Victor Merhy faisait partie des premiers journalistes de Fraternité- Matin. C’était en 1967. Journaliste sportif, il était très populaire par ses articles, reportages analyses et commentaires. Très rapidement Victor Merhy est élu président de l’Union nationale de la presse sportive de Côte d’Ivoire. A Fraternité-Matin, Victor Merhy avait pour spécialité le football et le volley. Il était lui-même joueur à l’Asec et connaissait parfaitement la longue marche du Volley Ball ivoirien. Avec le football, Victor Merhy avait sillonné tous les stades de Côte d’Ivoire en compagnie du stade d’Abidjan, de l’AS EECI, l’AS Ran de Bouaké, le Racing club d’Agboville, l’US Bassam, la Renaissance club de Man. Victor Merhy avait une sympathie sans limite pour ses confrères et les présidents des clubs. Il est mort en 1970 sur le chemin du retour d’un match à Gagnoa où le Sporting club avait rencontré l’équipe espoir de Côte d’Ivoire. Sa voiture avait dérapé et s’était jetée dans le Fleuve Bandama à Tiassalé. Victor Merhy décéda «sa plume à la main». Il fut pleuré par tous les sportifs et la société entière. Pokou Laurent, Fanny Ibrahima Jean Keita, Dehi Maurice, Fara Yao, Ediémou Jacob..., ont tous pleuré la disparition de Victor. C’est dans son milieu familial à Agboville qu’il a été inhumé. Il avait 26 ans. Voici exactement 43 ans que Victor Merhy a passé son chemin avec son style d’écriture bien à lui, apprécié à l’époque par les deux cents mille lecteurs de Fraternité Matin, particulièrement les pages sportives. Victor Merhy n’était pas amoureux des débats cacophoniques… Il avait imposé son style et son énergie dans les reportages et interviews. Tout simplement.
Ben Ismaël
Ben Ismaël
