La tristesse, l’émotion, puis la résignation devant la volonté de Dieu. Telle est l’ambiance qui prévalait, hier à Cocody, au domicile d’Henriette Dao Coulibaly, présidente de l’Union des femmes du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (UfPdci), décédée des suites d’un malaise dans la nuit de mercredi à jeudi à Abidjan. Ses familles biologique et politique n’en revenaient pas. Henriette Konan Bédié, l’épouse du président du Pdci, qu’elle a quittée ce mercredi autour de 21 heures était inconsolable. La députée Emilienne Boby Assa n’arrivait pas à placer un mot, tellement elle était étreinte par la douleur. Les parents et amis de la défunte, les hommes politiques, tous étaient présents pour constater «ce coup dur». Mme Dao Coulibaly est partie comme elle l’a toujours souhaité, à en croire Amy N’Diaye, membre du secrétariat exécutif du parti et de l’UfPdci «très proche» de la défunte. «Elle a eu le temps de prendre sa douche et faire sa prière du soir. Je pense qu’elle est partie dans de bonnes conditions, elle n’a pas trop souffert», s’est-elle réconfortée. Au moment où nous quittions le domicile de la présidente de l’UfPdci, la famille n’avait pas encore arrêté le programme des obsèques.
Danielle Tagro
Danielle Tagro