Des artistes ivoiriens principalement des artistes-chanteurs se sont mobilisés le lundi 14 octobre à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères au Plateau pour suivre la formation donnée à leur attention et signer la charte pour l’abolition du travail des enfants.
Les acteurs de l’art ont traduit leur engagement à s’impliquer davantage pour la cause des enfants. « Nous, artistes de Côte d’Ivoire, résolus à abolir les pires formes du travail des enfants, à proclamer à nouveau notre foi dans la préservation des droits fondamentaux de l’enfant, à créer les conditions nécessaires à la préservation du respect des obligations nées des conventions 138 sur l’âge minimum et 182 sur les pires formes de travail des enfants, à favoriser l’émancipation physique, sociale et intellectuelle des enfants vivants en Côte d’Ivoire, décidons de mettre ensemble nos voix afin de créer un environnement serein et harmonieux pour tous les enfants en Côte d’Ivoire. En conséquence, nous artistes de Côte d’Ivoire, en pleine connaissance de cause, avons adopté la présente charte dénommée ‘’ Un Chœur pour l’abolition du travail des enfants ‘’”. C’est ,en substance, l’engagement pris par David Tayorault, Pape Gnépo, Assirifix Armand, Ken Adamo, Bamba Ami Sara, Bétika, Honakamy (...) pour combattre les pires formes du travail des enfants. Boua Bi Sémien, directeur du Programme international pour l’élimination du travail des enfants (IPEC) a félicité les artistes pour avoir accepté de mettre leur image et leur notoriété dans cette cause. Il a émis le souhait de voir la sensibilisation réaliser plus de percée chez les populations par l’écho que feront ces hommes et femmes de masse. Au nom du ministre de la Culture et de la Francophonie Maurice Bandaman, Acho Weyer a salué cette mobilisation et assuré du soutien du ministère aux créateurs dans cette “démarche citoyenne”. « En mettant la notoriété des artistes au service de cette lutte, c’est pour dire que des pires formes de travail des enfants existent dans notre société. Et donc si les artistes en parlent, cela peut avoir un retentissement encore plus important. C’est vraiment mettre le débat dans l’opinion (…) Tout enfant ayant l’âge doit aller à l’école. De ce fait, toute activité contraignante qui empêche cela est considérée comme travail des enfants », a expliqué Guy Constant Neza, directeur du programme “Un Chœur pour l’abolition du travail des enfants”. Il a , par ailleurs, annoncé les prochaines étapes de la campagne, à savoir l’enregistrement en studio, dès la semaine prochaine, de l’hymne qui sous-tend cette campagne. Une chanson qui sera arrangée par David Tayorault dont les paroles sont signées du journaliste-écrivain franco-ivoirien, Serges Bilé. Cette campagne va s’achever par une soirée de gala et la remise de chèques à des associations engagés dans la lutte contre le travail des enfants.
RD
Les acteurs de l’art ont traduit leur engagement à s’impliquer davantage pour la cause des enfants. « Nous, artistes de Côte d’Ivoire, résolus à abolir les pires formes du travail des enfants, à proclamer à nouveau notre foi dans la préservation des droits fondamentaux de l’enfant, à créer les conditions nécessaires à la préservation du respect des obligations nées des conventions 138 sur l’âge minimum et 182 sur les pires formes de travail des enfants, à favoriser l’émancipation physique, sociale et intellectuelle des enfants vivants en Côte d’Ivoire, décidons de mettre ensemble nos voix afin de créer un environnement serein et harmonieux pour tous les enfants en Côte d’Ivoire. En conséquence, nous artistes de Côte d’Ivoire, en pleine connaissance de cause, avons adopté la présente charte dénommée ‘’ Un Chœur pour l’abolition du travail des enfants ‘’”. C’est ,en substance, l’engagement pris par David Tayorault, Pape Gnépo, Assirifix Armand, Ken Adamo, Bamba Ami Sara, Bétika, Honakamy (...) pour combattre les pires formes du travail des enfants. Boua Bi Sémien, directeur du Programme international pour l’élimination du travail des enfants (IPEC) a félicité les artistes pour avoir accepté de mettre leur image et leur notoriété dans cette cause. Il a émis le souhait de voir la sensibilisation réaliser plus de percée chez les populations par l’écho que feront ces hommes et femmes de masse. Au nom du ministre de la Culture et de la Francophonie Maurice Bandaman, Acho Weyer a salué cette mobilisation et assuré du soutien du ministère aux créateurs dans cette “démarche citoyenne”. « En mettant la notoriété des artistes au service de cette lutte, c’est pour dire que des pires formes de travail des enfants existent dans notre société. Et donc si les artistes en parlent, cela peut avoir un retentissement encore plus important. C’est vraiment mettre le débat dans l’opinion (…) Tout enfant ayant l’âge doit aller à l’école. De ce fait, toute activité contraignante qui empêche cela est considérée comme travail des enfants », a expliqué Guy Constant Neza, directeur du programme “Un Chœur pour l’abolition du travail des enfants”. Il a , par ailleurs, annoncé les prochaines étapes de la campagne, à savoir l’enregistrement en studio, dès la semaine prochaine, de l’hymne qui sous-tend cette campagne. Une chanson qui sera arrangée par David Tayorault dont les paroles sont signées du journaliste-écrivain franco-ivoirien, Serges Bilé. Cette campagne va s’achever par une soirée de gala et la remise de chèques à des associations engagés dans la lutte contre le travail des enfants.
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