Le chef de l’Etat s’est rendu, samedi dernier, au Libéria. Il y a pris part à la première rencontre du Conseil conjoint des Chefs et des Anciens des Communautés frontalières Libéria - Côte d’Ivoire qui s’est déroulée à Zwedru, Chef-lieu de la région du Grand Gedeh. Sur le sens de ce rendez-vous, le président Ouattara a indiqué que l’objectif de cette rencontre est de sensibiliser les populations frontalières sur les questions sécuritaires par le renforcement de la coopération, du dialogue, de la réconciliation nationale et l’échange d’informations entre les Chefs traditionnels et leurs Communautés. Ce, à travers la mise en place d’un cadre permanent et intégré de concertation.
Les populations dans cette zone frontalière ayant une histoire commune et la même culture, il est important, selon le président de la République, de préserver la paix et la cohésion sociale dans les deux pays. Il a relevé en plus, la nécessité d’intégrer les politiques sociales et économiques pour plus d’efficacité dans les actions à entreprendre au profit des deux peuples. Dans cette perspective, il a salué la reprise des relations de coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et le Libéria et souhaité l’accélération de la mise en œuvre de projets structurants telles que l’interconnexion électrique et la construction d’une route bitumée entre Toulepleu et Zwedru.
Dans cette optique, le président Alassane Ouattara a souligné qu’il ne ménagera aucun effort pour contribuer au succès de toutes les initiatives sous-régionales et régionales tendant à assurer un mieux-être aux populations ainsi qu’au maintien de la stabilité politique sur le Continent. Car selon lui, « c’est à cette seule condition que nous pourrons nous hisser au rang des pays émergents à l’horizon 2020. »
Le Chef de l’Etat a, en outre, exprimé sa gratitude à la MINUL et à l’ONUCI pour leur contribution à la consolidation de la paix et de la réconciliation nationale ainsi qu’à la restauration de l’autorité de l’Etat dans les deux pays. Aussi, a-t-il invité les réfugiés ivoiriens présents au Libéria à rentrer au pays pour prendre leur part dans l’effort de reconstruction nationale. Il a souligné que les deux gouvernements feront tout ce qui est en leur pouvoir pour la mise en œuvre des recommandations issues des trois (3) jours de réflexions. Ce, d’autant plus que la Commission quadripartite semble être la structure idéale pour un suivi régulier de tous les problèmes de sécurité, de justice et de cohésion sociale ainsi que de toutes les questions bilatérales relatives aux deux pays.
La présidente du Libéria, Ellen Johnson-Sirleaf a, pour sa part, indiqué qu’il ‘’nous faut trouver de nouveaux moyens pour renforcer notre coopération et faire en sorte qu’il n’y ait plus de conflits au niveau des Etats de l’Union du Fleuve Mano et de la CEDEAO, à travers une plate-forme commune, surtout au niveau des populations présentes de part et d’autre de nos frontières’’.
Elle a révélé l’existence de plusieurs projets de développement communs, notamment l’interconnexion électrique et la construction de routes devant relier les deux pays, avant d’annoncer le retour de 16 000 réfugiés ivoiriens en Côte d’Ivoire avant la fin de l’année.
Avant les différentes interventions, un communiqué final conjoint sanctionnant les trois (3) jours de travaux a été lu. Dans ce communiqué, les participants ont décidé de mettre en place un groupe de travail technique pour la mise en œuvre des recommandations et résolutions de la rencontre.
Ils ont également décidé d’impliquer le Conseil conjoint des Chefs traditionnels et des Anciens dans l’établissement, le développement et le maintien d’infrastructures nationales de paix et d’encourager la participation des gouvernements, des organisations de la société civile, du secteur privé et des médias dans la recherche d’une paix durable.
Les participants ont, en outre, décidé de mettre en œuvre des mécanismes d’intervention pour la stabilisation économique, sociale, et culturelle appropriée à travers des partenariats au développement dans les villes frontalières et des programmes de réconciliation nationale par-delà les frontières.
Ils ont, par ailleurs, décidé de faciliter l’élaboration et la mise en œuvre d’une initiative transfrontalière dans le contexte de la feuille de route stratégique pour la guérison nationale, la construction de la paix et la réconciliation, impliquant les membres de la diaspora des deux pays.
Les participants ont en plus, exhorté les gouvernements libérien et ivoirien à faciliter le renforcement des pouvoirs de la société civile, en particulier des femmes, des jeunes, des groupes communautaires et religieux et des Médias dans la mise en œuvre des stratégies et programmes convenus et ont décidé de travailler avec les Autorités administratives et politiques, les réfugiés et le HCR afin de trouver les solutions durables visant à faciliter le rapatriement volontaire des réfugiés.
COULIBALY Zoumana
Les populations dans cette zone frontalière ayant une histoire commune et la même culture, il est important, selon le président de la République, de préserver la paix et la cohésion sociale dans les deux pays. Il a relevé en plus, la nécessité d’intégrer les politiques sociales et économiques pour plus d’efficacité dans les actions à entreprendre au profit des deux peuples. Dans cette perspective, il a salué la reprise des relations de coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et le Libéria et souhaité l’accélération de la mise en œuvre de projets structurants telles que l’interconnexion électrique et la construction d’une route bitumée entre Toulepleu et Zwedru.
Dans cette optique, le président Alassane Ouattara a souligné qu’il ne ménagera aucun effort pour contribuer au succès de toutes les initiatives sous-régionales et régionales tendant à assurer un mieux-être aux populations ainsi qu’au maintien de la stabilité politique sur le Continent. Car selon lui, « c’est à cette seule condition que nous pourrons nous hisser au rang des pays émergents à l’horizon 2020. »
Le Chef de l’Etat a, en outre, exprimé sa gratitude à la MINUL et à l’ONUCI pour leur contribution à la consolidation de la paix et de la réconciliation nationale ainsi qu’à la restauration de l’autorité de l’Etat dans les deux pays. Aussi, a-t-il invité les réfugiés ivoiriens présents au Libéria à rentrer au pays pour prendre leur part dans l’effort de reconstruction nationale. Il a souligné que les deux gouvernements feront tout ce qui est en leur pouvoir pour la mise en œuvre des recommandations issues des trois (3) jours de réflexions. Ce, d’autant plus que la Commission quadripartite semble être la structure idéale pour un suivi régulier de tous les problèmes de sécurité, de justice et de cohésion sociale ainsi que de toutes les questions bilatérales relatives aux deux pays.
La présidente du Libéria, Ellen Johnson-Sirleaf a, pour sa part, indiqué qu’il ‘’nous faut trouver de nouveaux moyens pour renforcer notre coopération et faire en sorte qu’il n’y ait plus de conflits au niveau des Etats de l’Union du Fleuve Mano et de la CEDEAO, à travers une plate-forme commune, surtout au niveau des populations présentes de part et d’autre de nos frontières’’.
Elle a révélé l’existence de plusieurs projets de développement communs, notamment l’interconnexion électrique et la construction de routes devant relier les deux pays, avant d’annoncer le retour de 16 000 réfugiés ivoiriens en Côte d’Ivoire avant la fin de l’année.
Avant les différentes interventions, un communiqué final conjoint sanctionnant les trois (3) jours de travaux a été lu. Dans ce communiqué, les participants ont décidé de mettre en place un groupe de travail technique pour la mise en œuvre des recommandations et résolutions de la rencontre.
Ils ont également décidé d’impliquer le Conseil conjoint des Chefs traditionnels et des Anciens dans l’établissement, le développement et le maintien d’infrastructures nationales de paix et d’encourager la participation des gouvernements, des organisations de la société civile, du secteur privé et des médias dans la recherche d’une paix durable.
Les participants ont, en outre, décidé de mettre en œuvre des mécanismes d’intervention pour la stabilisation économique, sociale, et culturelle appropriée à travers des partenariats au développement dans les villes frontalières et des programmes de réconciliation nationale par-delà les frontières.
Ils ont, par ailleurs, décidé de faciliter l’élaboration et la mise en œuvre d’une initiative transfrontalière dans le contexte de la feuille de route stratégique pour la guérison nationale, la construction de la paix et la réconciliation, impliquant les membres de la diaspora des deux pays.
Les participants ont en plus, exhorté les gouvernements libérien et ivoirien à faciliter le renforcement des pouvoirs de la société civile, en particulier des femmes, des jeunes, des groupes communautaires et religieux et des Médias dans la mise en œuvre des stratégies et programmes convenus et ont décidé de travailler avec les Autorités administratives et politiques, les réfugiés et le HCR afin de trouver les solutions durables visant à faciliter le rapatriement volontaire des réfugiés.
COULIBALY Zoumana