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Sport Publié le vendredi 25 octobre 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Omnisports / Alain Lobognon aux présidents de fédérations : ‘‘Arrêtez de salir le prestige de la Côte d’Ivoire’’

© L’intelligent d’Abidjan Par Atapointe
Sport/Culture: les ministres Bandama et Lobognon félicitent les artistes après leurs prestations aux Jeux de la Francophonie
Vendredi 27 Septembre 2013. Abidjan. Plateau. Le ministre de la culture et de la francophonie Maurice Kouakou Bandama a en compagnie de son collègue Alain Lobognon des sports et loisirs reçu une délégation d`artistes engagés aux 7ème jeux de la Francophonie de Nice.
Invité de l’émission ‘’ RTI1 reçoit’’, le ministre Alain Lobognon a présenté l’état actuel du sport en Côte d’Ivoire. Selon lui, le sport ivoirien est ‘’ sinistré’’. Raison pour laquelle, il faut mettre en place de nouvelles reformes, pour permettre au sport de se développer. « Nous disons qu’il faut des réformes au niveau du sport. Et ces réformes concernent les infrastructures, concernent la bonne utilisation des ressources financières. Il faut que le milieu du sport accepte de s’organiser. C’est cette organisation que nous voulons mettre en place », s’est voulu ferme le patron du sport en Côte d’Ivoire. Selon le ministre, la taxe parafiscale allouée aux fédérations n’a en aucun cas développé le sport. « Nous disons juste qu’il faut que le sport s’auto-finance. Depuis l’instauration de la taxe parafiscale, le sport ne s’est pas développé. C’est le constat que j’ai fait et qui m’amène à dire que le sport est sinistré. Il faut que les fédérations acceptent de se mettre en cause. Elles veulent le beurre et l’argent du beurre, il faut qu’elles se mettent au travail », a interpellé Alain Lobogbon avant d’insister : « Je voudrais demander aux fédérations d’arrêter de salir le prestige de la Côte d’Ivoire. Parce que ce n’est pas responsable pour une fédération de ne pas reconnaitre la tutelle et de crier au loup en disant qu’on a refusé de financer sa compétition ». Abordant la question des infrastructures sportives, le ministre Alain Lobognon a soutenu que l’on ne parlera plus de réhabilition, mais de construction de nouvelles infrastructures. « Le plan de réhabilitation concerne les 19 stades que nous avons actuellement. Mais ce n’est qu’un plan de réhabilitation. Car la Côte d’Ivoire a besoin de nouvelles infrastructures, mais il en faut plus. Le plan mis en place doit être revu et réactualisé. Ce qu’il nous faut, c’est de nouveaux terrains, c’est de nouvelles salles comme le Hall des Sports partout en Côte d’Ivoire. Il faut penser à ériger des stades omnisports pour développer d’autres disciplines sportives. Nous avons postulé pour la CAN 2019, il nous faut de nouveaux stades pour un tel événement. Les stades que nous avions eus dans les années 60 et 70 sont dépassés. Il faut penser à moderniser nos terrains et c’est ce que nous sommes en train de faire. Rassurez-vous, le Président de la République a pris l’engagement de doter la Côte d’Ivoire d’un nouveau plateau sportif et le pari sera tenu », a indiqué Alain Lobognon. Qui a donné les raisons de l’arrêt de la construction du stade Alassane Ouattara à Grand- Bassam. « Nous n’avons pas choisi de reprendre les travaux du stade de Grand Bassam. Parce qu’on nous a dit que c’est un stade, qui devrait accueillir 25.000 places. Pour ceux qui connaissent Bassam, 25.000 places, c’est impossible. Parce que, quand on construit un stade il faut prévoir des places de parking. Il n’y a pas d’espace. L’étude est en train d’être faite pour ériger un stade avec une capacité raisonnable. Nous pensons à 2.500 ou 3.000 places au maximum pour éviter de dilapider des fonds », a-t-il justifié.

K.Ange
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