Le Président de la Commission électorale Indépendante (CEI) M. Youssouf Bakayoko a accordé une audience de près d’une heure en début d’après-midi ce mercredi à M. Doudou Diène, l’expert indépendant des Nations unies sur les Droits de l’Homme. Les deux personnalités ont évoqué entre autres l’organisation des élections de 2015. Ci-dessous l’entretien accordé aux journalistes par M. Doudou Diène à sortie d’audience.
J’ai rencontré le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI) au terme de ma 5ème mission en Côte d’ivoire. Parce que mon mandat me demande d’élaborer un rapport sur la situation des droits de l’Homme et de l’évolution démocratique en Côte d’Ivoire. Le rapport le plus précis et le plus objectif est de formuler des recommandations. Le rapport doit m’amener à informer la Communauté internationale de la manière dont la Côte d’Ivoire a pu trouver des réponses à la longue crise qu’elle a traversée notamment sur la question de la reconstruction démocratique qui est fondatrice de tout le reste. A ce niveau l’acte électoral est central. Et donc l’Institution qui est chargée d’organiser et de veiller à ce que l’élection soit démocratique a un rôle essentiel dans ce contexte. Je suis venu voir le Président pour m’enquérir de la situation de la Commission, des problèmes que la Commission a pu rencontrer ou non. Notamment dans la perspective de l’élection de 2015 qui est demain. Je le fais aussi parce que dans mes rencontres précédentes, j’ai souligné le fait positif que après dix ans de crise et de bouleversement des structures politiques ivoiriennes la CEI a pu réussir les élections municipales et régionales. Elle les a réussi toute celle. C’est un fait très important quand on compare la CEI avec ce qui se passe dans d’autres pays. Je voulais voir dans quelle mesure cet état positif peut être conforté au niveau des Nations Unies et moi-même en tant qu’expert indépendant dans mon mandat pour que les élections de 2015 qui constitueront le test ultime pour savoir si la Côte d’Ivoire a pu résoudre ses problèmes soient des élections apaisées et démocratiquement crédible. Je voulais avoir l’avis de la Commission sur ces questions.(…) L’ accueil a été positif, ouvert et transparent. La donné fondamentale est que cette Commission a réussi toute seule à organiser des élections apaisées et démocratiques à savoir les municipales et les régionales. C’est un fait essentiel.
Avez-vous évoqué la recomposition de la CEI posée comme préalable par certains partis politiques aux dernières élections ?
Je l’ai simplement posée parce que dans mes différentes rencontres et dans le rapport que je vais préparer, je vais suggérer que parmi les questions qui doivent servir de base à la relance d’une démocratie pluraliste avec une opposition forte et vigoureuse qui ait ses droits et ses responsabilités. Il y a trois questions fortes qui sont : le statut de l’opposition, il faut que son élaboration fasse l’objet d’un débat. La deuxième question, c’est la reforme de la Commission électorale en tenant compte des évolutions de la société ivoirienne et du cadre politique ivoirien et enfin la question de la reforme de la liste électorale. J’ai souligné que tous ces points seront dans mon rapport. Et que sur ces questions une concertation solide et forte fasse en sorte que tous ces sujets essentiels de sortie de crise notamment une justice impartiale et équitable sur laquelle je reviendrai en février , la question de la sécurité durable et profonde qui est actuellement fragilisée par un certain nombre d’événements, la question de la jouissance par les ivoiriens de leurs droits économiques, socioculturelles, droits à la santé, à l’éducation, aux logements et à l’emploi soient aussi traduites en dernière analyse par des élections démocratiquement crédibles et apaisées.
Quelle a été la réaction du président e la CEI ?
Le Président de la CEI m’a informé du travail qui a été fait et estime que la CEI a assumé son rôle. Ce que j’ai reconnu. La conversation a porté sur la manière dont la CEI a réussi à le faire et la manière dont la CEI pourrait aussi être confortée pour le futur. Je le répète, pour faire en sorte que le test de 2015 soit vraiment la sortie de la tragédie et de la violence dans la société ivoirienne.
J’ai rencontré le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI) au terme de ma 5ème mission en Côte d’ivoire. Parce que mon mandat me demande d’élaborer un rapport sur la situation des droits de l’Homme et de l’évolution démocratique en Côte d’Ivoire. Le rapport le plus précis et le plus objectif est de formuler des recommandations. Le rapport doit m’amener à informer la Communauté internationale de la manière dont la Côte d’Ivoire a pu trouver des réponses à la longue crise qu’elle a traversée notamment sur la question de la reconstruction démocratique qui est fondatrice de tout le reste. A ce niveau l’acte électoral est central. Et donc l’Institution qui est chargée d’organiser et de veiller à ce que l’élection soit démocratique a un rôle essentiel dans ce contexte. Je suis venu voir le Président pour m’enquérir de la situation de la Commission, des problèmes que la Commission a pu rencontrer ou non. Notamment dans la perspective de l’élection de 2015 qui est demain. Je le fais aussi parce que dans mes rencontres précédentes, j’ai souligné le fait positif que après dix ans de crise et de bouleversement des structures politiques ivoiriennes la CEI a pu réussir les élections municipales et régionales. Elle les a réussi toute celle. C’est un fait très important quand on compare la CEI avec ce qui se passe dans d’autres pays. Je voulais voir dans quelle mesure cet état positif peut être conforté au niveau des Nations Unies et moi-même en tant qu’expert indépendant dans mon mandat pour que les élections de 2015 qui constitueront le test ultime pour savoir si la Côte d’Ivoire a pu résoudre ses problèmes soient des élections apaisées et démocratiquement crédible. Je voulais avoir l’avis de la Commission sur ces questions.(…) L’ accueil a été positif, ouvert et transparent. La donné fondamentale est que cette Commission a réussi toute seule à organiser des élections apaisées et démocratiques à savoir les municipales et les régionales. C’est un fait essentiel.
Avez-vous évoqué la recomposition de la CEI posée comme préalable par certains partis politiques aux dernières élections ?
Je l’ai simplement posée parce que dans mes différentes rencontres et dans le rapport que je vais préparer, je vais suggérer que parmi les questions qui doivent servir de base à la relance d’une démocratie pluraliste avec une opposition forte et vigoureuse qui ait ses droits et ses responsabilités. Il y a trois questions fortes qui sont : le statut de l’opposition, il faut que son élaboration fasse l’objet d’un débat. La deuxième question, c’est la reforme de la Commission électorale en tenant compte des évolutions de la société ivoirienne et du cadre politique ivoirien et enfin la question de la reforme de la liste électorale. J’ai souligné que tous ces points seront dans mon rapport. Et que sur ces questions une concertation solide et forte fasse en sorte que tous ces sujets essentiels de sortie de crise notamment une justice impartiale et équitable sur laquelle je reviendrai en février , la question de la sécurité durable et profonde qui est actuellement fragilisée par un certain nombre d’événements, la question de la jouissance par les ivoiriens de leurs droits économiques, socioculturelles, droits à la santé, à l’éducation, aux logements et à l’emploi soient aussi traduites en dernière analyse par des élections démocratiquement crédibles et apaisées.
Quelle a été la réaction du président e la CEI ?
Le Président de la CEI m’a informé du travail qui a été fait et estime que la CEI a assumé son rôle. Ce que j’ai reconnu. La conversation a porté sur la manière dont la CEI a réussi à le faire et la manière dont la CEI pourrait aussi être confortée pour le futur. Je le répète, pour faire en sorte que le test de 2015 soit vraiment la sortie de la tragédie et de la violence dans la société ivoirienne.