Abidjan – Le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa, a procédé, mardi à Abidjan, à l’installation officielle des membres du conseil d’administration du Conseil du coton et de l’anacarde.
Présidé par Bamba Mamadou et dirigé par Sanogo Malamine, le conseil d’administration est l’organe chargé de la régulation, du suivi et du développement de ces deux filières qui occupent plus de trois millions de producteurs.
Se réjouissant de la qualité des administrateurs, le premier responsable de l’agriculture ivoirienne a précisé que cette cérémonie est l’aboutissement d’un processus démarré en juin 2011, par la mise en place d’un groupe de travail ayant pour mission de dégager les grands axes de la réforme des filières coton et anacarde.
« Les orientations stratégiques de cette réforme, issues d’une large concertation avec les opérateurs, les organisations professionnelles agricoles, les experts tant nationaux qu’internationaux, et les partenaires au développement, ont été adoptées par le Conseil des ministres, le 22 mars 2013 », a-t-il souligné.
Ces axes stratégiques, déclinés en activités opérationnelles, doivent conduire à l’optimisation de la production et à l’amélioration de la qualité du coton et de l’anacarde, à la garantie d’un prix rémunérateur aux producteurs au moins égal à 60% du prix CAF, à la garantie de la transparence et de la fiabilité du système de commercialisation.
Les objectifs visés concernent également la mise en place dans chacune des deux filières (surtout celle de l’anacarde), d’une interprofession représentative et crédible; l’augmentation de la valeur ajoutée par la transformation; l’amélioration du cadre et des conditions de vie des producteurs; le renforcement de la bonne gouvernance dans les deux filières.
Le ministre de l’Agriculture a indiqué que la mise en œuvre de cette réforme s’inscrira dans le nouveau cadre réglementaire et institutionnel défini par la loi N°2013-656 du 13 septembre 2013, fixant les règles relatives à la commercialisation du coton et de l’anacarde et à la régulation des activités desdites filières.
L’Autorité de régulation du coton et de l’anacarde (ARECA), ancienne structure, dispose d’une période transitoire de six mois pour passer la totalité des charges au Conseil du coton et de l’anacarde, dont l’existence juridique a pris effet à compter du 13 septembre, date de promulgation de la loi.
Pour sa part, le PCA du Conseil, Bamba Mamadou, a expliqué que les différentes crises sociopolitiques survenues en Côte d’Ivoire, depuis 2002, ont entraîné des problèmes au niveau de ces cultures, promettant de les corriger, conformément à la volonté du président de la République, Alassane Ouattara, d’assurer une bonne rémunération aux paysans et la bonne gouvernance dans le secteur agricole.
(AIP)
kkp/cmas
Présidé par Bamba Mamadou et dirigé par Sanogo Malamine, le conseil d’administration est l’organe chargé de la régulation, du suivi et du développement de ces deux filières qui occupent plus de trois millions de producteurs.
Se réjouissant de la qualité des administrateurs, le premier responsable de l’agriculture ivoirienne a précisé que cette cérémonie est l’aboutissement d’un processus démarré en juin 2011, par la mise en place d’un groupe de travail ayant pour mission de dégager les grands axes de la réforme des filières coton et anacarde.
« Les orientations stratégiques de cette réforme, issues d’une large concertation avec les opérateurs, les organisations professionnelles agricoles, les experts tant nationaux qu’internationaux, et les partenaires au développement, ont été adoptées par le Conseil des ministres, le 22 mars 2013 », a-t-il souligné.
Ces axes stratégiques, déclinés en activités opérationnelles, doivent conduire à l’optimisation de la production et à l’amélioration de la qualité du coton et de l’anacarde, à la garantie d’un prix rémunérateur aux producteurs au moins égal à 60% du prix CAF, à la garantie de la transparence et de la fiabilité du système de commercialisation.
Les objectifs visés concernent également la mise en place dans chacune des deux filières (surtout celle de l’anacarde), d’une interprofession représentative et crédible; l’augmentation de la valeur ajoutée par la transformation; l’amélioration du cadre et des conditions de vie des producteurs; le renforcement de la bonne gouvernance dans les deux filières.
Le ministre de l’Agriculture a indiqué que la mise en œuvre de cette réforme s’inscrira dans le nouveau cadre réglementaire et institutionnel défini par la loi N°2013-656 du 13 septembre 2013, fixant les règles relatives à la commercialisation du coton et de l’anacarde et à la régulation des activités desdites filières.
L’Autorité de régulation du coton et de l’anacarde (ARECA), ancienne structure, dispose d’une période transitoire de six mois pour passer la totalité des charges au Conseil du coton et de l’anacarde, dont l’existence juridique a pris effet à compter du 13 septembre, date de promulgation de la loi.
Pour sa part, le PCA du Conseil, Bamba Mamadou, a expliqué que les différentes crises sociopolitiques survenues en Côte d’Ivoire, depuis 2002, ont entraîné des problèmes au niveau de ces cultures, promettant de les corriger, conformément à la volonté du président de la République, Alassane Ouattara, d’assurer une bonne rémunération aux paysans et la bonne gouvernance dans le secteur agricole.
(AIP)
kkp/cmas