Sonné par la défaite concédée par ses poulains devant les Eléphants (3-1), samedi, au Stade Houphouet-Boigny dans le cadre du match de barrage aller du Mondial 2014, le patron du football sénégalais se montre tout de même optimiste avant la manche retour prévue le 16 novembre au Maroc.
Avec du recul, comment expliquez-vous votre défaite devant les Eléphants (3-1), samedi ?
Nous devons nous départir de ce respect excessif qu’on a pour les joueurs ivoiriens. Au retour, il faudra jouer avec un autre état d’esprit, un autre engagement. Faute de quoi, nous sommes partis pour être éliminés du Mondial 2014. Ce qui serait dommage. Nous avons une génération qui évolue ensemble depuis quelque temps. Il faut qu’elle montre qu’elle sait gagner et qu’elle relève des défis face à des adversaires qui jouent comme elle dans de grands championnats européens.
La Côte d’Ivoire n’est-elle pas devenue la bête noire du Sénégal ?
En dehors de quelques coups, les Eléphants n’ont pas montré un jeu collectivement supérieur au Sénégal. C’est cela qui fait le plus mal… En trois confrontations, les Eléphants nous ont mis beaucoup de buts (ndlr ; 9 buts) sans avoir eu la maîtrise collective du jeu. C’est un problème psychologique mais aussi technico-tactique. Il faudra régler tous ces problèmes pour prétendre jouer dans la même cour qu’eux.
Vous semblez amer…
La tournure des évènements ne me plaît pas. Nous ne sommes jamais rentrés dans le match. Nous avons pris un but très tôt. Et derrière, nous n’avons pas su revenir dans le match. Cela nous reste en travers de la gorge. Nous n’avons pas vu une équipe de la Côte d’Ivoire conquérante. Heureusement qu’il y a ce but de dernière minute qui nous permet d’espérer.
Pourquoi avez-vous choisi Casablanca pour accueillir la manche retour du 16 novembre (Ndlr ; le Stade de Dakar est suspendu) par la Caf ?
Ce débat n’a plus lieu d’être. Le Maroc a été choisi. Déjà, il avait été choisi pour notre match contre l’Ouganda où nous avons gagné. Il y avait des impératifs par rapport au choix qui concernaient les joueurs, l’entraîneur mais aussi le contexte dans lequel nous devons jouer. Ce choix a été fait. Nous disputerons tous nos matches au Maroc jusqu’à la levée de la suspension du Stade de Dakar.
L’avenir d’Alain Giresse à la tête des Lions de la Teranga est-il menacé en cas d’élimination le 16 novembre ?
Je rappelle simplement que nous avons fixé des objectifs à Alain Giresse.
Lesquels ?
Amener l’équipe à la Can 2015. Il faudrait insister sur une chose. Tant que nous serons dans une logique de toujours démolir pour reconstruire, ce sera un éternel recommencement. Laissons cette équipe jouer sa chance à fond pour le prochain match. Laissons-la grandir. Laissons les structures pour continuer dans le projet à moyen et long termes. Du travail a été fait. Depuis un an, c’est notre première défaite face à une plus grande adversité.
Réalisé par Guy-Florentin Yameogo
Avec du recul, comment expliquez-vous votre défaite devant les Eléphants (3-1), samedi ?
Nous devons nous départir de ce respect excessif qu’on a pour les joueurs ivoiriens. Au retour, il faudra jouer avec un autre état d’esprit, un autre engagement. Faute de quoi, nous sommes partis pour être éliminés du Mondial 2014. Ce qui serait dommage. Nous avons une génération qui évolue ensemble depuis quelque temps. Il faut qu’elle montre qu’elle sait gagner et qu’elle relève des défis face à des adversaires qui jouent comme elle dans de grands championnats européens.
La Côte d’Ivoire n’est-elle pas devenue la bête noire du Sénégal ?
En dehors de quelques coups, les Eléphants n’ont pas montré un jeu collectivement supérieur au Sénégal. C’est cela qui fait le plus mal… En trois confrontations, les Eléphants nous ont mis beaucoup de buts (ndlr ; 9 buts) sans avoir eu la maîtrise collective du jeu. C’est un problème psychologique mais aussi technico-tactique. Il faudra régler tous ces problèmes pour prétendre jouer dans la même cour qu’eux.
Vous semblez amer…
La tournure des évènements ne me plaît pas. Nous ne sommes jamais rentrés dans le match. Nous avons pris un but très tôt. Et derrière, nous n’avons pas su revenir dans le match. Cela nous reste en travers de la gorge. Nous n’avons pas vu une équipe de la Côte d’Ivoire conquérante. Heureusement qu’il y a ce but de dernière minute qui nous permet d’espérer.
Pourquoi avez-vous choisi Casablanca pour accueillir la manche retour du 16 novembre (Ndlr ; le Stade de Dakar est suspendu) par la Caf ?
Ce débat n’a plus lieu d’être. Le Maroc a été choisi. Déjà, il avait été choisi pour notre match contre l’Ouganda où nous avons gagné. Il y avait des impératifs par rapport au choix qui concernaient les joueurs, l’entraîneur mais aussi le contexte dans lequel nous devons jouer. Ce choix a été fait. Nous disputerons tous nos matches au Maroc jusqu’à la levée de la suspension du Stade de Dakar.
L’avenir d’Alain Giresse à la tête des Lions de la Teranga est-il menacé en cas d’élimination le 16 novembre ?
Je rappelle simplement que nous avons fixé des objectifs à Alain Giresse.
Lesquels ?
Amener l’équipe à la Can 2015. Il faudrait insister sur une chose. Tant que nous serons dans une logique de toujours démolir pour reconstruire, ce sera un éternel recommencement. Laissons cette équipe jouer sa chance à fond pour le prochain match. Laissons-la grandir. Laissons les structures pour continuer dans le projet à moyen et long termes. Du travail a été fait. Depuis un an, c’est notre première défaite face à une plus grande adversité.
Réalisé par Guy-Florentin Yameogo