Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko séjourne actuellement en Colombie où il prend part à la 82ème assemblée générale d’Interpol.
Interpol, la police des polices du monde, veut adapter ses méthodes de travail aux nouvelles formes de délinquances. Et, la police ivoirienne qui abrite le siège sous-régionale de cette organisation n’entend pas demeurer en marge de cette mutation, du reste obligatoire. Elle est donc présente à la 82ème assemblée générale d’Interpol qui se tient, depuis lundi, en Colombie, à travers le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, flanqué entre autres de Brédou M’Bia, le directeur général de la police ivoirienne.
De source proche de la délégation ivoirienne, les principaux objectifs assignés à cette réunion de haut niveau sont « le renforcement des capacités policières dans les zones instables, la prévention contre le terrorisme radiologique et nucléaire, la lutte contre les abus pédosexuels sur internet, l’amélioration des synergies entre la justice et la police, l’amélioration de la gestion des frontière ». Toujours selon nos informations, Hamed Bakayoko a tenu à prendre personnellement part à cette réunion, compte tenu des défis sécuritaires que doit relever la Côte d’Ivoire qui sort de crise. Mieux, la Côte d’Ivoire, carrefour dans une sous-région ouest-africaine confrontée à de nouveaux fléaux, se devait de répondre présente à cette réunion. Outre les objectifs ci-dessus mentionnés, la 82ème assemblée générale d’Interpol devrait être mise à profit pour « examiner le projet de budget 2014 ainsi que la méthode d’élaboration du barème des contributions statutaires et des informations sur son application de 2015 à 2017 ».
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président colombien, Juan Manuel Santos Calderón, a déclaré que la Colombie croit en l’importance des échanges de connaissances, d’expériences et d’informations car en les pratiquant depuis plusieurs décennies, elle sait qu’ils donnent des résultats. « Interpol est le meilleur exemple montrant que coopérer est possible, quelles que soient les distances et les différences », a affirmé le Président Santos Calderón.
La présidente d’Interpol, Mireille Ballestrazzi, a pour sa part assuré que pour continuer à rendre le monde plus sûr, il appartenait à l’organisation mondiale de police de prendre les décisions pertinentes pour l’avenir. « Qu’il s’agisse de lutter contre le terrorisme, le trafic de stupéfiants et la cybercriminalité, ou de protéger les frontières, Interpol se doit de poursuivre le développement et la mise en œuvre de stratégies, d’outils et de services innovants, en coordination avec ses pays membres », a-t-elle indiqué. « La clé de la réussite d’Interpol est la coopération interservices, l’interconnexion et la mise en œuvre des nouvelles technologies de l’information, comme l’indique très justement sa devise», a insisté le directeur général de la police nationale colombienne, le général-major Rodolfo Palomino López.
La rencontre de Cartagena de Indias s’achève demain. Le retour de la délégation ivoirienne est prévu le week-end.
Marc Dossa
Interpol, la police des polices du monde, veut adapter ses méthodes de travail aux nouvelles formes de délinquances. Et, la police ivoirienne qui abrite le siège sous-régionale de cette organisation n’entend pas demeurer en marge de cette mutation, du reste obligatoire. Elle est donc présente à la 82ème assemblée générale d’Interpol qui se tient, depuis lundi, en Colombie, à travers le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, flanqué entre autres de Brédou M’Bia, le directeur général de la police ivoirienne.
De source proche de la délégation ivoirienne, les principaux objectifs assignés à cette réunion de haut niveau sont « le renforcement des capacités policières dans les zones instables, la prévention contre le terrorisme radiologique et nucléaire, la lutte contre les abus pédosexuels sur internet, l’amélioration des synergies entre la justice et la police, l’amélioration de la gestion des frontière ». Toujours selon nos informations, Hamed Bakayoko a tenu à prendre personnellement part à cette réunion, compte tenu des défis sécuritaires que doit relever la Côte d’Ivoire qui sort de crise. Mieux, la Côte d’Ivoire, carrefour dans une sous-région ouest-africaine confrontée à de nouveaux fléaux, se devait de répondre présente à cette réunion. Outre les objectifs ci-dessus mentionnés, la 82ème assemblée générale d’Interpol devrait être mise à profit pour « examiner le projet de budget 2014 ainsi que la méthode d’élaboration du barème des contributions statutaires et des informations sur son application de 2015 à 2017 ».
Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président colombien, Juan Manuel Santos Calderón, a déclaré que la Colombie croit en l’importance des échanges de connaissances, d’expériences et d’informations car en les pratiquant depuis plusieurs décennies, elle sait qu’ils donnent des résultats. « Interpol est le meilleur exemple montrant que coopérer est possible, quelles que soient les distances et les différences », a affirmé le Président Santos Calderón.
La présidente d’Interpol, Mireille Ballestrazzi, a pour sa part assuré que pour continuer à rendre le monde plus sûr, il appartenait à l’organisation mondiale de police de prendre les décisions pertinentes pour l’avenir. « Qu’il s’agisse de lutter contre le terrorisme, le trafic de stupéfiants et la cybercriminalité, ou de protéger les frontières, Interpol se doit de poursuivre le développement et la mise en œuvre de stratégies, d’outils et de services innovants, en coordination avec ses pays membres », a-t-elle indiqué. « La clé de la réussite d’Interpol est la coopération interservices, l’interconnexion et la mise en œuvre des nouvelles technologies de l’information, comme l’indique très justement sa devise», a insisté le directeur général de la police nationale colombienne, le général-major Rodolfo Palomino López.
La rencontre de Cartagena de Indias s’achève demain. Le retour de la délégation ivoirienne est prévu le week-end.
Marc Dossa