La décision est tombée hier comme un couperet. La CAF à déclassé la Côte d’Ivoire au niveau des compétitions des clubs. Désormais, la Côte d’Ivoire n’aura que deux représentants au lieu de quatre comme par le passé. Une décision qui n’est pas du goût de la fédération ivoirienne qui, par un courrier, a demandé plus d’explication à la CAF.
Pour la prochaine saison, seuls le champion de Côte d’Ivoire (Séwé) et le vainqueur de la coupe nationale représenteront la Côte d’Ivoire respectivement à la ligue des champions et à la coupe de la Confédération. L’Afad et le Stella qui devaient rejoindre les deux clubs cités plus haut resteront à la maison. Une décision dure pour le football local ivoirien. Mais à qui la faute ? Les clubs ivoiriens n’ont que leurs yeux pour pleurer. Pendant plus d’une décennie, ils ont été absents sur le continent. L’organe panafricain a tablé sur les cinq dernières années pour reclasser les pays. De 2008 à 2012, la Côte d’Ivoire n’a passé les tours préliminaires que deux fois. L’Asec en ligue des champions en 2008 et en coupe de la confédération en 2010. Pour le reste, les Ivoiriens ont fait choux blanc. L’Afad, le Séwé, le Stella et l’Asec n’ont jamais réussi à se hisser parmi les huit meilleurs clubs dans ces deux compétitions. Contrairement à des pays comme le Mali, le Cameroun, la RDC, le Zimbabwe, l’Afrique du Sud qui ont rejoint les Nord-Africains (Egypte et la Tunisie) au sommet du football africain au niveau des clubs.
Voyant venir cette descente progressive, la nouvelle fédération dirigée par Sidy Diallo a pris des mesures pour bonifier la participation des clubs ivoiriens aux compétitions continentales. Les représentants en ligue des champions ont eu un bonus de 25 millions et ceux de la coupe de Confédération avaient 15 millions. Mieux, la FIF a revu son calendrier pour permettre aux africains d’être en jambe avant d’attaquer l’Afrique. Ce sont ces efforts qui ont permis au Séwé Sport de San Pedro de se qualifier pour la phase de poule en 2013. Mais le mal était déjà fait. Parce que le classement ne prend pas en compte 2013. Les clubs ivoiriens doivent se remettre en cause. L’Afad et le Stella n’ont jamais su se montrer à la hauteur de l’Afrique. Cette saison, le Stella s’est fait éliminer par un club de seconde zone du Mali (11 créateurs). L’Asec a été éliminé par la jeune formation du Burundi, l’Académie Lydia. Quant à l’Afad, elle n’a pas résisté aux camerounais du Coton Sport. Si le Stella ne peut passer les 11 créateurs du Mali, quand l’Asec se fait sortir par un club burundais, il y a de quoi perdre des points. Ce déclassement fait le procès du football local ivoirien de ces dix dernières années. Même s’il semble quelque peu précipité. En effet, la décision de la CAF entre automatiquement en vigueur cette année. Alors que les deux clubs ivoiriens (Afad et le Stella) se sont préparés dans l’optique de disputer les compétitions africaines.
Aujourd’hui les dirigeants de clubs doivent comprendre qu’ils doivent redoubler d’ardeur pour monter des équipes compétitives au niveau international s’ils veulent rejoindre le groupe des 7 pays qui bénéficient de quatre places.
Koné Lassiné
Pour la prochaine saison, seuls le champion de Côte d’Ivoire (Séwé) et le vainqueur de la coupe nationale représenteront la Côte d’Ivoire respectivement à la ligue des champions et à la coupe de la Confédération. L’Afad et le Stella qui devaient rejoindre les deux clubs cités plus haut resteront à la maison. Une décision dure pour le football local ivoirien. Mais à qui la faute ? Les clubs ivoiriens n’ont que leurs yeux pour pleurer. Pendant plus d’une décennie, ils ont été absents sur le continent. L’organe panafricain a tablé sur les cinq dernières années pour reclasser les pays. De 2008 à 2012, la Côte d’Ivoire n’a passé les tours préliminaires que deux fois. L’Asec en ligue des champions en 2008 et en coupe de la confédération en 2010. Pour le reste, les Ivoiriens ont fait choux blanc. L’Afad, le Séwé, le Stella et l’Asec n’ont jamais réussi à se hisser parmi les huit meilleurs clubs dans ces deux compétitions. Contrairement à des pays comme le Mali, le Cameroun, la RDC, le Zimbabwe, l’Afrique du Sud qui ont rejoint les Nord-Africains (Egypte et la Tunisie) au sommet du football africain au niveau des clubs.
Voyant venir cette descente progressive, la nouvelle fédération dirigée par Sidy Diallo a pris des mesures pour bonifier la participation des clubs ivoiriens aux compétitions continentales. Les représentants en ligue des champions ont eu un bonus de 25 millions et ceux de la coupe de Confédération avaient 15 millions. Mieux, la FIF a revu son calendrier pour permettre aux africains d’être en jambe avant d’attaquer l’Afrique. Ce sont ces efforts qui ont permis au Séwé Sport de San Pedro de se qualifier pour la phase de poule en 2013. Mais le mal était déjà fait. Parce que le classement ne prend pas en compte 2013. Les clubs ivoiriens doivent se remettre en cause. L’Afad et le Stella n’ont jamais su se montrer à la hauteur de l’Afrique. Cette saison, le Stella s’est fait éliminer par un club de seconde zone du Mali (11 créateurs). L’Asec a été éliminé par la jeune formation du Burundi, l’Académie Lydia. Quant à l’Afad, elle n’a pas résisté aux camerounais du Coton Sport. Si le Stella ne peut passer les 11 créateurs du Mali, quand l’Asec se fait sortir par un club burundais, il y a de quoi perdre des points. Ce déclassement fait le procès du football local ivoirien de ces dix dernières années. Même s’il semble quelque peu précipité. En effet, la décision de la CAF entre automatiquement en vigueur cette année. Alors que les deux clubs ivoiriens (Afad et le Stella) se sont préparés dans l’optique de disputer les compétitions africaines.
Aujourd’hui les dirigeants de clubs doivent comprendre qu’ils doivent redoubler d’ardeur pour monter des équipes compétitives au niveau international s’ils veulent rejoindre le groupe des 7 pays qui bénéficient de quatre places.
Koné Lassiné
