institution d’une journée du Cap-vert en Côte d’ivoire au cours de laquelle, nous organiserons des activités socioculturelles promouvant le Cap-Vert et favorisant le brassage de nos deux peuples. La facilitation de jumelages entre des villes du Cap-vert et des villes de Côte d’Ivoire. L’organisation chaque année d’un voyage d’imprégnation au Cap Vert, au bénéfice des membres de la communauté et des amis du Cap-vert qui le souhaitent.
L’Encadrement des jeunes au sein d’une structure appropriée afin de faciliter un meilleur brassage de ces Capverdiens de la nouvelle génération. La reprise de nos actions de soutiens à l’endroit de nos compatriotes en difficulté. La création d’un comité de sages regroupant tous nos anciens, qui nous assisteraient par leurs conseils. La parution d’une Newsletter, Lettre d’Information trimestrielle bilingue en Français et Portugais, relatant les faits et réalisations de notre communauté, et relayant les informations à destination de la diaspora. La création d’un blog pour la publication périodique et régulière sur les réseaux sociaux d’articles succincts et d’images, rendant compte de notre actualité quotidienne, permettant également de répondre aux questions et autres commentaires de nos lecteurs sur toutes préoccupations relatives aux Capverdiens de la Diaspora. Nous encouragerons enfin un courant d’affaires entre le Cap Vert et la Côte d’Ivoire par la diffusion d’informations sur les facilités et les possibilités de soutiens financiers qu’accordent des institutions dédiées du Cap vert.
Quel est la réalisation qui vous tient spécialement à cœur ?
L’édification d’une communauté unie, forte et prospère ; parfaitement intégrée.
Les ressources d’une association reposent ordinairement sur ses moyens propres, c'est-à-dire : les droits d’adhésion, les cotisations des membres, les dons et les legs. A bien y regarder, peut-on peut se risquer à affirmer que les Cap verdiens n’ont pas l’habitude régler facilement leurs cotisations et donc vous devez vous orienter vers d’autres sources. Lesquelles ?
Je puis vous assurer que de l’enthousiasme qu’a suscité notre programme, des contributions diverses nous parviennent d’ores et déjà de plusieurs membres anciens et nouveaux ; de nombreuses adhésions nouvelles sont également annoncées. Les responsables de commissions que nous avons mises en place, imprégnées de la Vision qui est la mienne ne tarissent pas d’imagination pour solliciter sponsors et donateurs à la réalisation de nos actions. Le must, c’est la chance qui est la nôtre d’avoir le trésorier dont rêve toute association ; Madame Marie Hélène Adje a conçu une idée des plus originales pour nous amener à contribuer au fonctionnement de Sodade sans rechigner et mieux, avec beaucoup d’enthousiasme.
On vous a vu en photo avec le président de la République du Cap Vert. Quels sont vos relations avec les autorités de votre pays et avec les autorités ivoiriennes ?
Je suis d’origine Cap Verdienne et l’occasion m’a été donnée de rencontrer le Président Jorge Carlos Fonseca, sur son invitation, lors de son dernier passage en Cote d’Ivoire. Pour ce qui est de la Cote d’Ivoire, mon Pays d’adoption, j’y suis parfaitement intégrée et ai même eu à assumer d’importantes fonctions au sein d’une grande société d’Etat. Je continue à apporter autant que faire se peut, ma modeste contribution au rayonnement de la Cote d’Ivoire afin de lui permettre d’atteindre les objectifs que le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara nous a fixés.
Que signifie Sodade ? Et pourquoi ce choix ?
Les Cap Verdiens sont le peuple le plus en exil de toute la sous région et même du monde, par le ratio de sa population, estimé à 2/3 à l’étranger et 1/3 dans le pays. Ceci est un fait historique. Du fait de cet exil, et aussi paradoxal que cela puisse paraitre, la diaspora Cap verdienne de par le Monde éprouve comme un désir profond de découvrir ce petit pays perdu dans l’immensité de l’océan atlantique. Ce ressenti, nous l’exprimons par le terme Sodade qui signifie nostalgie. Pour y répondre, vous avez du relever dans notre programme l’organisation d’un voyage d’imprégnation chaque année, à la découverte d’une île du Cap-vert ; cela nous donne 10 ans pour visiter les 10 îles que constitue l’archipel du Cap vert.
Vous prévoyez d’organiser votre investiture de manière solennelle. Ne craignez-vous pas qu’on vous accuse de venir sur vos grands chevaux pour imposer tout aux autres ?
Merci de corriger, n’ayant pas encore pris fonction, je n’organise rien du tout. L’un de nos plus illustres aînés, Mr Emmanuel Morena est le président du comité d’organisation mis en place à cet effet, et à ce titre tout le mérite du cérémonial du 19 octobre lui revient.
Votre message à vos frères et sœurs Cap verdiens de Côte d’Ivoire.
Nous devons créer de meilleures conditions pour que notre communauté puisse apporter son concours au développement de notre Pays, et qu’en retour, ceux des nôtres dans le besoin puissent bénéficier de toutes les dispositions que le Cap vert, terre d’émigration, accorde à tous ses enfants exilés pour des raisons diverses. La date 19 octobre n’est pas fortuite, puisque qu’un décret du Gouvernement du Cap Vert instaure désormais le 18 octobre comme jour de la Culture et des communautés ; ce qui dénote de l’importance que le cap Vert accorde à sa diaspora.
Interview réalisée par Sei Brice
Madame la Présidente, à en croire certaines rumeurs au sein de la communauté Cap verdienne de Côte d’Ivoire, vous n’êtes pas très connue dans le milieu. Par quels moyens avez-vous procédé pour vous faire élire si brillamment dès le premier tour ?
Pas très connue ? Je reprouve cette expression. J’en connais, des Cap verdiens en Côte d’Ivoire ! Je suis née a Abidjan, ma mère, Cap verdienne de son état, nous a toujours rapproché de ses compatriotes, je parle couramment le Créole, je suis allée plusieurs fois au Cap-Vert ou j’ai de la famille, je suis membre de l’Amicale des Capverdiens de Côte d’Ivoire dès sa création et c’est d’ailleurs ma sœur aînée qui en a rédigé les statuts. Feu mon père, a toujours participé à toutes les manifestations de la communauté Capverdienne. Enfin, je tiens à souligner que tous les postes du bureau exécutif étaient électifs, répondaient aux mêmes critères, et les heureux élus sont pour la plupart de nouveaux adhérents à l’association. Je sais que cela a été un argument de campagne pour certains, mais la mayonnaise n’a pas pris. Je n’ai pas voulu verser dans ce genre d’arguments pour me faire élire à tout prix, car ne l’oublions pas, il s’agit ensuite de servir toute la communauté, sans en oublier un seul de ses membres, et ce de manière sacerdotale. J’avais de grandes ambitions pour les miens, je les leur ai présentées et ils y ont adhéré dans l’ensemble ; il me revient maintenant de rassembler tout le monde autour de ce projet qui n’est plus mien, mais celui des membres de Sodade.
Beaucoup soutiennent que vous avez usé de coups bas et de votre puissant réseau relationnel pour impressionner vos compatriotes.
Des coups bas ? De quelles espèces ? Et ce juste pour se mettre gracieusement au service des autres ? Cela n’est pas de mes pratiques ! Cela me rassure tout de même de savoir que je dispose au sein de la communauté Capverdienne, dont les membres étaient les seuls habilités à voter bien entendu, d’une si grande estime. Et notez par ailleurs que j’ai bien indiqué lors de ma campagne que je comptais m’appuyer sur les compétences dont regorge la communauté pour la réalisation de cet ambitieux programme. Il est évident par ailleurs que je ne manquerai de solliciter des amis amoureux du Cap Vert dont vous avez pu jauger de l’engouement lors de la dernière Coupe d’Afrique de football, et surtout à l’Afro basket à Abidjan, à nous apporter tout leur concours.
Ainsi donc, pas même le Consul du Cap n’a influencé le vote ?
Je tiens à rappeler que le vote était à bulletin secret, et à ce jour je ne peux vous dire quel à été son choix. Plus sérieusement, de quels moyens aurait-il pu user pour influencer le vote de nos compatriotes ? Il ne faisait partie d’aucune des commissions mises en place pour assurer la transition, ni de l’organisation des élections.
Venons-en maintenant à votre programme. Pensez-vous vraiment qu’il soit à la dimension des maigres moyens dont dispose Sodade. On raconte même que vos caisses sont à sec ?
Pour une fois, ceux qui le racontent ont vu juste; les caisses sont effectivement vides et cela me donne l’occasion de féliciter une fois de plus notre Présidente Mme Angèle Assani Da Silva pour avoir su maintenir en vie notre amicale malgré nos maigres moyens. Je sais qu’elle y a investi beaucoup de ses fonds propres. C’est fort de ce constat que j’ai opté pour un investissement humain, la Diaspora Capverdienne en Côte d’Ivoire regorgeant d’immenses compétences. Nous sommes allés vers nos compatriotes médecins, architectes, ingénieurs, chefs d’entreprises, tous cadres confondus…pour les mobiliser à la réalisation de ce programme. C’est fort de cet appui que nous sommes confiants en l’avenir.
Quels sont les axes principaux de votre programme ?
La reconnaissance de notre association par les autorités compétentes de la République de Côte d’Ivoire conformément à la législation en vigueur. La réalisation d’un centre dénommé la Maison du Cap vert. Ce centre permettra de regrouper toutes nos initiatives socioculturelles afin d’assurer une meilleure promotion de la culture du Cap Vert. L’institution d’une journée du Cap-vert en Côte d’ivoire au cours de laquelle, nous organiserons des activités socioculturelles promouvant le Cap-Vert et favorisant le brassage de nos deux peuples. La facilitation de jumelages entre des villes du Cap-vert et des villes de Côte d’Ivoire. L’organisation chaque année d’un voyage d’imprégnation au Cap Vert, au bénéfice des membres de la communauté et des amis du Cap-vert qui le souhaitent.
L’Encadrement des jeunes au sein d’une structure appropriée afin de faciliter un meilleur brassage de ces Capverdiens de la nouvelle génération. La reprise de nos actions de soutiens à l’endroit de nos compatriotes en difficulté. La création d’un comité de sages regroupant tous nos anciens, qui nous assisteraient par leurs conseils. La parution d’une Newsletter, Lettre d’Information trimestrielle bilingue en Français et Portugais, relatant les faits et réalisations de notre communauté, et relayant les informations à destination de la diaspora. La création d’un blog pour la publication périodique et régulière sur les réseaux sociaux d’articles succincts et d’images, rendant compte de notre actualité quotidienne, permettant également de répondre aux questions et autres commentaires de nos lecteurs sur toutes préoccupations relatives aux Capverdiens de la Diaspora. Nous encouragerons enfin un courant d’affaires entre le Cap Vert et la Côte d’Ivoire par la diffusion d’informations sur les facilités et les possibilités de soutiens financiers qu’accordent des institutions dédiées du Cap vert.
Quel est la réalisation qui vous tient spécialement à cœur ?
L’édification d’une communauté unie, forte et prospère ; parfaitement intégrée.
Les ressources d’une association reposent ordinairement sur ses moyens propres, c'est-à-dire : les droits d’adhésion, les cotisations des membres, les dons et les legs. A bien y regarder, peut-on peut se risquer à affirmer que les Cap verdiens n’ont pas l’habitude régler facilement leurs cotisations et donc vous devez vous orienter vers d’autres sources. Lesquelles ?
Je puis vous assurer que de l’enthousiasme qu’a suscité notre programme, des contributions diverses nous parviennent d’ores et déjà de plusieurs membres anciens et nouveaux ; de nombreuses adhésions nouvelles sont également annoncées. Les responsables de commissions que nous avons mises en place, imprégnées de la Vision qui est la mienne ne tarissent pas d’imagination pour solliciter sponsors et donateurs à la réalisation de nos actions. Le must, c’est la chance qui est la nôtre d’avoir le trésorier dont rêve toute association ; Madame Marie Hélène Adje a conçu une idée des plus originales pour nous amener à contribuer au fonctionnement de Sodade sans rechigner et mieux, avec beaucoup d’enthousiasme.
On vous a vu en photo avec le président de la République du Cap Vert. Quels sont vos relations avec les autorités de votre pays et avec les autorités ivoiriennes ?
Je suis d’origine Cap Verdienne et l’occasion m’a été donnée de rencontrer le Président Jorge Carlos Fonseca, sur son invitation, lors de son dernier passage en Cote d’Ivoire. Pour ce qui est de la Cote d’Ivoire, mon Pays d’adoption, j’y suis parfaitement intégrée et ai même eu à assumer d’importantes fonctions au sein d’une grande société d’Etat. Je continue à apporter autant que faire se peut, ma modeste contribution au rayonnement de la Cote d’Ivoire afin de lui permettre d’atteindre les objectifs que le Président de la République, Son Excellence Alassane Ouattara nous a fixés.
Que signifie Sodade ? Et pourquoi ce choix ?
Les Cap Verdiens sont le peuple le plus en exil de toute la sous région et même du monde, par le ratio de sa population, estimé à 2/3 à l’étranger et 1/3 dans le pays. Ceci est un fait historique. Du fait de cet exil, et aussi paradoxal que cela puisse paraitre, la diaspora Cap verdienne de par le Monde éprouve comme un désir profond de découvrir ce petit pays perdu dans l’immensité de l’océan atlantique. Ce ressenti, nous l’exprimons par le terme Sodade qui signifie nostalgie. Pour y répondre, vous avez du relever dans notre programme l’organisation d’un voyage d’imprégnation chaque année, à la découverte d’une île du Cap-vert ; cela nous donne 10 ans pour visiter les 10 îles que constitue l’archipel du Cap vert.
Vous prévoyez d’organiser votre investiture de manière solennelle. Ne craignez-vous pas qu’on vous accuse de venir sur vos grands chevaux pour imposer tout aux autres ?
Merci de corriger, n’ayant pas encore pris fonction, je n’organise rien du tout. L’un de nos plus illustres aînés, Mr Emmanuel Morena est le président du comité d’organisation mis en place à cet effet, et à ce titre tout le mérite du cérémonial du 19 octobre lui revient.
Votre message à vos frères et sœurs Cap verdiens de Côte d’Ivoire.
Nous devons créer de meilleures conditions pour que notre communauté puisse apporter son concours au développement de notre Pays, et qu’en retour, ceux des nôtres dans le besoin puissent bénéficier de toutes les dispositions que le Cap vert, terre d’émigration, accorde à tous ses enfants exilés pour des raisons diverses. La date 19 octobre n’est pas fortuite, puisque qu’un décret du Gouvernement du Cap Vert instaure désormais le 18 octobre comme jour de la Culture et des communautés ; ce qui dénote de l’importance que le cap Vert accorde à sa diaspora.
Interview réalisée par Sei Brice