‘’Pierre Vasseur est Président de la République. Alors que le jour est à peine levé, il sait qu'une dure journée l'attend. Il doit d'abord assister aux obsèques d'un soldat, mort dans une guerre... Il doit ensuite dénouer une crise politique : le gouvernement menace de tomber, et il doit tout faire pour le sauver. Face à la colère de la rue, aux moqueries de la presse, aux attaques incessantes de l'opposition, le Président essaie de tenir bon. Mais côté vie privée, les épreuves se multiplient aussi. Il lui faut gérer les rumeurs concernant sa fille aînée, qui lui reproche l'abandon des idéaux au profit d'un cynisme politicien...’’
Cet extrait de La Solitude du pouvoir, téléfilm français réalisé par Josée Dayan, diffusé le 12 décembre 2012, résume bien le quotidien des ‘’hommes du pouvoir’’ et celui des ‘’hommes au pouvoir’’ (nuance !)
Comme la fille du Président Pierre Vasseur, les dirigeants ont-ils des fous ?
Pour rappel, sachons que Le fou du roi était un membre de la cour qui était parmi les rares, sinon la seule personne qui avait la liberté de dire la vérité au ‘’prince de la cité’’ sans craindre d'être puni. Mais ce ‘’conseiller spécial du Roi’’ y mettait la manière ; ainsi avec diligence, courtoisie, élégance, respect et le sens de l’humour, il parvenait dans une atmosphère conviviale, détendue, à faire avaler aux rois des pilules qui s’avéraient souvent amers, très amers. Le roi avant la prise de toute décision capitale, se referait à son ‘’fou’’ !
Sans être dans les secrets des Dieu, je me pose aujourd’hui la question de savoir si les chefs d’état africains ont des ‘’fous’’ qui loin d’être des suiveurs, peuvent sans état d’âme et sans être inquiétés outre mesure, leur tenir le langage la vérité. Et au besoin être opposés radicalement à la position initiale du chef ! Ou encore attirer de temps en temps l’attention du chef sur certains faits qui peuvent de bonne fois, être méconnus de lui. Car seul Dieu le créateur de l’univers, est omnipotent et omniprésent et omni-sachant.
Si chaque chef d’Etat africain a son fou, c’est tant mieux, dans le cas contraire, il doit y songer.
Faute de quoi, un chef d’état aussi dynamique soit il, peut perdre facilement le pouvoir dans les urnes alors que rien ne pouvait permettre de penser à priori à cette éventualité !
Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara sait-il en réalité qu’il ya de nombreux oubliés de la république ?
Je suis de ceux qui ont la ferme conviction que le PRADO (pour rester dans le ton de la jeunesse) aura un deuxième mandat en 2015 pour parachever les chantiers titanesques qu’il est en train de lancer; un élan qui lui permettra résolument de mettre le cap sur l’émergence de la Côte d’ivoire à l’horizon 2020. Je le dis avec toute la sincérité qui m’anime, mais aussi la naïveté qui est mienne. N’ayant pas l’expérience du pouvoir, donc ignorant certains contours.
Toutefois, en ma modeste qualité de simple citoyen dont la voix est égale à celle du Président de la République, dans les urnes, je puis exprimer mon inquiétude, et affirmer (à tort ou à raison) qu’un bon chef compétent, un chef dynamique d’Etat peut perdre démocratiquement le pouvoir, quitte à ce que le peuple se rende compte de son erreur après coup, quelques mois ou années après le vote.
C’est ce qui me semble t-il, est arrivé à Nicolas Sarkozy dont Claude Chirac (chargée de la COM de son père Jacques Chirac à l’Elysée) dira que c’est le meilleur prof en politique qu’elle ait eu dans sa vie. Nicolas Sarkozy est ‘’un cerveau politique de premier ordre’’ et une bête de la scène politique.
Nicolas Sarkozy aurait pu bénéficier d’un second mandat s’il n’avait pas selon certains analystes, fait une erreur de choix stratégique en surfant sur le terrain nauséeux du Front national. Il a payé cash cette erreur et il a été battu par François Hollande, pourtant donné non favori au départ à la candidature à la présidentielle du côté des éléphants socialistes et de l’avis de nombreux observateurs. La suite, on la connait…
Le Président Alassane Ouattara doit en tenir compte dès maintenant. Il n’y a point de visibilité réel du côté des alliés d’hier, et de nombreux partisans sont mécontents, très mécontents…
Après 5 épisodes déjà diffusés de la série, le présent numéro de ‘’les Oubliés de la République’’, marque une halte dans le traitement des cas ; et me donne l’occasion de me demander si réellement suis-je en train de faire œuvre utile.
Lorsque j’ai lu récemment dans la presse locale, la dernière sortie de Franck Djéni, digne fils de son père, qui a dit à qui veut l’entendre, que sa famille a été oubliée, j’ai été conforté dans la position qui est la mienne depuis quelque temps. Comment attirer modestement l’attention du Président de la République Alassane Ouattara avec la courtoisie qui sied sur le comportement amnésique de certains de ses collaborateurs dénoncé par tous ‘’les cas’’ traités dans les derniers épisodes de notre série, et même par de milliers d’anonymes qui grognent dans ‘’les grins ‘’ et QG de passionnés de politique, dans les rues, les faubourgs des villes et dans les villages de l’intérieur du pays.
Des collaborateurs du PR qui au dire de tous mes interlocuteurs (et je partage entièrement leurs avis) ont vite oublié qu’’’aujourd’hui a été préparé par hier, comme demain le sera par aujourd’hui’’. Ils sont d’une intolérance et d’une arrogance qui ne peuvent qu’être fatales s’ils ne se ravisent !
A une sœur ainée qui a mené le bon combat pour l’avènement de la Cote d’ivoire nouvelle et civilisée, j’ai demandé un jour : ‘’ Grande sœur, tu es où ? ‘’
‘’ Etre où c'est-à-dire ?’’ a-t-elle répliqué.
Je précise ma question : ‘’Enfin, je veux dire que tu as quand même un haut diplôme, une expérience professionnelle et un parcours éloquents…, je te voyais plutôt en première ligne auprès du PR pour l’aider sans complaisance dans sa tâche si difficile …’’.
‘’On me reproche le fait que je n’étais pas à l’hôtel du Golf lors de la crise post électorale. Je suis persuadé que le Président de la République n’est pas de cet avis; mais bon….je suis là où tu me vois’’
‘’Non grande sœur, tu plaisantes je suppose ?....’’
Je n’en dis pas davantage aujourd’hui sur cette question de prime du blocus du Golfe.
Entre ces Alassanistes de Dimanche qui se sont invités à dessein et inutilement au golfe hôtel d’Abidjan pendant la crise postélectorale de 2010, et les millions de partisans, sympathisants, admirateurs ou simplement ces ivoiriens qui étaient du ‘’mauvais côté du front’’, à la merci de la soldatesque, miliciens, mercenaires, et des canons de l’ancien régime, on nous dira un jour, qui de ces deux catégories de Pro-Ouattara a la palme d’or de la bravoure et du mérite ?
Enfin, peut on savoir une bonne fois pour toute que le Président Alassane Ouattara n’appartient à personne si ce n’est à Dieu, lui-même, les siens et à tous les ivoiriens sans distinction d’appartenance politique, ethnique ou religieuse !
C’est le lieu pour moi de préciser que la présente série ‘’Les Oubliés de la République’’ est une lucarne ouverte à tous ! C’est un espace qui est à la disposition de tous les Ivoiriens (PDCI, RDR, FPI, UDPCI, PIT ….tout citoyen) qui estiment avec preuves à l’appui, qu’ils méritent de la nation, à travers les actes positifs qu’ils ont posés pour l’avènement de la nouvelle Côte d’ivoire avec aux commandes Alassane Ouattara. Si au regard de ce qui se passe aujourd’hui, ils estiment être marginalisés...oubliés, ils sont les bien venus !
Au total, qu’il plaise à Dieu, je reviendrai très bientôt dans un article libre, en demandant à ceux qui étaient aller sécher leurs linges au soleil de l’hôtel du Golf, d’avoir le triomphe modeste, car ce n’est point une preuve de bravoure, de soutien à ADO et de compétence.
‘’Le principe de Peter plonge tout lecteur dans l'émerveillement, en lui faisant découvrir qu'un patron, un chef de service peuvent être moins compétents qu'il ne le suppose et que, malgré cette incompétence, ils ont pu s'élever très haut dans l'échelle sociale… ‘’ Ainsi va la vie.
Et Franck Djéni de nous rappeler : ‘’ Le jour le plus long pour le politicien, c’est le jour du vote. C’est pendant cet instant ultime, qu’il n’a plus son destin en main. Il n’a plus la réalité du pouvoir, c’est là qu’il réalise qu’il ya un prix à payer …’’ La famille Djéni Kobina, oubliée de la république ! Qui l’eût cru ? Après avoir lu la sortie courageuse de Frank Djéni, un ainé s’est écrié : ‘’ Si on a oublié la famille de Djéni Kobina, ce n’est pas de nous autres qu’ils vont se souvenir !’’.
‘’Souvent une fausse joie vaut mieux qu’une tristesse dont la cause est vraie.’’ A mardi prochain, peut être.
Soumahoro Alfa Yaya
Journaliste-Ecrivain, Militant des Droits de l’Homme
Cet extrait de La Solitude du pouvoir, téléfilm français réalisé par Josée Dayan, diffusé le 12 décembre 2012, résume bien le quotidien des ‘’hommes du pouvoir’’ et celui des ‘’hommes au pouvoir’’ (nuance !)
Comme la fille du Président Pierre Vasseur, les dirigeants ont-ils des fous ?
Pour rappel, sachons que Le fou du roi était un membre de la cour qui était parmi les rares, sinon la seule personne qui avait la liberté de dire la vérité au ‘’prince de la cité’’ sans craindre d'être puni. Mais ce ‘’conseiller spécial du Roi’’ y mettait la manière ; ainsi avec diligence, courtoisie, élégance, respect et le sens de l’humour, il parvenait dans une atmosphère conviviale, détendue, à faire avaler aux rois des pilules qui s’avéraient souvent amers, très amers. Le roi avant la prise de toute décision capitale, se referait à son ‘’fou’’ !
Sans être dans les secrets des Dieu, je me pose aujourd’hui la question de savoir si les chefs d’état africains ont des ‘’fous’’ qui loin d’être des suiveurs, peuvent sans état d’âme et sans être inquiétés outre mesure, leur tenir le langage la vérité. Et au besoin être opposés radicalement à la position initiale du chef ! Ou encore attirer de temps en temps l’attention du chef sur certains faits qui peuvent de bonne fois, être méconnus de lui. Car seul Dieu le créateur de l’univers, est omnipotent et omniprésent et omni-sachant.
Si chaque chef d’Etat africain a son fou, c’est tant mieux, dans le cas contraire, il doit y songer.
Faute de quoi, un chef d’état aussi dynamique soit il, peut perdre facilement le pouvoir dans les urnes alors que rien ne pouvait permettre de penser à priori à cette éventualité !
Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara sait-il en réalité qu’il ya de nombreux oubliés de la république ?
Je suis de ceux qui ont la ferme conviction que le PRADO (pour rester dans le ton de la jeunesse) aura un deuxième mandat en 2015 pour parachever les chantiers titanesques qu’il est en train de lancer; un élan qui lui permettra résolument de mettre le cap sur l’émergence de la Côte d’ivoire à l’horizon 2020. Je le dis avec toute la sincérité qui m’anime, mais aussi la naïveté qui est mienne. N’ayant pas l’expérience du pouvoir, donc ignorant certains contours.
Toutefois, en ma modeste qualité de simple citoyen dont la voix est égale à celle du Président de la République, dans les urnes, je puis exprimer mon inquiétude, et affirmer (à tort ou à raison) qu’un bon chef compétent, un chef dynamique d’Etat peut perdre démocratiquement le pouvoir, quitte à ce que le peuple se rende compte de son erreur après coup, quelques mois ou années après le vote.
C’est ce qui me semble t-il, est arrivé à Nicolas Sarkozy dont Claude Chirac (chargée de la COM de son père Jacques Chirac à l’Elysée) dira que c’est le meilleur prof en politique qu’elle ait eu dans sa vie. Nicolas Sarkozy est ‘’un cerveau politique de premier ordre’’ et une bête de la scène politique.
Nicolas Sarkozy aurait pu bénéficier d’un second mandat s’il n’avait pas selon certains analystes, fait une erreur de choix stratégique en surfant sur le terrain nauséeux du Front national. Il a payé cash cette erreur et il a été battu par François Hollande, pourtant donné non favori au départ à la candidature à la présidentielle du côté des éléphants socialistes et de l’avis de nombreux observateurs. La suite, on la connait…
Le Président Alassane Ouattara doit en tenir compte dès maintenant. Il n’y a point de visibilité réel du côté des alliés d’hier, et de nombreux partisans sont mécontents, très mécontents…
Après 5 épisodes déjà diffusés de la série, le présent numéro de ‘’les Oubliés de la République’’, marque une halte dans le traitement des cas ; et me donne l’occasion de me demander si réellement suis-je en train de faire œuvre utile.
Lorsque j’ai lu récemment dans la presse locale, la dernière sortie de Franck Djéni, digne fils de son père, qui a dit à qui veut l’entendre, que sa famille a été oubliée, j’ai été conforté dans la position qui est la mienne depuis quelque temps. Comment attirer modestement l’attention du Président de la République Alassane Ouattara avec la courtoisie qui sied sur le comportement amnésique de certains de ses collaborateurs dénoncé par tous ‘’les cas’’ traités dans les derniers épisodes de notre série, et même par de milliers d’anonymes qui grognent dans ‘’les grins ‘’ et QG de passionnés de politique, dans les rues, les faubourgs des villes et dans les villages de l’intérieur du pays.
Des collaborateurs du PR qui au dire de tous mes interlocuteurs (et je partage entièrement leurs avis) ont vite oublié qu’’’aujourd’hui a été préparé par hier, comme demain le sera par aujourd’hui’’. Ils sont d’une intolérance et d’une arrogance qui ne peuvent qu’être fatales s’ils ne se ravisent !
A une sœur ainée qui a mené le bon combat pour l’avènement de la Cote d’ivoire nouvelle et civilisée, j’ai demandé un jour : ‘’ Grande sœur, tu es où ? ‘’
‘’ Etre où c'est-à-dire ?’’ a-t-elle répliqué.
Je précise ma question : ‘’Enfin, je veux dire que tu as quand même un haut diplôme, une expérience professionnelle et un parcours éloquents…, je te voyais plutôt en première ligne auprès du PR pour l’aider sans complaisance dans sa tâche si difficile …’’.
‘’On me reproche le fait que je n’étais pas à l’hôtel du Golf lors de la crise post électorale. Je suis persuadé que le Président de la République n’est pas de cet avis; mais bon….je suis là où tu me vois’’
‘’Non grande sœur, tu plaisantes je suppose ?....’’
Je n’en dis pas davantage aujourd’hui sur cette question de prime du blocus du Golfe.
Entre ces Alassanistes de Dimanche qui se sont invités à dessein et inutilement au golfe hôtel d’Abidjan pendant la crise postélectorale de 2010, et les millions de partisans, sympathisants, admirateurs ou simplement ces ivoiriens qui étaient du ‘’mauvais côté du front’’, à la merci de la soldatesque, miliciens, mercenaires, et des canons de l’ancien régime, on nous dira un jour, qui de ces deux catégories de Pro-Ouattara a la palme d’or de la bravoure et du mérite ?
Enfin, peut on savoir une bonne fois pour toute que le Président Alassane Ouattara n’appartient à personne si ce n’est à Dieu, lui-même, les siens et à tous les ivoiriens sans distinction d’appartenance politique, ethnique ou religieuse !
C’est le lieu pour moi de préciser que la présente série ‘’Les Oubliés de la République’’ est une lucarne ouverte à tous ! C’est un espace qui est à la disposition de tous les Ivoiriens (PDCI, RDR, FPI, UDPCI, PIT ….tout citoyen) qui estiment avec preuves à l’appui, qu’ils méritent de la nation, à travers les actes positifs qu’ils ont posés pour l’avènement de la nouvelle Côte d’ivoire avec aux commandes Alassane Ouattara. Si au regard de ce qui se passe aujourd’hui, ils estiment être marginalisés...oubliés, ils sont les bien venus !
Au total, qu’il plaise à Dieu, je reviendrai très bientôt dans un article libre, en demandant à ceux qui étaient aller sécher leurs linges au soleil de l’hôtel du Golf, d’avoir le triomphe modeste, car ce n’est point une preuve de bravoure, de soutien à ADO et de compétence.
‘’Le principe de Peter plonge tout lecteur dans l'émerveillement, en lui faisant découvrir qu'un patron, un chef de service peuvent être moins compétents qu'il ne le suppose et que, malgré cette incompétence, ils ont pu s'élever très haut dans l'échelle sociale… ‘’ Ainsi va la vie.
Et Franck Djéni de nous rappeler : ‘’ Le jour le plus long pour le politicien, c’est le jour du vote. C’est pendant cet instant ultime, qu’il n’a plus son destin en main. Il n’a plus la réalité du pouvoir, c’est là qu’il réalise qu’il ya un prix à payer …’’ La famille Djéni Kobina, oubliée de la république ! Qui l’eût cru ? Après avoir lu la sortie courageuse de Frank Djéni, un ainé s’est écrié : ‘’ Si on a oublié la famille de Djéni Kobina, ce n’est pas de nous autres qu’ils vont se souvenir !’’.
‘’Souvent une fausse joie vaut mieux qu’une tristesse dont la cause est vraie.’’ A mardi prochain, peut être.
Soumahoro Alfa Yaya
Journaliste-Ecrivain, Militant des Droits de l’Homme
