Abidjan (Côte d’Ivoire) - La quatrième Retraite de Haut niveau de l’Union Africaine (UA) sur la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique a pris fin, mercredi, dans la capitale économique ivoirienne, par une déclaration dite ‘’ Déclaration d’Abidjan’’ qui note que ‘’ les défis à la paix et à la sécurité restent réels et sérieux’’ malgré des progrès significatifs à travers le continent.
Pendant deux jours (mardi et mercredi), la Retraite, qui regroupe les envoyés spéciaux des Etats membres de l'UA, des anciens Chefs d'Etat et de gouvernement, d'ex- dirigeants de l'organisation panafricaine…, a réfléchi sur certains des plus importants processus de médiation conduits par l'OUA/UA ainsi que sur les formes connexes de rétablissement de la paix au cours des 50 dernières années.
Dans la déclaration baptisée ‘' Déclaration d'Abidjan'' qui a sanctionné ces assises, les participants ont noté que les défis à la paix et à la sécurité restent réels et sérieux. ‘' Bien que des progrès significatifs aient été réalisés dans l'opérationnalisation des principaux piliers de l'architecture africaine de paix et de sécurité, cette architecture n'a pas encore réalisé son plein potentiel'', indique le texte dont APA a obtenu coipe.
Parmi les défis à relever, figurent, selon le communiqué final, la prévalence persistante des conflits liés aux élections, la résurgence des changements anticonstitutionnels de gouvernement, les différends frontaliers ainsi que les inégalités économiques croissantes, le terrorisme et la radicalisation, la piraterie maritime, la criminalité transfrontalière et la cybercriminalité.
Dans ce contexte, les participants ont souligné la nécessité de renforcer les capacités de l'UA à prévenir, gérer et régler les conflits violents. A cet égard, ils ont appelé à ‘'des efforts renouvelés pour accélérer l'opérationnalisation de la Force africaine en attente (FAA), sur la base des recommandations qui seront formulées de l'évaluation en cours de la FAA ''.
Par ailleurs, la Déclaration d'Abidjan rappelle la mise en place ou le renforcement des infrastructures nationales pour la paix, y compris des systèmes nationaux d'alerte et de réponse rapide, ainsi que des conseils ou commissions de paix pour faciliter l'identification diligente et une réponse effective à des conflits violents.
Tout en se félicitant de ‘' la poursuite du soutien international, sur la base de la solidarité internationale et l'indivisibilité de la paix et de la sécurité internationales'', les participants ont souligné ‘' l'impératif pour les pays africains de contribuer des ressources financières plus importantes afin d'assurer une plus grande appropriation et durabilité, ainsi que pour renforcer le leadership africain''.
En conséquence, ils ont appelé à ‘' l'élaboration de modalités novatrices, afin de mobiliser des ressources supplémentaires au niveau du continent, y compris des contributions des hommes d'affaires, de citoyens africains ordinaires et de la diaspora, y compris à travers un fonds de dotation aux citoyens d'investir dans la paix et la sécurité sur le continent''.
‘' Les participants ont fermement souligné que la promotion durable de la paix et de la sécurité est étroitement liée au respect de l'Etat de droit, de la bonne gouvernance, des droits de l'homme et à la promotion d'un leadership inclusif. A cet égard, l'agenda de gouvernance en Afrique doit être au centre des efforts visant à relever les défis à la paix et à la sécurité du continent'', note, également, la Déclaration.
A cet effet, les participants ont réitéré l'urgence pour tous les Etats membres qui ne l'ont pas encore fait de signer et de ratifier les ‘' instruments pertinents de l'UA relatifs à la gouvernance, à la démocratie, aux élections et aux droits de l'homme''.
Soulignant la nécessité d'atteindre l'objectif visant à débarrasser le continent du fléau des conflits armés en 2020, les participants ont recommandé le ‘' développement de feuilles de route de concepts stratégiques et d'autres documents connexes communs impliquant tous les acteurs internationaux concernés pour faire face à des situations de crise et de conflits spécifiques''.
En outre, ils ont appelé à une meilleure coordination au niveau national et régional entre'' les représentants de la communauté internationale travaillant sur un conflit particulier, en s'appuyant sur les enseignements tirés de la mise en place de groupes internationaux de contact, l'envoi de missions conjointes et d'autres outils pertinents'', conclu le texte.
Les anciens Chefs d'Etat Pierre Buyoya (Burundi), Joaquim Chissano (Mozambique), Alpha Oumar Konaré(Mali), l'ex- Secrétaire général de l'Oua Salim Ahmed Salim et l'actuel Secrétaire adjoint des Nations Unies, chargé des opérations de maintien de la paix, étaient au nombre des participants à cette quatrième Retraite de haut niveau de l'UA.
Lancée le 26 août 2010, au Caire en Egypte, la Retraite des Représentants et Envoyés Spéciaux de l'UA sur la promotion de la paix, de la sécurité, a déjà, tenu avec succès deux éditions en septembre 2011 et novembre 2012, toujours au pays des Pharaons, en Egypte.
Pendant deux jours (mardi et mercredi), la Retraite, qui regroupe les envoyés spéciaux des Etats membres de l'UA, des anciens Chefs d'Etat et de gouvernement, d'ex- dirigeants de l'organisation panafricaine…, a réfléchi sur certains des plus importants processus de médiation conduits par l'OUA/UA ainsi que sur les formes connexes de rétablissement de la paix au cours des 50 dernières années.
Dans la déclaration baptisée ‘' Déclaration d'Abidjan'' qui a sanctionné ces assises, les participants ont noté que les défis à la paix et à la sécurité restent réels et sérieux. ‘' Bien que des progrès significatifs aient été réalisés dans l'opérationnalisation des principaux piliers de l'architecture africaine de paix et de sécurité, cette architecture n'a pas encore réalisé son plein potentiel'', indique le texte dont APA a obtenu coipe.
Parmi les défis à relever, figurent, selon le communiqué final, la prévalence persistante des conflits liés aux élections, la résurgence des changements anticonstitutionnels de gouvernement, les différends frontaliers ainsi que les inégalités économiques croissantes, le terrorisme et la radicalisation, la piraterie maritime, la criminalité transfrontalière et la cybercriminalité.
Dans ce contexte, les participants ont souligné la nécessité de renforcer les capacités de l'UA à prévenir, gérer et régler les conflits violents. A cet égard, ils ont appelé à ‘'des efforts renouvelés pour accélérer l'opérationnalisation de la Force africaine en attente (FAA), sur la base des recommandations qui seront formulées de l'évaluation en cours de la FAA ''.
Par ailleurs, la Déclaration d'Abidjan rappelle la mise en place ou le renforcement des infrastructures nationales pour la paix, y compris des systèmes nationaux d'alerte et de réponse rapide, ainsi que des conseils ou commissions de paix pour faciliter l'identification diligente et une réponse effective à des conflits violents.
Tout en se félicitant de ‘' la poursuite du soutien international, sur la base de la solidarité internationale et l'indivisibilité de la paix et de la sécurité internationales'', les participants ont souligné ‘' l'impératif pour les pays africains de contribuer des ressources financières plus importantes afin d'assurer une plus grande appropriation et durabilité, ainsi que pour renforcer le leadership africain''.
En conséquence, ils ont appelé à ‘' l'élaboration de modalités novatrices, afin de mobiliser des ressources supplémentaires au niveau du continent, y compris des contributions des hommes d'affaires, de citoyens africains ordinaires et de la diaspora, y compris à travers un fonds de dotation aux citoyens d'investir dans la paix et la sécurité sur le continent''.
‘' Les participants ont fermement souligné que la promotion durable de la paix et de la sécurité est étroitement liée au respect de l'Etat de droit, de la bonne gouvernance, des droits de l'homme et à la promotion d'un leadership inclusif. A cet égard, l'agenda de gouvernance en Afrique doit être au centre des efforts visant à relever les défis à la paix et à la sécurité du continent'', note, également, la Déclaration.
A cet effet, les participants ont réitéré l'urgence pour tous les Etats membres qui ne l'ont pas encore fait de signer et de ratifier les ‘' instruments pertinents de l'UA relatifs à la gouvernance, à la démocratie, aux élections et aux droits de l'homme''.
Soulignant la nécessité d'atteindre l'objectif visant à débarrasser le continent du fléau des conflits armés en 2020, les participants ont recommandé le ‘' développement de feuilles de route de concepts stratégiques et d'autres documents connexes communs impliquant tous les acteurs internationaux concernés pour faire face à des situations de crise et de conflits spécifiques''.
En outre, ils ont appelé à une meilleure coordination au niveau national et régional entre'' les représentants de la communauté internationale travaillant sur un conflit particulier, en s'appuyant sur les enseignements tirés de la mise en place de groupes internationaux de contact, l'envoi de missions conjointes et d'autres outils pertinents'', conclu le texte.
Les anciens Chefs d'Etat Pierre Buyoya (Burundi), Joaquim Chissano (Mozambique), Alpha Oumar Konaré(Mali), l'ex- Secrétaire général de l'Oua Salim Ahmed Salim et l'actuel Secrétaire adjoint des Nations Unies, chargé des opérations de maintien de la paix, étaient au nombre des participants à cette quatrième Retraite de haut niveau de l'UA.
Lancée le 26 août 2010, au Caire en Egypte, la Retraite des Représentants et Envoyés Spéciaux de l'UA sur la promotion de la paix, de la sécurité, a déjà, tenu avec succès deux éditions en septembre 2011 et novembre 2012, toujours au pays des Pharaons, en Egypte.