Résolument décidée à combattre le banditisme qui sévit dans le District des Savanes, la 4è légion de la gendarmerie a décidé de s’attaquer à tout ce qui est directement ou indirectement lié au grand banditisme. Outre les patrouilles mixtes menées conjointement avec les FRCI en vue d’éradiquer le phénomène des coupeurs de routes dans la région; depuis quelques temps, c’est le milieu de l’orpaillage clandestin qui fait les frais de la volonté du commandement de la 4è légion de gendarmerie, de ramener la quiétude dans le périmètre qui est sous son contrôle. Trois sites d’orpailleurs clandestins ont déjà été démantelés par la gendarmerie.
Dans une action d’ensemble menée par des éléments de les escadrons de la gendarmerie de Korhogo et Ferké et la compagnie de la gendarmerie de Ferké, la première action a été menée le 12 septembre dans la sous-préfecture de Niellé. Le gros village d’orpailleurs de N’Gorgo qui compte plus de 500 âmes, un site de plus de 2000 m2 où vivent des familles entières (hommes femmes et enfants) a disparu depuis le passage des gendarmes. Surpris sur leur site, les membres de la communauté d’orpailleurs ont pris la clé des champs. Et le week-end dernier, les 26 et 27 octobre, ce sont les sites clandestins de Parakou et de Koundou, dans le département de Kong qui ont reçu la visite des gendarmes.
Même si la gendarmerie garde le silence sur cette opération, l’on imagine aisément que la lutte engagée par les hommes du colonel Sam Akaki, commandant, de la 4è légion de gendarmerie va se poursuivre voire s’intensifier pour assainir le nord qui regorge de dizaines de sites d’orpaillage.
Mack Dakota, Correspondant
Dans une action d’ensemble menée par des éléments de les escadrons de la gendarmerie de Korhogo et Ferké et la compagnie de la gendarmerie de Ferké, la première action a été menée le 12 septembre dans la sous-préfecture de Niellé. Le gros village d’orpailleurs de N’Gorgo qui compte plus de 500 âmes, un site de plus de 2000 m2 où vivent des familles entières (hommes femmes et enfants) a disparu depuis le passage des gendarmes. Surpris sur leur site, les membres de la communauté d’orpailleurs ont pris la clé des champs. Et le week-end dernier, les 26 et 27 octobre, ce sont les sites clandestins de Parakou et de Koundou, dans le département de Kong qui ont reçu la visite des gendarmes.
Même si la gendarmerie garde le silence sur cette opération, l’on imagine aisément que la lutte engagée par les hommes du colonel Sam Akaki, commandant, de la 4è légion de gendarmerie va se poursuivre voire s’intensifier pour assainir le nord qui regorge de dizaines de sites d’orpaillage.
Mack Dakota, Correspondant
